Evan Turner déjà nostalgique des Celtics ?

Parfois des deals fonctionnent en NBA, parfois moins. Cet été, Evan Turner s’est laissé convaincre par un énorme contrat des Blazers, laissant par la même occasion tomber des Celtics au sein desquels il se montrait épanoui. Alors que certains joueurs de Boston comme Isaiah Thomas ont déjà avoué que sa présence manquait au collectif, l’ancien d’Ohio semble peiner à trouver sa place dans l’Oregon. Il parait néanmoins très reconnaissant à l’égard de ce qu’ont pu dire ses anciens coéquipiers.

C’est vraiment cool. Çæ veut dire beaucoup pour moi. Je respecte cette équipe, je respecte l’organisation et sentir que c’est réciproque est une bénédiction. Pour vous dire la vérité, c’est un énorme compliment. C’était très difficile de les quitter. J’étais définitivement très à l’aise là-bas. J’ai connu des situations où les coachs ne comprenaient pas vraiment de quelle façon m’utiliser et des fois je n’ai jamais pu être dans la bonne position pour être à l’aise et avoir du succès. » Evan Turner

Il se défend néanmoins de ne pas être parti que pour les dollars.

J’étais très excité de la façon dont les Blazers ont terminé leur saison l’an dernier et évidemment le salaire était génial aussi. C’était un bon mix de deux choses. J’ai signé très vite, dès le premier jour. C’était cool, c’est fun et c’est excitant ! J’avais déjà été free agent une fois et ça n’avait été ni aussi fun, ni aussi lucratif. » Evan Turner

Aux Blazers maintenant de trouver comment utiliser les qualités de ballhandler d’Evan Turner qui, pour l’instant évolue dans un rôle d’ailier pur qui n’est pas le sien. Sans ça, l’ancien numéro 2 de la draft pourrait vite devenir définitivement nostalgique des Celtics au milieu de tous ses billets verts. De quoi peut-être regretter un peu les conseils donnés par son mentor Andre Iguodala…