Julius Erving conseille aux Sixers de « se détendre » et de « se faire plus confiance les uns les autres » pour gagner un titre
Avant de conquérir le titre en 1983, Julius Erving et les Sixers ont échoué trois fois lors des Finales 1977, 1980 et 1982. Pour Dr.J, les échecs des années précédentes ont contribué à remporter le titre en 1983.
« Vous ne pouvez rien prendre pour acquis. Je me souviens en 1977, nous avions deux victoires d’avance contre Portland. Après une séance vidéo, j’ai regardé autour de moi et certains gars étaient en train de bailler, se frotter les yeux. Je me suis dit ‘Oh non, ça n’est pas bon.’ Je pense que le groupe que nous avions en 1982-83 dont j’étais le leader, a juste poussé les gars à rester concentré. 3-0 ne signifiait rien, 2-0 non plus, 1-0 aussi. Quatre victoires. C’est Moses Malone qui le disait le mieux : ‘Quatre, Quatre, Quatre.' » Julius Erving
Des conseils qu’il souhaite transmettre à la génération actuelle des Sixers.
« Ils ont juste besoin de se détendre. Ils ont besoin de se faire un peu plus confiance les uns les autres. Mais ça arrive… Je pense que parfois il y a cette tendance à paniquer. Ils doivent juste se relaxer et jouer, prendre du plaisir. Et aussi profiter de Philadelphie parce que les gens ici sont assez patients pour attendre. Ils ont été patients avec nous avant que nous arrivions à franchir le pas pour eux. » Julius Erving
Billy Cunningham, le coach ayant mené les Sixers au sacre en 1983, estime que Joel Embiid devrait s’inspirer de Moses Malone sur un point bien précis.
« L’ingrédient que j’aimerais voir chez Embiid qu’avait Moses, c’est qu’il usait les gens. Lors du quatrième quart temps, il était impitoyable sur les rebonds offensifs. Je suis sûr que si vous prenez les statistiques, personne n’a eu plus de rebonds offensifs. Et Moses ne pouvait même pas sauter au-dessus d’un bout de papier. Il n’était pas du genre à pouvoir toucher le haut de la planche ou un truc comme ça. Si Embiid arrive simplement à ajouter cette qualité-là, il est tellement doué, il peut tout faire sur un parquet. Il devrait dominer en défense. Personne ne devrait venir sur la ligne. Je ne sais pas si beaucoup de joueurs à son poste ont autant de talent que lui. À présent, il doit dire : ‘Ok, je prends le contrôle. C’est mon équipe, et je vais dominer, être le n°1 défensivement. » Billy Cunningham
Earl Cureton, back-up de Moses Malone à l’époque, explique que l’ancien pivot était du genre calme, pas exactement comme Jojo Embiid, mais qu’il montrait l’exemple avec son éthique de travail.
« Son éthique de travail, sa façon d’appréhender le jeu… Moses ne parlait pas beaucoup, mais il le montrait sur le terrain. Chaque match, chaque entrainement était un effort incessant, il jouait d’une manière incroyable, avec beaucoup de constance. Et il était aussi prêt pour le sacrifice, mettant tout de côté pour être un bon coéquipier. » Earl Cureton
Via Yahoo! Sports