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Comment Draymond Green et Kevin Love ont gagné leur guerre contre le surpoids

Pas 10 amandes, pas 18 amandes, 14 amandes. Kevin respecte tout à la lettre. S’il est censé manger toutes les deux heures, il se réveille, mange et retourne dormir. Rob McClanaghan, préparateur physique de Kevin Love

C’est en 2012 que l’intérieur des Cavaliers a décidé d’adopter un régime alimentaire orienté vers le végétal. Le joueur, qui a engagé un chef personnel lors de son transfert à Cleveland en 2014, avale 5 à 6 repas par jour. Au menu oeufs bio, poulet grillé, jus de betterave, ‘shredded wheat‘ au beurre d’amande, saumon ou encore shakes protéinés.

Le matin du match 2 des Finales NBA, les Cavs ont pris leur petit-déjeuner ensemble. Pancakes, gaufres et bacon pour tout le monde. Sauf Love.

Kev a mangé deux muffins au son de blé et une banane avec du lait écrémé. Il mange comme une grand-mère de 80 ans qui essaie de s’assurer d’être dans la norme. Richard Jefferson

En déplacement, Love fait souvent l’objet des moqueries de ses petits camarades lorsqu’il transporte son petit bento avec sa propre salade de kale et son poulet grillé pour éviter les collations d’après-match trop riches en calories.

Ils me regardent un peu bizarrement quand j’arrive avec mon sac Whole Foods ou quelque chose comme ça. Ce n’est généralement pas la meilleure chose à faire quand vous avez un groupe de coéquipiers qui va vous chambrer. Kevin Love

Les gens pensent que les athlètes peuvent manger ce qu’ils veulent parce qu’ils éliminent. Même dans les front offices, certains le pensent. J’ai été scié par le nombre de joueurs NBA qui achetaient des ailes de poulet à la salle avant un match ou qui vont chez Subway tard le soir après le match. Ils sont littéralement comme tout le monde. Dr. Mike Roussell, nutritionniste ayant travaillé avec de nombreux athlètes pros, dont Roy Hibbert

Si certains attendent d’avoir un certain âge avant de réellement faire attention à ce qu’ils mangent, Draymond Green s’y est lui pris très tôt dans sa carrière. Car s’il a été drafté aussi ‘bas’ en 2012 (35ème), c’était en partie à cause de son poids et de sa condition physique en-dessous de la moyenne.

Mais après sa saison rookie (2.9 points et 3.3 rebonds de moyenne en 13.4 minutes par match et 79 rencontres jouées), il perd 9 kilos en éliminant ce qu’il appelle les « mauvais glucides » de son alimentation. Dont ses bien-aimées tortillas de chez Vargas & Sons à Saginaw (Michigan). Plus léger, il a moins mal au genou et son endurance lui permet d’être plus lucide et de limiter les erreurs sur le terrain. Son coéquipier Andrew Bogut a lui perdu 10 kilos après le titre des Warriors en juin 2015 en éliminant les sucres raffinés.

Avant, je me moquais de ceux qui lisaient les étiquettes. Maintenant, je suis l’un d’entre-eux. Andrew Bogut

via ESPN

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