BrainStormingDraft NBA

Les meilleurs joueurs non draftés : les arrières

Jim Young/REUTERS

Une soixantaine de places pour une petite centaine de noms, chaque année la draft laisse par la force des choses une poignée de jeunes universitaires pleins d’espoirs sur le carreau.  Et d’autant plus sur une draft comme celle que l’on vient de vivre, pleine de surprises et autres rebondissements inattendus. Alors, parmi les recalés, y a-t-il moyen de trouver le futur Ben Wallace, John Starks ou Bruce Bowen ? Petit tour d’horizon, après les meneurs de jeu, attaquons nous aux arrières.

Guillaume (@GuillaumeBInfos)

.

BJ Young – Arkansas (Sophomore)

15.2 pts – 3.5 rbs – 3.4 ast – 2.1 tov (45% FG, 22% 3PT, 66% FT)

Pourquoi n’a-t-il pas été drafté ?

En dehors du terrain, Young semble avoir eu quelques petits soucis qui ont sans doute affecté la perception des GM sur lui et sur son caractère. On compte notamment une suspension, un temps de jeu parfois aléatoire, et un manque de leadership à Arkansas.

Sportivement, on retrouve aussi quelques limites qui ont sans aucun doute découragé les équipes au moment de la draft. A commencer par sa petite taille : 6’3 (1m90), une taille tout à fait correcte pour un meneur de jeu, mais limite pour le poste 2. Or, c’est bien en tant qu’arrière qu’on pouvait penser que BJ Young allait se vendre au cours de cette draft, du fait de sa mentalité de scoreur et de ses limites évidentes dans la distribution du jeu. Il est capable sur pick & roll ou drive & kick de trouver un partenaire démarqué mais sa prise de décision laisse bien trop à désirer. Ajoutez à cela un poids assez léger, alors que certains autres arrières/meneurs parviennent bien à compenser leur manque de taille par une belle dimension athlétique et de jolis muscles.

Mais également, Young est encore loin de posséder un jump shot correct à l’heure d’aujourd’hui : sa mécanique est trop inconstante, il semble avoir perdu énormément confiance en son tir depuis sa saison freshman (pourcentages en chute dans un peu tous les domaines), mais c’est surtout sa sélection de tirs qui lui fait défaut, rajoutant encore une couche à cette prise de décision moyenne évoquée plus haut. Enfin, défensivement le garçon est loin d’être fantastique, pas si mauvais que ça en un contre un mais qui manque d’implication et de concentration plus généralement.

Pourquoi a-t-il une chance de raccrocher les Summer Leagues et/ou une équipe NBA ?

Rob Dauster, SI.com

Il n’empêche que, malgré toutes ces petites imperfections, BJ Young possède tout de même quelques qualités loin d’être inintéressantes, typées pour le jeu NBA. Joueur très électrisant, c’est sans doute le meilleur dribbleur de cette classe de draft, qui possède une multitude de moves, crossovers, spin, jab step, pouvant changer de direction et de vitesse incroyablement bien et avec une facilité déconcertante.

Tout cela ajouté à une remarquable vitesse et mobilité, vous comprendrez pourquoi Young pouvait se créer en un claquement de doigt un chemin vers le panier, et était un des joueurs les plus spectaculaires à voir jouer en NCAA l’an passé. Cerise sur le gâteau, il ne semble pas très lourd ou costaud pour son poste, mais est assez athlétique pour aller claquer un dunk sur du jeu en transition mais aussi sur une pénétration.

De plus, malgré des pourcentages exécrables cette année, Young s’était montré capable dans sa première saison universitaire d’être assez efficace sur jump shot (par exemple un très bon 40% à trois points en prenant en plus plus de tirs que l’an passé où il finit à 22%). En continuant d’épurer sa mécanique de tir chez les pros, et en ayant moins de responsabilités (et donc en n’étant pas obligé de forcer quelques tirs à l’occasion), Young pourrait ajouter à son jeu en pénétration un jump shot solide, une parfaite combinaison pour taper dans l’œil des franchises. Surtout qu’en ajoutant un peu de poids, et possédant déjà une belle mobilité et grande envergure (2m), il y a un certain potentiel défensif à exploiter.

Nul doute qu’il aura l’occasion de faire ses preuves en Summer Leagues, et pourrait à terme devenir un excellent joker en sortie de banc pour n’importe quelle équipe grâce à ses très bons instincts de marqueur. Houston l’a d’ailleurs déjà invité, et pourrait bien se révéler l’environnement parfait pour un joueur aussi électrisant.

.

Brandon Paul – Illinois (Senior)

16.7 pts – 4.4 rbs – 2.7 ast – 1.3 stl – 2.7 tov (40% FG, 32% 3PT, 73% FT)

Pourquoi n’a-t-il pas été drafté ?

Un Senior, on ne lui voit pas tellement de potentiel. Voilà comment on pourrait résumer très grossièrement pourquoi Brandon Paul a été snobé lors de la cérémonie de draft, étant donné que les franchises NBA préfèrent parier pour un second tour de draft sur un freshman qui possède encore une certaine marge de progression ou même un jeune Européen qui va continuer de grandir dans son pays avant de rejoindre la grande ligue.

De plus, le fait que Paul se soit retrouvé un peu seul l’an passé à Illinois n’a pas aidé : l’équipe n’a pas été extraordinaire, ce qui n’est jamais bon pour la cote d’un prospect, et Paul a également du forcer plus qu’il n’aurait dû. On pointe du doigt sa prise de décision loin d’être idéale, prenant trop de tirs difficiles ou essayant de faire trop tout seul parfois. Egalement, sa relative inefficacité à trois points lui fait du tort (32% sur 7 tentatives par match…) quand on sait à quel point le tir primé a son importance en NBA. Enfin, même s’il possède de très belles aptitudes physiques, il semble manquer d’implication et de concentration en défense.

Pourquoi a-t-il une chance de raccrocher les Summer Leagues et/ou une équipe NBA ?

Greg M. Cooper-US PRESSWIRE

Néanmoins, si Paul arrive à intégrer un effectif NBA, les choses pourraient être bien différentes. Il demeure un excellent scoreur, un des meilleurs de cette année, et ses problèmes de prise de décision et sélection de tirs n’auront pas de raison d’être chez les pros où il n’aura pas autant de responsabilités. Physiquement très mature, et prêt pour le niveau NBA, Paul s’est montré un scoreur tout à fait complet, et typé pour la NBA, malgré sa sélection de tirs parfois douteuse.

Mécanique de tir solide, capable de dégainer en sortie de dribble ou en catch & shoot, agressif pour attaquer de la panier, capable de rentrer régulièrement de jolis floaters ou bien de provoquer des fautes pour aller au lancers francs, explosif sur pénétration de par une combinaison vitesse/force impressionnante, Paul est réellement un scoreur polyvalent qui devrait plaire à pas mal d’équipes par la suite. Sans compter que sans autant de responsabilités en attaque, il va pouvoir se concentrer un peu plus en défense et peut être exploiter un potentiel intéressant de ce côté du terrain. Déjà invité pour les Summer Leagues de Minnesota, Paul aura sans aucun doute la place de montrer pendant le mois de Juillet que son jeu est adapté pour la NBA et qu’il pourrait apporter quelques précieux points en sortie de banc pour n’importe quelle franchise de la grande ligue. D’autant qu’il a beau être Senior, Paul demeure tout de même assez jeune à 22 ans, soit le même âge qu’un Michael Carter Williams pas exemple (Sophomore), et plus vieux que certains autres seniors qui peuvent avoir jusqu’à 24 ou 25 ans.

.

Vander Blue – Marquette (Junior)

14.8 pts – 3.2 rbs – 1.8 ast – 1 stl – 2.3 tov (45% FG, 30% 3PT, 75% FT)

Pourquoi n’a-t-il pas été drafté ?

Malgré un March Madness plutôt réussi et quelques bruits de couloirs qui assuraient que des équipes étaient réellement intéressées par lui, Vander Blue aura donc finalement maqué le coche. En ligne de mire, toujours un potentiel que l’on soupçonne peu intéressant, mais aussi des qualités de ball handler très limitées qui impactent notamment sur sa capacité à pouvoir distribuer de temps en temps le jeu ou à tout simplement ne pas perdre trop souvent le ballon. Egalement, Blue est loin d’être un shooteur très efficace : il a amélioré sa mécanique de tir mais a encore beaucoup de mal à briller dans l’exercice, et a notamment déjà beaucoup de mal avec les trois points en NCAA. Ce qui laisse à penser que cette tendance s’accentuera encore plus une fois en NBA avec de plus grandes distances.

Pourquoi a-t-il une chance de raccrocher les Summer Leagues et/ou une équipe NBA ?

USA Today Sports

Il n’empêche que Vander Blue demeure un slasher des plus intéressant, qui une fois chez les pros et avec plus d’espaces pour opérer pourrait bien séduire une franchise. Pas forcément très grand pour son poste, il compense en étant très solide, costaud même, capable d’attaquer le cercle et conclure en utilisant ses aptitudes athlétiques. Reste à voir si contre des joueurs plus physiques en NBA il aura la même efficacité, mais c’est pour le moment sa meilleure carte à jouer en vue des Summer Leagues.

Pas non plus si maladroit que ça sur pick & roll (pour scorer, pas pour passer), Blue s’est également révélé un défenseur très intéressant, qui adore anticiper les trajectoires de passes et ici aussi, compense bien sa taille un peu au-dessous de la moyenne par une belle débauche d’énergie et une très bonne solidité. Invité par Memphis pour les Summer Leagues, encore un prospect intriguant à surveiller de près. Surtout quand on se souvient que Wes Matthews, pas drafté et pourtant aujourd’hui arrière titulaire des Blazers depuis 3 ans, venait également de Marquette.

.

Michael Snaer – Florida State (Senior)

14.8 pts – 4.5 rbs – 2.5 ast – 2.8 tov (42% FG, 38% 3PT, 81% FT)

Pourquoi n’a-t-il pas été drafté ?

Ce n’est pas que Michael Snaer ait été un mauvais joueur universitaire, loin de là mais l’arrière de Florida State n’a jamais répondu aux attentes : lycéen classé top 20 dans tout le pays avant son entrée à la fac (19e), Snaer n’aura pas su exploser comme on l’attendait, ni franchir ce palier supérieur.

Son manque de taille et de carrure lui font notamment défaut en attaque. En pénétration particulièrement où déjà au niveau NCAA il peinait à conclure avec efficacité face à des intérieurs universitaires pourtant moins grands ou costauds que ne peuvent l’être les pros. Et puis, le fait qu’il fut un des meilleurs lycéens du pays et qu’il n’ait jamais su exploser laisse clairement penser que sa marge de progression n’est pas énorme. De quoi effrayer les équipes durant la draft.

Pourquoi a-t-il une chance de raccrocher les Summer Leagues et/ou une équipe NBA ?

Jamie Squire/Getty Images

Il n’empêche, même si Snaer ressemble déjà beaucoup à ce qu’il sera à terme, ce niveau actuel est déjà satisfaisant. S’il ne l’est pas pour être drafté, il le sera pour les Summer Leagues et pourquoi pas un rôle en sortie de banc dans la grande ligue.

Défensivement, Snaer compense ses limites physiques avec une énorme dépense d’énergie et de gros fondamentaux. Un peu petit, mais extrêmement mobile, il est redoutable pour contenir un arrière dans le périmètre, et a démontré une constante implication. Même s’il a été appelé dans son année senior à être un créateur offensif et à évoluer balle en main, son role en NBA devrait plus ressembler à ce qu’on a vu durant sa saison junior : de la grosse défense et du tir extérieur. Un potentiel « 3 & D », le type de profil que peu de franchises pourraient refuser. Oklahoma City et les Lakers l’ont d’ailleurs déjà invité pour les Summer League, reste à savoir ce que ça donnera.

.

 Seth Curry – Duke (Senior)

17.5 pts – 2.5 rbs – 1.5 ast – 1.2 tov (46% FG, 43% 3 PT, 80% FT)

Pourquoi n’a-t-il pas été drafté ?

Les raisons pour lesquelles le petit frère de Stephen n’a pas été drafté sont assez simples : il a la taille d’un meneur de jeu mais pas les qualités, il a les qualités d’un arrière scoreur mais pas le physique. Il est capable de temps en temps de créer sur de l’isolation ou pick & roll (son association avec Mason Plumlee était des plus intéressante l’an passé), mais n’est globalement pas un meneur de jeu, n’en a pas les instincts et possède plutôt une mentalité de scoreur.

De plus, Seth est loin d’être athlétique, un facteur sans doute aussi important si ce n’est plus que sa position non déterminée. Manque de force, de mobilité, de vitesse latérale en défense, manque d’explosivité, une envergure de bras pas impressionnante pour un sous (pour ne pas dire trop courte), la principale crainte des scouts et des équipes NBA c’est qu’il se fasse tout bonnement marcher dessus en défense une fois chez les pros. Littéralement.

Pourquoi a-t-il une chance de raccrocher les Summer Leagues et/ou une équipe NBA ?

Kevin C. Cox/Getty Images

Néanmoins, Curry était la saison passée parmi les scoreurs les plus fiables du championnat. Au terme d’une carrière universitaire de quatre ans, le voilà aujourd’hui avec un tir à trois points des plus fiable, parmi l’élite en NCAA (et parmi les plus adroit de NBA également s’il venait à rejoindre la grande ligue). Et même s’il manque de vitesse ou d’explosivité pour mettre son défenseur dans le vent, sa mécanique de tir très propre et très rapide lui permet tout de même de pouvoir prendre son tir face à n’importe quel défenseur.

Seth commet en plus très peu de turnovers, seulement 1.2 par rencontre, un total assez remarquable quand on sait à quel point il était appelé à jouer le pick & roll à Duke l’an passé par exemple. Un tel shooteur qui peut dégainer en sortie de dribble ou être une terreur sur du spot up (tir en réception de passe) dans le corner, perdant peu de ballons, et pouvant même assurer la mène sur certaines séquences, on ne crache pas dessus. Surtout qu’évoluant dans une famille d’athlètes (papa a joué en NBA, et le frérot vient d’éclabousser les derniers playoffs de par sa classe et son talent), Seth a déjà une approche très professionnelle de son métier, travaille dur, possède une bonne mentalité et a déjà intégré le concept d’équipe. Ce dont de nombreux joueurs, même en NBA, ne peuvent se vanter.

Le souci, c’est que malgré des invitations reçues pour les Summer League, Seth pourrait bien ne pas y participer, la faute à une récente blessure…Vraiment pas l’idéal quand on veut essayer de prouver sa valeur aux GM des franchises. S’il va en DLeague, il pourrait bien y faire son trou et être appelé par la suite par une franchise NBA, ou bien nous pourrions tout autant le retrouver en Europe très bientôt.

.

 

Khalif Wyatt – Temple (Senior)

20.5 pts – 2.9 rbs – 4.0 ast – 1.7 stl – 3.0 tov (41% FG, 31% 3PT, 83% FT)

Pourquoi n’a-t-il pas été drafté ?

Là encore, le facteur Senior avec une faible marge de potentiel a joué, malgré toutes les grosses qualités que peut avoir Wyatt. On peut en premier lieu l’accuser d’avoir un peu arrosé la saison dernière, comme le démontrent ses pourcentages. Parmi tous les arrières de cette année, Wyatt est le joueur qui prend le plus de trois points juste derrière Kentavious Caldwell Pope et Brandon Paul, et presque la moitié de ses tirs tentés l’an passé furent à trois pointd. Autant dire que le 31% sur 7 tirs primés tentés par match, c’est loin d’être extraordinaire. Même le 41% de réussite générale ne plaide pas forcément en sa faveur.

De plus, Wyatt est loin de rentrer dans les standards NBA d’un point de vue physique. Mesuré à 6’4 (1m93), c’est un peu petit pour un poste 2 chez les pros, et surtout le garçon ne compense pas avec d’énorme qualités athlétiques. Il est solide, costaud, mais pas une montagne de muscles ni un véritable athlète. C’est sans doute la principale crainte à son égard, puisqu’un tel physique devrait beaucoup le limiter en défense.

Pourquoi a-t-il une chance de raccrocher les Summer Leagues et/ou une équipe NBA ?

US PRESSWIRE

Il n’empêche, Wyatt n’a pas le physique typé NBA mais compense par de superbes qualités basket. Un peu de la veine d’un Paul Pierce (la comparaison est osée, toutes proportions gardées évidement) dans le sens où c’est un vrai bon scoreur, très complet, dans un corps finalement pas si impressionnant que ça. Mais écoutez plutôt : l’arrière de Temple est tout simplement le meilleur scoreur de cette classe d’arrière (24 pts/40 minutes de jeu), celui qui va le plus souvent aux lancers francs, celui qui provoque le plus de fautes par possession derrière Archie Goodwin et Jamaal Franklin (deux vrais slashers, mais qui sont en revanche loin de posséder le tir de Wyatt) et le meilleur passeur, avec pas moins de 4.6 passes/40 minutes. Il sait scorer, il sait créer, et s’il perd encore beaucoup le ballons ou arrose aux shoots c’est tout simplement parce qu’il était extrêmement utilisé à Temple, dans une équipe où il fallait vraiment creuser pour trouver du talent.

Durant la March Madness, il est d’ailleurs celui qui a donné le plus de fil à retordre à Victor Oladipo. Si le numéro deux de la draft est arrivé à le priver de ballon bon nombre de fois sur ce match là, Wyatt a su convertir un bon nombre d’occasions face à lui une fois que ses coéquipiers parvenaient à lui filer le ballon. Quelque chose dont très peu d’arrières peuvent se vanter en NCAA l’an passé. Invité par Dallas et Philadelphie en Summer League, il aura vraiment une chance de reproduire de telles performances et pourquoi pas obtenir un ticket pour la NBA. Chez des Sixers en totale reconstruction par exemple ? Sinon, il devrait se régaler en DLeague, continuer de faire de grosses stats et espérer le coup de téléphone d’une franchise pro. Un jour, peut être.

 

6 réflexions sur “Les meilleurs joueurs non draftés : les arrières

  • GreenBall

    C'est marrant pcq vous dites de beaucoup de joueurs qu'ils sont "trop petit" pour être arrière quand ils font 1m90-1m93 etc .. mais D wade est à 1m96 , Avery Bradley à 1m88, Monta ellis est à 1m91, Jason terry 1m88… D'ailleurs pourquoi Seth Curry ne pourrait pas faire une carrière à la Terry ? un arrière petit , shooteur a 3 pts et qui dépanne à la mène ? Qu'est ce qui les différencie au point de ne pas voir Curry drafté ?

  • Guillaume (BI.com)

    Je dis qu'ils sont un peu petits parce qu'ils le sont, en essayant d'être complet dans les informations :)

    Après, beaucoup de joueurs un peu petits pour les standards arrivent bien à compenser par d'autres manières, que ce soit en étant très athlétique, en étant un superbe scoreur (Ellis, ou même Jet) ou par sa grosse défense (Bradley). Mais tu prends justement les exceptions à la règle, Avery Bradley c'était le back up de Rondo à la base. Et Monta Ellis, c'est presque une anomalie qu'il se soit imposé en NBA, et s'il l'a fait c'est grace à ces superbes qualités de scoreur. (Par contre, Jet c'est un meneur, un vrai, qui a évolué en meneur/arrière en sortie de banc)

    Au jeu des comparaisons, BJ Young est de la veine de Monta Ellis, vraiment petit pour le poste mais un vrai bon scoreur. Et Snaer pourrait faire comme Bradley en misant sur sa défense à fond. Mais c'est toujours délicat à prévoir ces choses là, le mieux c'est d'attendre et de voir ce qu'il va se passer :)

  • GreenBall

    Hmmm c'est vrai, je suis d'accord pour Ellis. C'est qu'en y repensant , à la base il était le back up de Baron davis aux Warriors , à la mène , et puis il a explosé et c'était plutot une surprise .
    Mais j'ai un autre exemple : Iverson. Drafté numéro 1 et clairement établis au poste 2. Et pourtant il ne fait que 1m77 ( augmenté a 1m80 sur le site officiel à sa demande paraît-il). Et ca n'a fait peur à aucune équipe un si petit arrière. Alors ok il avait un talent énorme mais je trouve qu'il n y a pas vraiment de logique entre Iverson choisi en premier et un Curry même pas drafté , donc même pas choisi en 60 ème …. et ce , même la différence énorme de niveau entre les deux.

  • Guillaume (BI.com)

    La différence ? Y en a un qui fut sans doute un des plus gros talents brut de l'histoire du basketball, l'autre qui est un bon shooteur :)

    Curry est à 20 voir 40 années lumières d'Iverson niveau talent (d'ailleurs t'as pris un risque en faisant cette comparaison, y en a qui pourrait s'en offusquer ^^), et surtout il n'est pas athlétique du tout, ni ne dribble bien ou ne peut se créer un lay up ou tir sur pénétration. Iverson c'est juste l'icone du Hip Hop, avec l'image en dehors du terrain mais aussi sur le terrain, avec ce style de jeu très street. C'est quand même le mec qui a mis un crossover à Michael Jordan ^^

    Après je comprends que ça te surprenne, mais voilà, Curry n'a vraiment pas une palette offensive super complète et ne compense pas sa petite taille par de grosses qualités athlétiques. Après, pour jouer meneur de jeu il est dans les standards, dans la moyenne (plus grand que Trey Burke par exemple) mais il a pas les qualités à priori pour jouer meneur.

    Bon et puis, Iverson c'est a part en plus tactiquement parlant. Phily c'était en gros du "on donne le ballon à Iverson et il fait ce qu'il a à faire", à la limite on s'en foutait de sa postition ^^

  • GreenBall

    oui , t'inquiète pas , je connais Iverson ^^ pour moi c'est le meilleur soliste/attaquant des années 2000 ( avec t-mac du magic) et à discuter pour plus. Mais c'est juste que je suis surpris par la différence dans la position de la draft entre Iverson et Curry par rapport à leur différence de talent mais effectivement mon exemple est peut-être pas terrible pcq Iverson surclassait tout. J'aurais peut-être dû prendre comme exemple Austin Rivers , choisit dans le top 10 si je me souviens bien , qui est pas très grand , incapable de jouer 1 , qui est sensé être un 2 shooteur et qui en fout pas une dedans … Quand je vois ca, je suis obligé de penser qu'il y a quand meme de la magouiller qq part … Pcq pour cequ'a fait Rivers cette saison , Curry aurait fait l'affaire…

  • Guillaume (BI.com)

    Bon exemple que celui de Rivers en effet (même s'il est un peu plus grand, genre 6'4 contre 6'2).

    Je l'explique de la manière suivante personnellement : Rivers était un ancien lycéen prodige, et s'est présenté à la draft après une seule année en NCAA. Donc au moment de la draft il est plus jeune, on lui voit bien plus de potentiel parce que lui était un des meilleurs lycéens du pays contrairement à Curry, et du coup ça à plus de valeur au moment de la draft.

    Curry, le fait d'être senior, d'avoir passer 4 ans en fac, tu te dit inconsciemment que le mec va plafonner ou ressemble beaucoup à ce qu'il pourrait être à terme.

    Bon après, le pauvre Rivers n'est pas tombé dans le bon environnement non plus :) Mais oui la comparaison est légitime, et encore une fois la différence c'est le potentiel.

Laisser un commentaire