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Myles Turner : « Je n’étais clairement pas très chaud pour jouer au départ »

Parmi les joueurs NBA, Myles Turner faisait partie de ceux qui hésitaient à reprendre la saison à Orlando. Tout simplement parce que son père était atteint du coronavirus et était en quarantaine, dans son lit, à Dallas. Il va aujourd’hui mieux, mais cet épisode a secoué le pivot, qui a pu voir de très près la maladie, étant donné qu’il a choisi de rentrer chez ses parents à la fin de la saison.

« J’étais aux premières loges, j’ai vu comment ça affectait ma famille et je ne peux même pas imaginer comment ça a affecté d’autres familles. Je n’étais clairement pas très chaud pour jouer au départ, et j’ai toujours des questions à ce sujet, mais on m’a donné des réponses pour la plupart. » Myles Turner.

Le pivot de 24 ans a aussi été très touché par le décès de la mère de Karl-Anthony Towns. Les deux pivots n’ont qu’un an d’écart et se sont croisés à de nombreuses reprises lors d’événements AAU. Leurs deux familles se connaissent donc très bien.

« Cet événement a impacté ma famille. KAT est très proche de la sienne, autant que moi de la mienne. Si j’avais perdu mon père à cause de ce virus, je ne peux pas vous garantir que je serais assis ici en train de vous parler en ce moment. » Myles Turner.

Le pivot était donc logiquement assez effrayé par la possibilité d’être lui-même contaminé, mais le temps a passé, le plan de la NBA pour garder tout le monde en bonne santé l’a convaincu et son esprit de compétition s’est réveillé.

« Je joue au basket pour vivre. Ça me permet de penser à autre chose dans des moments comme ça, et j’essaie de gagner un titre en plus. Avec ce point de vue là, je suis très motivé. » Myles Turner.

Même si les conditions ne seront pas optimales pour être le plus performant possible, entre la quarantaine imposée, les tests quotidiens et les matchs sans supporters.

« Ça vous sépare du monde d’une certaine manière. On est habitué à voyager, à jouer dans des salles remplies… C’est un autre obstacle, que l’on va devoir surmonter. Je pense que ça va être surtout une question de mental. » Myles Turner.

Pour continuer de s’entrainer pendant qu’il était enfermé chez lui, Turner a choisi le système D, en se fabricant lui-même un terrain de basket dans le garage de ses parents.

À noter que Turner fait aussi partie des joueurs qui prennent le plus position en faveur des manifestations Black Lives Matter, et qu’il n’est pas d’accord avec ceux qui affirment que la reprise de la NBA va détourner l’attention du public.

« Le basket va être une échappatoire pour moi. Je vais pouvoir aller sur le terrain sans m’inquiéter de ce qu’il se passe dans le monde. Quand je vais être de retour dans ce monde, je vais pouvoir utiliser la plateforme de la NBA pour apporter du changement. Pour ce qui est du basket, je joue par amour de ce sport et la pureté du jeu. Je suis arrivé à cette conclusion et je suis en paix avec ma décision de jouer à Orlando. Mais je ne suis pas satisfait des changements qu’il y a actuellement. Il y a encore beaucoup de boulot à faire dans ce domaine. » Myles Turner.

Turner tourne cette saison à 11,8 points et 6,5 rebonds par match, et était monté en puissance sur les trois dernières rencontres avant la suspension, affichant 15,7 points, 9,7 rebonds et 3,7 contres.

Via NBA.com. 

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