Brooklyn Nets - NBAInfos NBA

Caris LeVert : « Je veux être All Star, mais j’ai le sentiment que ce n’est qu’une étape, par le terminus »

Caris LeVert était parti sur les bases d’une très grosse saison l’année passée. Après 14 matchs, l’arrière de 24 ans tournait à 18,4 points (48% aux tirs), 4,3 rebonds et 3,7 passes décisives. Seulement il s’est ensuite blessé à la cheville. Une blessure qui ressemblait à celle subie par Gordon Hayward il y a deux ans et qui laissait imaginer le pire. Finalement

« Quand j’étais par terre, je pensais que j’allais être indisponible pour un bon moment, au mois un an. Honnêtement, j’étais shooté aux médicaments. Je me rappelle juste que je me suis blessé, que je suis entré dans une ambulance, qu’ils m’ont remis ma cheville en place. Ensuite, j’ai atterri dans un lit d’hôpital dans le Minnesota et ils me disaient que c’était sans doute moins grave que ce qu’on pensait au début. Le truc dont je me souviens après, c’est d’être dans un autre hôpital, à New York. » Caris Levert.

Et effectivement, LeVert a pu retourner sur les terrains quelques mois plus tard seulement, victime « seulement » d’une dislocation du pied.

« Revenir et voir que je pouvais rejouer dans la même saison, c’était un miracle. Je ne le prenais pas pour acquis. J’aime tellement jouer que j’ai vraiment été touché quand c’est arrivé. C’était dévastateur. » Caris LeVert.

Par contre, sa belle dynamique était cassée, et le joueur a enchaîné quelques mauvais matchs.

« Je jouais très mal, comme je n’avais jamais joué. J’étais au fond du trou comme jamais. Je ne savais pas ce qu’il se passait. J’ai parlé à ma famille, à mes amis de ça et ils m’ont juste dit de rester concentré. Je savais que je n’allais pas renoncer, et j’ai fini par m’en sortir. » Caris LeVert.

Effectivement, l’arrière a peu à peu retrouvé ses sensations, jusqu’aux playoffs où il a réussi trois matchs à plus de 23 points.

« En playoffs, on peut voir où sont nos faiblesses et nos forces. On s’aperçoit d’à quel point nous sommes de bons joueurs, et j’ai le sentiment d’avoir été très très bon l’année passée. J’étais très calme pendant toute la série, je sentais que la foule n’avait aucun impact sur moi. J’étais juste sur le terrain, en train de jouer. En tant que joueur, il faut avoir de la confiance. Je pense que les playoffs m’ont donné cette validation. » Caris LeVert.

De belles promesses qui lui font penser que les Nets n’ont pas besoin de Kevin Durant pour réussir une grosse saison et associer une deuxième star à Kyrie Irving.

« J’ai toujours pensé que je pouvais être ce gars. Je suis rendu au point où maintenant, je peux contrôler à quel point je suis fort. Je vais me donner à fond chaque jour et voir où est mon plafond. Personnellement, je ne sais pas. Je n’aime pas me donner des limites. » Caris LeVert.

S’il estime avoir le niveau de jeu requis pour tenir ce rôle, LeVert est aussi persuadé d’avoir le caractère et la force mentale requise.

« J’aime les gros matchs, jouer à la télé dans des environnements intimidants. Je me surpasse dans ce contexte. J’ai le sentiment que l’année dernière, nous étions une bonne équipe, mais les spectateurs ne l’ont pas vu, parce que nous ne passions pas beaucoup à la télé et que personne ne regardait vraiment les Nets. Cette saison, avec Kevin Durant, Kyrie Irving et DeAndre Jordan, les gens vont naturellement faire plus attention à nous. Je suis un compétiteur, donc j’aime donner mon maximum quand il le faut. J’essaie de devenir le meilleur joueur possible, c’est ce que j’attends de moi. Je veux tout ça, je veux des responsabilités. Cette année devrait être fun.  » Caris LeVert.

Mais avant d’être une star, il faut participer au All Star Game. Et cette ligne manque encore sur le CV de l’arrière.

« Si je ne m’étais pas blessé, j’aurais fait partie des gars qui pouvaient y aller. Mais les choses arrivent pour une raison. Ce coup-ci, c’était probablement pour me rendre encore plus affamé et me donner du recul sur beaucoup de choses. Je suis impatient d’attaquer cette saison. Je veux être All Star, mais j’ai le sentiment que ce n’est qu’une étape, par le terminus. Je veux faire beaucoup plus pour ce sport, je n’aime pas me donner de limites. C’est important, mais je ne veux pas m’arrêter là. » Caris LeVert.

Pour l’aider à atteindre ce statut, LeVert sera cette saison entouré des meilleurs. Même si D’Angelo Russell et Spencer Dinwiddie sont de bons joueurs, aucun n’a le talent ni l’aura qui entoure les deux nouveaux coéquipiers de LeVert, Irving et Durant

« Ces deux-là en particulier sont des gars que j’ai beaucoup regardés pendant des années pour essayer d’imiter leur jeu. La façon dont ils approchent les matchs réfléchissent sur le terrain… Entendre ces gars te féliciter est génial pour quelqu’un comme moi qui progresse encore chaque jour. » Caris LeVert.

Via The Athletic.

Voyages NBA : vous voulez partir à New York, Los Angeles ou Boston ? Il reste encore des places !

Laisser un commentaire