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Endy Miyem : « On s’était dit qu’on n’allait pas perdre ce soir »

Il a fallu attendre les dernières secondes pour connaître l’issue du match, mais les bleues ont tenu jusqu’au bout face à leur bête noire, l’Espagne. Après avoir compté jusqu’à 14 points d’avance, elles ont vu les Espagnoles revenir et même passer devant à l’entame du money time. Money time qu’elles ont mieux géré avec notamment un shoot capital de Marine Johannès.

« Ça a été super dur, on est allées le chercher, avec ce qu’on a là (elle montre son cœur) de toute façon des quarts de finale c’est toujours très accroché et on a tenu, » confie Endy Miyem. « On est vraiment restées concentrées. J’entendais Marine Johannès répéter : ‘On ne perd pas, on ne perd pas.’ On s’était dit qu’on n’allait pas perdre ce soir. On dit toujours que contre l’Espagne quand ça comptait on n’était pas capables de les battre et là on avait vraiment à cœur de montrer que non, ça allait se finir autrement. »

« C’est vraiment des matchs très durs, » ajoute Marine Johannès. « Contre l’Espagne, on sait comment ça se passe. Je pense que depuis 2 matchs on joue vraiment bien en équipe. On savait qu’on était prêts pour ce match, après ça reste l’Espagne, on ne sait jamais ce qui peut arriver. C’est vraiment bien, on a su rester focus jusqu’à la fin du match. On a respecté les consignes et je pense qu’on a fait un bon match.

Les bleues avaient systématiquement perdu les dernières confrontations importantes face aux Espagnoles, et forcément cette victoire est encore plus belle.

« Ça fait vraiment du bien, » déclare Endy Miyem. « On revient vraiment de loin, il fallait qu’on prenne du plaisir et qu’on continue à jouer notre jeu, celui qu’on a réussi à développer face au Nigéria et aux États-Unis. Il y avait de l’écart, mais forcément ça allait revenir, mais on a tenu bon. »

« C’était terrible, » concède Valérie Garnier. « Mais ça ne peut se passer que comme ça pour un France – Espagne en quart de finale des Jeux Olympiques. Ça se joue à peu. On resté devant, et on a eu des moments de faiblesse, mais on a su rester debout et c’est ce que j’avais demandé aux filles. Elles ont respecté le plan, elles sont restées enthousiastes, elles ont eu de l’envie, de la volonté, c’est top. »

Désormais, rendez-vous vendredi à 13h face au Japon, la revanche de la déconvenue du premier match de poule.

« On voit quand même toute la force du Japon, » confie Valérie Garnier au sujet du parcours surprenant du Japon. « C’est une demi-finale, donc on sait que c’est un match pour aller en finale. Je pense qu’elles vont un petit peu savourer et très vite on va switcher pour se préparer pour le match contre le Japon. »

« J’aimerais bien qu’on prenne notre revanche, déclare Endy Miyem, « l’avantage c’est qu’on a les a déjà jouées, on les connait, on sait de quoi elles sont capables. Nous aussi on a évolué, on a grandi depuis ce match-là, donc à nous de tirer les leçons de ce qui s’est passé et d’essayer de forcer l’issue de ce France – Japon.

« On se souvient de ce premier match, ça n’a pas été évident. On a encore demain pour travailler et on enchaînera sur le Japon. » Marine Johannès

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