Donovan Mitchell : « Je ne dirais pas que nous paniquons, mais c’est énervant »
Le Jazz réussit décidément bien au Heat de Miami, qui a encore une fois fait souffrir les Floridiens, la seconde en fois en une dizaine de jours. Si le score final de 111-105 laisse croire que cela a été serré, les hommes d’Erik Spoelstra ont juste une nouvelle fois laissé revenir leur adversaire sur la fin puisqu’ils ont compté jusqu’à 27 points d’avance. Encore une fois, Spoelstra aimerait bien s’éviter des petites frayeurs alors que le dernier quart s’est conclu sur le score de 36-16, avec notamment un 24-4 qui a mis Utah à seulement 4 points à 14 secondes du buzzer.
« Nous devons continuer de progresser dans ces situations, » déclare Erik Spoelstra. « Défensivement nous n’avons pas été bons dans ces 6 dernières minutes, nous avons essayé de nous accrocher. Il aurait juste fallu 3 stops de suite durant ces 6 minutes pour que le match soit plié. Mais les avons laissé sans cette scorer et ils ont gardé espoir. »
Mais si on occulte ces 7 dernières minutes, la prestation du Heat a été excellente. Ils ont mis en grande difficulté la défense du Jazz en affichant pendant longtemps plus de 50% au tir et au final un 13/33 de loin.
« Tu ne peux pas défendre pendant 21 ou 22 secondes puis commettre une erreur de communication ou te relâcher une seule seconde face à eux parce qu’ils ont de super joueurs pour couper, qui coupent avec détermination, et de super passeurs, et ils se retrouvent avec des layups, » explique Mike Conley. « Ca peut être un peu décourageant quand tu fais une bonne action, que tu les prives de beaucoup d’options, mais qu’ils finissent par trouver un moyen de scorer. »
« La façon dont ils jouent, ils vous épuisent sur chaque possession », explique Rudy Gobert. « Si tu défends pendant 20 secondes, et que derrière en attaque nous prenons un shoot en 3 secondes – même si nous voulons ces shoots – si nous nous précipitons et que nous prenons ces shoots, eux ils ne défendent que pendant 3 secondes, et nous nous devons revenir en défense pour défendre pendant 20 secondes. Il faut le faire, mais sur la durée du match, c’est plus épuisant. »
Après un excellent début de saison, le Jazz en est désormais à 4 défaites en 5 rencontres.
« Je ne dirais pas que nous paniquons, mais c’est énervant, » confie Donovan Mitchell. Je pense que ce serait plutôt le mot que j’utiliserais. C’est énervant parque nous nous connaissons, nous savons ce que nous faisons. C’est le moment pour nous d’aller sur le terrain et de le faire. »
Le Jazz aura l’occasion de se remettre sur le droit chemin avec la réception des Sixers, décimés, dans deux jours.
Via Deseret News