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Killian Tillie : « Je pense que je peux jouer de façon très similaire à Danilo Gallinari »

Après 4 années passées à Gonzaga, 4 années malheureusement marquées par ses nombreuses blessures, ce qui a retardé sa progression et son inscription à la draft, le Français Killian Tillie est attendu au second tour de la draft. Sur le talent, il a sans aucun doute sa place au premier tour, mais au vu de son âge (22 ans) et de son historique de blessures, les franchises sont sans doute un peu réticentes à utiliser un premier tour de draft. Lors des entretiens qu’il a eus, il a tenté de rassurer les équipes à son sujet lorsqu’il évoquait ses forces.

« Je peux faire un peu tout sur le terrain, offensivement et défensivement. Je joue super dur, je plonge sur le parquet, je fais toutes ces petites choses. Je viens d’un programme qui gagne. Je vais vouloir gagner en NBA aussi et je vais apporter une mentalité de gagneur à l’équipe. J’ai très vite rebondi après mes blessures. J’ai beaucoup de routines en place au quotidien pour m’aider à rester en bonne santé. Je ne pense pas que ce sera un souci pour le futur. » Killian Tillie

Sous la direction de Mark Few à Gonzaga, malgré les blessures, sa progression depuis son arrivée aux États-Unis a été excellente.

« Il m’a donné confiance dès le premier jour, il a cru en moi. La façon dont il parle, le fait qu’il disait que j’aidais l’équipe, ça m’a vraiment aidé. Il m’a dit de ralentir le jeu, de jouer à mon propre rythme, et c’est comme ça que je joue. Lui et Tommy Lloyd m’ont aidé avec mon dribble et après ma première année j’étais bien plus patient. Je jouais à mon propre rythme et j’ai crée plus de jeu en perdant moins de ballons. » Killian Tillie

Il débarque à la draft avec une grande force et une arme recherchée chez les intérieurs : le shoot extérieur. À Gonzga il a shooté à 44.4% de loin (106/239), impressionnant.

« Mon shoot m’a énormément aidé. J’ai bossé dessus lors de ma première année parce qu’il n’était pas très bon à l’époque. Il était moyen, mais désormais c’est plutôt pas mal. Je suis confiant. Je prends plus de shoots. Je travaille pour dégainer plus vite. Mais ça m’a vraiment aidé parce que mes adversaires doivent défendre sur moi à l’extérieur et ça écarte le jeu. Ça m’aide à driver plus aussi. Nous jouions beaucoup de pick & pop à Gonzaga. Nos meneurs de jeu étaient excellents pour me trouver dans ces situations et c’est devenu un de mes shoots favoris. » Killian Tillie

Quant à ses modèles, il cite notamment Boris Diaw, connu pour son playmaking, un secteur où Killian est au-dessus de la moyenne pour un intérieur.

« J’adore Boris Diaw et j’aime la façon dont il jouait. J’adorais son playmaking, puis il pouvait aussi shooter un peu. Il est venu voir un de nos matchs à Salt Lake City. Je l’ai rencontré et c’était vraiment génial. C’était super de lui parler un peu. Mon frère (Kim) en fait aussi partie. Puis un de mes joueurs préférés qui n’est pas Français, c’est Danilo Gallinari. Je pense que je peux jouer de façon très similaire. » Killian Tillie

Kim a notamment eu un rôle important :

« Je regarde beaucoup de ses matchs, presque tous. Quand il est allé à la fac aux États-Unis (Utah), c’est ce qui m’a donné envie d’y aller aussi. Il a toujours été une source d’inspiration et je prends beaucoup de choses de son jeu, à chaque fois que je le regarde. Puis à chaque fois que j’ai une interrogation sur quoi que ce soit, il est là. Il m’a beaucoup aidé pour bosser sur mon corps et ma technique. Il a tout connu. Il a fait les JO, joué en NCAA, l’Euroleague. Ça aide vraiment d’avoir un frère comme ça. » Killian Tillie

À voir qui pariera sur Killian, peu importe la place, il aura des atouts à faire valoir pour se faire une place en NBA.

Via Hoopshype

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