La touche Lucas

Lucas tire les cartes – Southwest Division

LBJ Cards

Il est facile d’énoncer un avis sur la réussite d’une équipe. Il est plus dur d’avoir raison. Il est impossible d’en être sûr. Chaque preview, chaque pronostic n’a finalement pas plus de valeur qu’une pièce jetée en l’air, ou qu’une vision dans une boule de cristal. L’avis du plus pointu des insiders n’a pas plus de valeur que les prédictions d’une voyante qui tire les cartes dans sa roulotte. D’ailleurs, elles disent quoi les cartes?

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SOUTHWEST DIVISION

 

San Antonio Spurs :

La France tout comme l’Italie a disputé un long Eurobasket, et Belinelli, Diaw, De Colo et Parker reviennent épuisés de cette campagne estivale. Popovich décide donc de tous les mettre au repos pour le début de la saison. En décembre, alors que les quatre ne sont toujours pas revenus, Popovich décide de jouer également sans Duncan, Ginobili, Leonard ni Danny Green de peur que ceux-ci ne s’épuisent avant les fêtes de fin d’année.

Lorsqu’il apprend la nouvelle, Adam Silver est hors de lui, et menace de suspendre les Spurs de toute compétition s’ils n’alignent pas 12 joueurs valides lors du match de Noël contre Houston. San Antonio liste alors tous ses joueurs comme blessés, et envoie son équipe de D-League au complet. C’est un Adam Silver déchaîné qui se présente à l’AT&T Center pour allumer Greg Popovich, mais ce dernier est introuvable. Après vérification, Coach Pop et tous ses assistant ont été placés sur l’injury list et ne sont donc pas présents pour le match. L’entraîneur des Spurs est suspendu pour 854 rencontres.

Dallas Mavericks :

Mark Cuban est triste. Après avoir raté Deron Williams, c’est Dwight Howard qui vient de lui passer sous le nez et ses Mavericks sont bien partis pour une deuxième saison consécutive sans Playoffs. Comble du malheur, Monta Ellis se blesse en chutant alors qu’il faisait de la trotinette avec son fils. Ayant besoin d’un joueur rapide pour compenser l’absence de son arrière, Cuban se rapelle qu’il est l’un des hommes les plus riches du Monde, et rachète Gareth Bale au Real Madrid pour 300 millions d’Euros.

Cuban sait que son investissement sera rentabilisé avec les ventes de maillots, mais il n’a pas pris en compte le marché de la contrefaçon : depuis des années circulent des maillots de Ronaldo aux Lakers, de Kobe à Arsenal, et donc de Bale aux Mavericks. De façon surprenante, cet échec est compensé par les bonnes performance du joueur sur le parquet, qui fait parler sa vitesse sur jeu de transition et se pose en candidat légitime pour le All-Star Game. Toujours plus gourmand, Cuban tente alors de recruter Usain Bolt, mais essuie le refus de l’homme le plus rapide du Monde. Les Mavs échouent au premier tour, battus par les Pelicans de Nesta Carter et Djibril Cissé.

Houston Rockets :

Dwight Howard a décidément bien choisi sa destination : il arrive dans une équipe où il pourra être coaché poste bas par Kevin McHale et Hakeem Olajuwon, mais surtout dans un groupe prêt à déconner avec lui. Jeremy Lin et D12 devienennent les meilleurs amis du Monde, et obtiennent même une émission hebdomadaire sur une chaîne de télé locale, dans laquelle ils tournent des sketches et invitent de jeunes comédiens. Les audiences décollent, et la chaîne insiste pour diffuser l’émission en prime time, à la place des matches des Rockets. La franchise de Houston, ainsi privée de ses droits télé, n’a plus les moyens de payer ses joueurs, et tente de trouver un moyen pour dégager Dwight Howard ou Jeremy Lin afin que l’émission cesse.

Quand le vestiaire apprend la nouvelle, tout le monde s’indigne qu’on puisse vouloir se débarasser de l’un des deux, le duo étant nécessaire à la bonne humeur du groupe. Seul James Harden se désolidarise du reste de l’équipe, ayant une dent contre Howard depuis que celui-ci lui a brûlé la barbe avec un pet enflammé. Finalement, la chaîne de télévision gagne tellement d’argent avec le show des deux joueurs qu’elle rachète les Rockets. L’émission devient une quotidienne, l’équipe est désormais coachée par Patrick Sébastien. Houston échoue au premier tour des Playoffs, mais éclipse totalement les Finales NBA lorsque les dirigeants annoncent avoir échangé Omer Asik contre Cyril Hanouna.

New Orleans Pelicans :

Le changement de nom passe décidément mal auprès des fans de la franchise. Un groupe de soutien s’est formé pour s’opposer à la nouvelle appellation de l’équipe, mené par Hugo the Hornet, emblématique mascotte de la franchise désormais sans emploi. Le groupuscule mène des actions de plus en plus violentes, et lors d’un match de saison régulière, des milliers de frelons sont lâchés dans la salle, provoquant l’évacuation générale et l’hospitalisation de centaines de personnes.

La franchise devient alors plus répressive, renforce la sécurité et interdit toute introduction de maillots, T-shirts, masques, ou objets relatifs à l’époque Hornets dans la New Orleans Arena, ce qui ne fait que grossir les rangs des opposants aux Pelicans, qui finissent par contraindre la franchise à organiser un référendum pour choisir un nouveau nom. Sans surprise, le nom Hornets remporte le suffrage à la quasi-unanimité, mais il a déjà été repris par Charlotte et il est donc impossible de le récupérer. Le deuxième vote ayant remporté le plus de suffrages est “Tom Benson is a dick”. Pour se venger, Benson déménage la franchise à Seattle.

Memphis Grizzlies :

Battus par les Spurs en Finales de Conférence, les Grizzlies ont fait des Playoffs remarquables, mais le départ de Lionel Hollins se fait sentir. La discipline autrefois quasi militaire a laissé place à un environnement plus relâché qui remet en lumière les problèmes comportementaux de certains joueurs. Zach Randolph est à nouveau accusé d’être le parrain de la drogue d’Indianapolis, mais cette fois-ci les preuves sont accablantes et la franchise préfère le licencier.

Tony Allen de son côté recommence à martyriser les plus jeunes éléments de l’équipe en les plumant au poker avant de leur soutirer leurs mises à coups de poings. Le propriétaire, désemparé, réclame à Hollins de revenir, mais ce dernier n’a pas envie de passer pour un canard après avoir quitté l’équipe pour un poste qu’il n’a pas eu, et refuse de revenir. La franchise est revendue en urgence à Patrick Bruel, qui en fait une équipe de poker axée autour de Tony Allen et se réapproprie le slogan “We Don’t Bluff”.

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Atlantic Division

Central Division

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Par Lucas (@SwitchtoLK)

Une réflexion sur “Lucas tire les cartes – Southwest Division

  • JoachimCelts

    Les Rockets et les Grizzlies m'ont fait explosé de rire!!! Excellent aussi le coup des frelons^^ Enorme tes chroniques!!! Franchement génial^^

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