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Popovich sur Tony Parker: « Alors qu’il n’était pas cité parmi les meilleurs meneurs, il nous aidait à remporter des titres »

A 34 ans, cette saison Tony Parker affiche des statistiques bien loin de ses meilleures années mais il n’en reste pas moins un élément indispensable des Texans. Il est désormais dans un rôle de pur organisateur, lui qui a été un des meilleurs meneurs de la ligue et un des meilleurs joueurs, tout simplement. Le jeune rookie des Spurs, Dejounte Murray l’avait notamment pris comme un de ses modèles.

Je regardais beaucoup d’highlights de Magic Johnson parce que j’ai toujours aimé son côté flashy. J’aimais son style. Il avait énormément de swag dans son jeu avec ses passes aveugles, j’adorais ça. Quand j’étais au lycée et à la fac je regardais les Spurs parce qu’ils gagnaient et quand vous gagnez, vous passez toujours à la TV. Donc en grandissant j’ai beaucoup vu Tony jouer. A l’approche des playoffs je disais toujours à ma famille qu’il ne fallait pas écarter les Spurs parce qu’ils savent comment jouer le basket qu’il faut, basé sur les fondamentaux. Ils deviennent plus athlétiques, mais il y a toujours les fondamentaux. J’ai aussi beaucoup regardé Chris Paul, en gros tous les meilleurs joueurs qui étaient à la TV. Je regardais un mélange des meilleurs. Et c’est sûr, Tony est un des meilleurs à son poste.

Toutefois tous n’étaient pas du même avis quant à classer Tony Parker parmi les tous meilleurs meneurs comme l’explique Gregg Popovich

Je pense qu’il a toujours été un peu sous-estimé, sans aucun doute. Il y a même quelques années, lorsqu’il était plus jeune, les gens parlaient des meilleurs meneurs et ils ne le citaient pas, c’était presque systématique. Et lui était là à nous aider à remporter des titres. Il n’avait pas énormément le ballon entre les mains parce que nous essayions de le faire circuler. Il était un meneur de jeu qui ne pouvait pas contrôler seul le ballon comme beaucoup de ces gars le font. Donc ils faisaient des stats, et lui non. Mais il était très important pour faire en sorte que l’équipe soit organisée et pour s’assurer que tous comprenaient ce qui se passait. Il se souciait plus de ça que des stats et des récompenses. Cela me faisait toujours avoir un petit sourire narquois quand son nom n’était pas cité dans ces tops 5. Mais vous passez à autre chose. Cela n’affecte pas vraiment votre jeu ou la façon dont vous jouez. C’est juste un fait.

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Dans la NBA actuelle aucun meneur n’a son palmarès avec pas moins de 4 titres, et il fait déjà partie des meilleurs de l’histoire en termes de statistiques en playoffs. Toutefois il aura assurément la récompense ultime, celle d’entrer au Hall of Fame, un sujet que nous avions évoqué avec lui il y a quelques mois.

Via Bleacher Report

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