Andrew Bogut n’a toujours pas digéré les finales 2016 : « Le sentiment que LeBron regardait où j’étais sur le terrain »
En terminant la saison 2015/2016 avec un bilan de 73 victoires et 9 défaites au moment d’attaquer les playoffs, les Warriors sont entrés dans l’histoire, en réussissant la meilleure saison régulière de tous les temps. Sauf qu’ils se sont écroulés derrière en Finals, et n’ont pas remporté le titre alors qu’ils menaient 3 à 1 contre les Cavaliers. Ce qui fait encore mal à Andrew Bogut;
« C’est nul. On n’a pas pu mettre la cerise sur le gâteau, et personne ne parle de cette saison comme un exercice réussi alors que statistiquement c’était une saison historique. Vu comment ça s’est terminé, les circonstances… Il faut donner du crédit à Cleveland. C’est la beauté des séries en sept matchs nan ? Je suis encore un peu amer aujourd’hui, donc j’apprécie de ne pas trop en parler. » Andrew Bogut.
En plus du réveil des Cavaliers, les Warriors ont dû faire sans Draymond Green, suspendu, pendant une rencontre, et ils ont en plus vu Bogut, alors leur pivot titulaire, déclarer forfait pour le reste de la série lors du match 5 à cause d’une blessure au genou.
« Le momentum peut très vite changer de camp. Ils ont vu que ça avait commencé avec la suspension de Draymond, et ensuite je me suis fait mal au genou. Mais oui, le momentum a changé d’équipe après ça. » Andrew Bogut.
Lors des quatre premiers matchs, l’intérieur ne tournait qu’à 4 points, 3 rebonds et 1,8 contre en 13 minutes de moyenne, mais son impact allait bien au-delà des statistiques. Il défendait dur et donnait le ton pour son équipe, tout en créant des espaces en attaque avec ses écrans.
« J’avais le sentiment que je faisais une bonne série. J’avais été mauvais lors des précédentes Finals, mais cette fois-ci je m’étais dit que j’allais mieux faire. Défensivement, j’étais bon. Je m’assurais de floater autour de la raquette et de ne pas laisser LeBron James réussir des paniers faciles. Soit je le contrais, soit j’arrivais très tôt devant lui et il devait soit passer la balle soit réussir un floater. Sinon, je le dégommais. Parfois, j’avais le sentiment qu’il regardait où j’étais sur le terrain. En attaque, je faisais mon boulot en attrapant quelques passes lobées, en mettant des claquettes… J’avais le sentiment de bien jouer. » Andrew Bogut.
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