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Preview NBA 2014-15 : Houston Rockets

Houston Rockets logo

 

© Getty Images

Bilan de la saison dernière :

(54v-28d) – Avec l’arrivée de Dwight Howard, beaucoup d’espoirs pouvaient être placés sur les Rockets, et son duo avec James Harden a régulièrement fait des étincelles. Alors que le pivot jouait l’intimidateur sous les panneaux (18,3 points, 12,2 rebonds et 1,8 contre), l’arrière même s’il fut parfois irrégulier, est resté le leader offensif de la franchise texane (25,4 points, 6,1 passes décisives et 4,7 rebonds de moyenne par match l’an passé). Aux côtés d’un Chandler Parsons en mode lieutenant (16,6 points, 5 rebonds et 4 passes), les Rockets ont pu décrocher la quatrième place de leur conférence. L’équipe aurait espéré mieux, et elle a semble-t-il souffert des rumeurs qui couraient toute la saison autour de Jeremy Lin et Omer Asik. Le premier tour des playoffs face à une excellente équipe des Blazers fut ainsi difficile à envisager. La maladresse du barbu durant la série (37,6% au tir) et ce shoot clutchissime de Damian Lillard en fin match 6, empêchant les Rockets de revenir à 3-3 auront finalement cassé temporairement les rêves de titre de Kevin McHale. Des résultats finalement plutôt mitigés au vu de ce que le roster pouvait laisser espérer sur le papier.

 

Bilan de l’offseason :

La perte de Chandler Parsons fera sans aucun doute beaucoup de mal, même si l’arrivée de Trevor Ariza sera là pour compenser son départ. Non, vraiment, ce qui est le plus inquiétant, c’est la fuite des role players qu’étaient Omer Asik et Jeremy Lin, pour quasiment peanuts en retour. Daryl Morey ne s’est donc pas privé pour piocher dans le vivier mondial que représente le marché des agents libres, pour faire venir bon nombre de joueurs au niveau intéressant comme Jason Terry, Ish Smith, Jeff Adrien, Joey Dorsey ou encore Kostas Papanikolaou. La draft de Clint Capela, pivot suisse aperçu à Chalon l’an passé peut également s’avérer intéressante, mais toutes ces transactions ne semblent pas d’assez haut niveau pour compenser intégralement les pertes de Chandler Parsons, Omer Asik et Jeremy Lin. Le management, qui aura sûrement perdu trop de temps sur les dossiers Carmelo Anthony ou Chris Bosh, pourrait bien se ronger les ongles désormais.

 

A suivre : James Harden, Dwight Howard, Trevor Ariza, Patrick Beverley

player photo Atchoum : Offensivement, James Harden sait tout faire : drive, catch and shoot, tir extérieur, création, fautes provoquées…. Difficile d’arrêter l’arrière lorsqu’il a la main chaude. En revanche, de l’autre côté du terrain, on peut se demander si le joueur porte la barbe afin d’éviter d’attraper trop froid suite aux nombreux vents qu’il prend défensivement. Et pourtant, Harden sait faire ! Rappelez-vous l’investissement qu’il mettait dans ce secteur de jeu lors de son début de carrière à OKC ! Est-ce dû au système de jeu de Kevin McHale ? Difficile à dire, mais cela reste crédible… Ce qui lui est reproché en tout cas, c’est son attitude jugée dédaigneuse, qui lui a fait beaucoup de tort cet été avec Team USA, même si avec 14,2 points par match, il en était le leader offensif. Ce qui finalement est plutôt encourageant est plutôt lié au discours de Coach K qui l’a côtoyé cet été. Selon lui, le barbu est un sacré bosseur… Ainsi, si le numéro 13 des Rockets veut bien axer son travail sur la défense cette saison, il pourrait vite présenter tout l’arsenal qui lui permettrait d’évoluer à un niveau de MVP.
player photo La colonne vertébrale : Difficile de trouver un support plus solide dans la raquette, au sein de n’importe quelle ossature des effectifs NBA. Ayant enfin retrouvé un sourire franc, depuis son arrivée dans le Texas, Dwight Howard a profité de la saison passée pour prendre ses marques avec ses nouveaux coéquipiers de Houston. Il faut dire, qu’il se devait de redorer son blason terni par le Dwightmare et sa saison cauchemardesque avec les Lakers, durant laquelle le pivot s’était plaint de façon récurrente de ses douleurs au dos (opéré en 2012). Affirmant être enfin à 100% aujourd’hui (ses playoffs 2013 à 26 points 13,7 rebonds et 2,8 contres de moyenne soulignent sa montée en puissance), Howard pourrait enfin redevenir le superhéros qu’il était à Orlando. Les fans des Rockets n’attendent que ça !
player photo Le vagabond : Sept équipes, et jamais plus de deux ans passés dans l’une d’entre elles. Voici de quoi ont été faits les dix ans de carrière de Trevor Ariza jusque là. Mais le vagabond aurait-il enfin décidé de se sédentariser ? Son retour aux Rockets (équipe qu’il a déjà connue durant la saison 2009-10) pourrait en être la preuve, au vu de son désir de quitter Washington, malgré son excellente saison sous le maillot des Wizards (14,4 points et 6,2 rebonds de moyenne). L’ailier aura ainsi la lourde tâche de remplacer Chandler Parsons, dans un profil différent. Véritable couteau-suisse, nul doute sur le fait qu’Ariza pourra rendre service dans tous les secteurs où le bât blesse dans le Texas, et son apport pourrait ainsi être précieux pour Kevin McHale. Même si le néo-Rocket ne présente peut-être pas tout le talent de l’actuel joueur des Mavericks, il pourra néanmoins faire parler l’expérience pour lui. Ceci pourrait être précieux en playoffs.
player photo Le molosse : Difficile de trouver un surnom plus adapté pour Patrick Beverley tant ses capacités à harceler son vis-à-vis, lui ont permis de faire de la défense sur l’homme, sa marque de fabrique. Devenu le cauchemar de Russell Westbrook, le meneur de jeu a réussi par sa ténacité a décrocher le poste de point guard titulaire des Rockets l’an passé, au nez et à la barbe (non, pas de barbe pour celui là), de Jeremy Lin. Maintenant que ce dernier est parti vers la Californie, le molosse aura d’autant plus de place pour s’exprimer. S’apprêtant à entamer sa troisième saison NBA, Beverley aurait passé l’été à bosser rageusement son jeu offensif. Un acharnement qui lui a valu les mots de « complètement barge », de la part de James Harden. Il serait ainsi peut-être judicieux que les deux joueurs passent plus de temps ensemble lors des entraînements, au vu de tout ce qu’ils pourraient mutuellement s’apporter… Kevin McHale le sait déjà sûrement…

 

Rotation envisagée :

PG

P.Beverley

I.Smith

N.Johnson

SG

J.Harden

J.Terry

T.Daniels

SF

T.Ariza

F.Garcia

K.Papanikolaou

PF

T.Jones

J.Adrien

D.Motiejunas

C

D.Howard

J.Dorsey

C.Capela

 

Avis de la rédaction :

Guillaume G (B ; élimination au premier tour des playoffs) :

A première vue, l’équipe semble diminuée. Même si Trevor Ariza compense bien le départ de Chandler Parsons, les départs de Jeremy Lin et Omer Asik laissent un vide dans la rotation. Cela dit, Daryl Morey a fait un recrutement intéressant. Si Jason Terry semble toujours capable de sortir du banc pour décocher quelques banderilles longue distance, la grosse expérience Euroligue de joueurs comme Joey Dorsey ou Kostas Papanikolaou sera forcément un atout pour Kevin McHale. Faire aussi bien que l’an passé semble donc un objectif à la portée des Rockets, et si Dwight Howard redevient Superman, pendant que James Harden se met à défendre, tout espoir est permis, tant l’effectif texan semble au moins sur le papier, capable d’inquiéter n’importe quelle autre équipe de la ligue. »

Christophe B (A- ; élimination en demi-finale de conférence) :

Après deux belles inter-saisons les Rockets ont connu un été 2014 très compliqué. Chandler Parsons, Jeremy lin et Omer Asik sont partis et la seule véritable recrue de l’été se nomme Trevor Ariza, très loin des Chris Bosh, LeBron James ou Carmelo Anthony qui faisaient rêver les dirigeants. Du coup la profondeur de l’effectif en prend un sacré coup ! Le 5 majeur est toujours très séduisant mais la rotation est très faible sur le papier. Du coup Kevin Mchale pourrait être obligé de tirer un peu plus sur ses titulaires que la saison passée et ça se payera à un moment ou un autre. Toutefois avec un Dwight Howard enfin en forme, un James Harden au moins aussi performant (qui sait il va peut-être se mettre aussi à défendre) et Trevor Ariza qui fera le job, tout comme Patrick Beverley, cela devrait le faire pour aller en playoffs et accrocher je pense une des quatre premières places. Le Thunder, les Clippers et les Spurs sont toutefois bien mieux armés et Houston ne pourra pas espérer entrer dans le dernier carré.

Clémentine F (B ; élimination au premier tour des playoffs) :

Trevor Ariza sort d’une super saison avec les Wizards, possède l’expérience du titre 2009 avec les Lakers et le talent pour faire oublier Chandler Parsons mais le recrutement reste léger. Correction, l’arrivée de Jason Terry renforce notablement le banc. Dwight Howard risque malgré tout  d’être un peu seul sous le cercle : il est avec Clint Capela le seul pivot pur de l’effectif texan. Terrence Jones a prouvé qu’il en voulait l’année dernière mais reste un peu court. La pile Ish Smith apportera du rythme en remplacement de Jeremy Lin à la mène tandis que Patrick Beverley devra se retenir d’insulter les systèmes tout pour l’attaque de Kevin McHale, qui permettront à James Harden d’en planter 30 par match. Déjà justes face à Portland en playoffs, ces Rockets ne semblent pas faire le poids face aux cadors de la Conférence Ouest ou même face à leurs rivaux historiques de Dallas pour cette saison 2014-2015. »

Raphaël L (C+ ; élimination au premier tour des playoffs) :

Drôle d’équipe que ces Rockets, devenus en un été un curieux mélange de superstars, de vieilles gloires (Dorsey, Garcia, Terry) et de jeunes n’ayant pas prouvé grand-chose. Une sorte de Thunder qui ne dit pas son nom, mais obsédé par la quête d’une troisième star, ce qui n’a pas été une franche réussite cette intersaison. La présence d’Howard et Harden devrait suffire, même à l’Ouest, à décrocher les playoffs, mais la marge de manoeuvre de Houston est limitée. Tout va dépendre du degré de progression des jeunes, qu’ils soient déjà installés (Beverley, Jones) ou encore en phase de découverte. Daryl Morey ayant la bougeotte, on le verrait bien dégainer un trade à un moment ou à un autre de la saison. Ou, pourquoi pas, virer un Kevin McHale bien peu inspiré dans son coaching. »

 

 

* Barème des notes :

A+, A, A- = équipes imaginées à plus de 55 victoires en saison.

B+, B, B- = équipes imaginées entre 45 et 55 victoires en saison.

C+, C, C- = équipes imaginées entre 30 et 45 victoires en saison.

D+, D, D- = équipes imaginées à moins de 30 victoires en saison.

3 réflexions sur “Preview NBA 2014-15 : Houston Rockets

  • thtriadou

    Essayer de "produire" des articles plus en lien avec GMT +1 en français.
    Concurrence BasketUsa Basketsession InsideBasket Trashtalk….. et medias sportifs generalistes ……

  • Basket Infos

    ?

  • yiiiit

    J'trouve dommage d'avoir perdu des bon joueur (lin, parsons, asik) cet ete juste pour Bosh qui est finalement resté a miami

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