Les Wizards n’ont « pas peur »; Bradley Beal : « C’est à ce moment là que les grands joueurs se réveillent »
Huitièmes à l’Est après une saison dans l’ensemble décevante bien que perturbée par la blessure de John Wall, les Washington Wizards affronteront les Raptors, premiers de leur conférence, au premier tour des playoffs. La série s’annonce compliquée pour les Wizards qui vont se mesurer à une équipe beaucoup plus régulière qu’eux. Mais comme on pouvait s’y attendre étant donné leur caractère, ça ne les effraie pas plus que ça.
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« Le fun commence maintenant. C’est à ce moment là qu’il faut passer un palier, monter en intensité. Nos gars doivent être unis, et nous allons entrer sur le terrain pour taper Toronto. Nous sommes impatients de jouer contre eux. Personnellement, je suis un peu soulagé de ne pas devoir jouer contre Philadelphie, l’équipe la plus en forme de la ligue. Nous ne voulons pas les rencontrer, nous n’avons pas les bons matchups contre eux. Nous avons fait deux victoires pour deux défaites contre eux mais ils sont l’équipe la plus forme ces temps-ci alors qu’ils n’ont même pas Joel Embiid. C’est un peu effrayant. On sait que la tâche sera compliquée. On sait qu’on peut aller sur le terrain et perdre un match des deux matchs dans leur salle, mais il faut absolument remporter le second. On revient ensuite à la maison avec les supporters derrière nous, et c’est là que le fun commence. Comme j’ai dit, nous n’avons pas la pression, nous sommes les outsiders. J’aime ça. » Jason Smith.
« John Wall est de retour, nous n’avons pas d’excuses pour ne pas faire le boulot. » Bradley Beal.
Beaucoup de confiance donc du côté des joueurs de la capitale. Trop peut-être même, puisque les Raptors ont quand même gagné 16 matchs de plus qu’eux sur la saison régulière. Sauf que les premiers de la conférence n’aiment pas vraiment jouer contre la bande à Bradley Beal et ne sont parvenus à remporter que deux des quatre matchs qui ont opposé les deux équipes.
« Nous n’avons pas joué avec John Wall contre eux. Nous n’avons pas peur d’eux, on les respecte. Il y a des aspects positifs dans cette saison. » Tomas Satoransky.
Bradley Beal attend en tout cas la confrontation avec impatience.
. Je suis plus qu’excité. C’est à ce moment là que les grands joueurs se réveillent et tout le monde essaie de se battre pour le même but. C’est toujours amusant et c’est à ce moment que ça devient vraiment intéressant. » Bradley Beal.
Attention toutefois à que toutes ces déclarations ne sur-motivent pas les Wizards en leur donnant envie de clore le bec de leurs adversaires.