Stratégie payante pour les Knicks face à Zion Williamson : « Quand vous affrontez des joueurs spéciaux, il faut des règles spéciales »
Après les Lakers lundi, Julius Randle retrouvait une autre ancienne équipe, les Pelicans. Et une nouvelle fois le All-Star a fait souffrir son ancienne team, auteur d’un très gros match avec 32 points à 5/8 de loin, 8 rebonds et 5 passes. Mais il assure que si face aux Lakers il était surmotivé, ce match face à NOLA n’avait pas de saveur particulière.
« J’entoure toujours les matchs contre les Lakers, je sais toujours quand nous les jouons. Mais autrement contre mes autres anciennes équipes, il n’y a jamais de motivation supplémentaire. J’ai passé des très bons moments dans cette ville, je me suis éclaté. » Julius Randle
Il a mené les siens à la victoire avec l’aide d’Alec Burks, prenant le dessus sur Zion Williamson, dans un gros duel.
« C’est un matchup difficile. Il est toujours agressif, il va dans la raquette, finit bien, et quand la défense se resserre, il trouve ses coéquipiers. Il ne force vraiment rien. C’est un défi de jouer contre lui. Il faut lui montrer beaucoup de joueurs. C’est en quelque sorte comme défendre sur Giannis. C’est un travail d’équipe, et il faut essayer de l’isoler. » Julius Randle
Le jeune ailier a lui signé 25 points à 10/19, 8 rebonds, 7 passes et 2 contres, mais les Knicks ont réussi à le limiter au meilleur moment. Il a inscrit seulement 4 points lors des 19 dernières minutes. Il a buté sur un mur de défenseurs. La stratégie des Knicks était claire, lui empêcher l’accès à la raquette en étant en surnombre devant lui. Il s’est souvent retrouvé face à des prises à deux et à trois près du cercle.
« Quand vous affrontez des joueurs spéciaux, il faut des règles spéciales. Le truc c’est que c’est un mec qui met des paniers. Très souvent vous pensez l’avoir bien stoppé, mais il arrive à trouver une solution. Il sait comment utiliser son corps, il se crée de l’espace et shoote, puis il a un second saut très rapide et il arrive à suivre ses tirs ratés, donc ça met une énorme pression sur la défense. » Tom Thibodeau
« C’est un sacré morceau, donc il a fallu mettre le plus de joueurs possible devant lui, tout en essayant de couvrir sur les shooteurs. Mes coéquipiers ont fait du super boulot, ils ont été présents, ils m’ont aidé, et ensuite ont fait l’effort supplémentaire pour ressortir sur les shooteurs et leur rendre la tâche difficile. » Julius Randle
Zion a shooté à seulement 1/4 en dernier quart, et a essayé de ne pas forcer.
« Il y a 4 ou 5 défenseurs près de la raquette. Donc il y a 2 ou 3 joueurs qui doivent être ouverts. J’essaye de me créer des opportunités, mais au bout du compte il faut trouver un coéquipier ouvert. » Zion
Le souci c’est que ses coéquipiers n’étaient pas dans un grand jour et NOLA a inscrit seulement 17 points en dernier acte. Ils ont shooté à 5/18 dont un 0/8 de loin. Brandon Ingram a rentré seulement 2 de ses 7 tentatives et James Johnson aucune des 3.
Via The Athletic