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Les adversaires de lycée de LeBron James témoignent de leur enfer vécu face au King : « Il aurait pu marquer 100 points s’il avait voulu »

LeBron James fait partie des 45 lycéens de l’histoire directement draftés en NBA. Si certains ont eu du mal à confirmer par la suite, l’ailier de St. Vincent – St. Mary Highschool était vu comme un talent générationnel dès le lycée.

Dans un florilège de témoignages collectés par The Athletic, ses anciens adversaires se sont livré sur le phénomène LeBron James et ont partagé leurs souvenirs et leurs souffrances face au futur King.

« Je dois avoir le titre de celui qui a le plus perdu contre LeBron. J’ai commencé à jouer contre lui en CM2 en AAU et j’ai dû perdre genre 20 matchs. Je l’ai aussi rencontré 4 fois au lycée. Nous l’avons battu au football, mais jamais au basket. » Anthony Dugarte, ancien coach de Cleveland Villa Angela-St. Joseph

« C’est lors de notre année sophomore que nous avons eu notre meilleure équipe. Nous avions de très bons athlètes et une vraie chance de remporter un titre d’État ou au moins d’être compétitifs avec Roger Bacon. Si LeBron n’avait pas été sur notre chemin, nous aurions pu viser le titre trois ans d’affilée. » Tim Pollitz, ancien joueur d’Ottawa-Glandorf

Beaucoup confient également leur impuissance à défendre sur un joueur très grand et très puissant pour son âge, aux fondamentaux déjà bien rodés.

« Lors de son année junior, il faisait déjà 2m04 et 104 kilos et pouvait courir comme un cerf et sauter hors du gymnase. » Beckham Wyrick, ancien joueur de Roger Bacon

« Nous avons essayé peut-être 5 ou 6 trucs différents contre lui au cours des années. Puis, il est arrivé chez les pros et j’ai entendu Hubie Brown et d’autres analystes parler de ces mêmes stratégies que nous avions tentées au lycée. Aucune n’a marché. »Dwight Carter, ancien coach de Central-Hower coach

« La seule tactique qui a marché en quelque sorte, parce que nous avons pris 20 points au lieu de 40, c’est qu’une année nous avions décidé de ne pas faire d’aide en défense. Notre stratégie était de laisser LeBron marquer 50 points. Vous n’alliez jamais le stopper en 1 contre 1, mais on devait marquer les autres de près, ce qui est l’opposé de ce qu’est une bonne défense. » T.K. Griffith, ancien coach d’Akron Hoban

« La première action après que je sois rentré, j’étais sur LeBron et j’essayais de lui faire face. Ce qui est fou quand j’y repense parce que j’étais un freshman d’1m83 faisant face à un LeBron James de 2m04. Dès qu’il a réalisé qu’il avait un défenseur plus petit face à lui, il est allé au poste. Je faisais faute sur lui dès qu’il touchait la balle. C’était la seule chose que je pouvais faire. » Matt Schultz ancien joueur de Firelands

« Il a cassé notre zone 2-3 et nous a fait un reverse dunk dessus. Qui fait ça au lycée ? » Tim Pollitz

« Nous étions une bonne équipe dans le nord-est de l’Ohio, mais LeBron aurait pu marquer 100 points s’il avait voulu. Dans le premier quart-temps, il impliquait tout le monde. Je ne suis même pas sûr qu’il ait mis un tir. » Dave Briggs ancien joueur d’Avon Lake

Certains notent aussi que le joueur que l’on voit évoluer aujourd’hui en NBA n’a pas énormément changé depuis sa période à St. Vincent St. Mary. À l’époque, il était déjà un formidable organisateur pour faire tourner l’attaque et impliquer ses partenaires.

« Il est le même joueur maintenant qu’il l’était au lycée. C’est un passeur. C’était très difficile de faire comprendre ça à nos gamins. ‘Si vous le défendez à plusieurs, la prochaine passe sera pour Corey Jones à 3-points, pour un dunk de Travis, ou pour un lay-up ligne de fond de Sian Cotton.' » John Karnuth ancien coach de Tallmadge

« Il avait cette capacité rare a impliquer tous ses partenaires et à partager la balle, ce qui fait la beauté du basket. Je n’ai pas le sentiment qu’il prenait le match en main jusqu’à ce qu’il réalise qu’il devait le faire. Il pouvait te faire un 30-10-10 le plus rapidement que je n’ai jamais vu. Ce qui vous tuait encore plus que ces points était ses rebonds et ses passes, qui menaient toujours à un panier. » T.K Griffith

« Son QI basket était très développé pour quelqu’un de 17 ans. Il savait comment jouer les pick & rolls. Il comprenait le jeu plus rapidement que qui que ce soit. Il pouvait voir l’action suivante et trouver un coéquipier démarqué. La plupart des gamins n’ont pas cette capacité. » Beckham Wyrick

Déjà au lycée, LeBron James attirait toute l’attention et tous les projecteurs étaient tournés vers le jeune Kid d’Akron. En témoignent la ferveur et l’engouement suscités à chacune de ses rencontres.

« Nous avons joué St.V à peu près une semaine après que LeBron ait fait la couverture de Sports Illustrated pour la première fois. Nous sommes une petite école de Division 2 et d’un coup des tas de gens ont voulu nous interviewer. On recevait toute l’attention. J’ai commencé à recevoir des emails qui me disaient de faire ci et ça. Des gens me donnaient des conseils sur la meilleure façon de défendre contre LeBron. » Steve Lias ancien coach de Firelands

« Nous jouions une demi-finale de district au Canton Fieldhouse. Les tickets partaient pour genre 150-200$ pièce. » Dan DeCrane ancien joueur d’Akron Hoban

« Lors de certains de ses matchs, vous pouviez voir des coachs d’université dans les gradins. Duke. UCLA. Matt Doherty de UNC. Ils étaient tous là. ESPN. Ils voulaient tous rafler la mise. C’était une période très excitante. Comme je l’ai dit, c’était plus qu’un match, c’était un évènement. » Dwight Carter

« Les yeux de l’Amérique étaient tournés vers Akron grâce à LeBron. Même maintenant, il est directement et indirectement une bénédiction pour cette zone et cet état. » Matt Futch ancien joueur d’Akron Buchtel

Malgré son talent évidement et une carrière de Hall of Famer qui l’attendait probablement, ses anciens adversaires ont, sans exception, dressé le portrait d’un lycéen respectueux.

« LeBron était le meilleur joueur sur le parquet, mais vous ne l’entendiez jamais mal parler. Lorsqu’il s’exprimait, c’était généralement avec ses coéquipiers. » Eric Pollitz ancien joueur d’Ottawa Glandorf

« Son éthique de travail et le talent inné qu’il avait reçu lui donnaient une confiance incroyable. Mais était-il arrogant pour autant ? Non, il ne l’était pas. Il avait une approche très professionnelle. » Matt Fuch

« Il était plutôt discret. Moi je parlais beaucoup et j’essayais de le mettre mal à l’aise, mais ça ne fonctionnait pas. Je ne me souviens pas de ce que je lui disais, mais c’était des trucs arrogants de lycéens. » Beckham Wyrick

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