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Evan Fournier à propos de Derrick Rose : « Je ne pensais pas qu’il était encore si rapide »

Dans un Q&A avec le journaliste du New York Post Steve Serby, Evan Fournier s’est livré sur différents sujets dont celui de côtoyer au jour le jour l’ancien MVP Derrick Rose, dont il est le coéquipier aux Knicks depuis le début de saison.

« – Qu’as tu appris à propos de Derrick Rose en dehors du terrain ?

– Qu’il était quelqu’un de spirituel.

– De quelle manière ?

– Sa façon de parler, il est toujours avec ses livres, en train de lire quelque chose. Il a une énergie différente du reste d’entre nous dans l’équipe. Ça se voit qu’il est vraiment spirituel. C’est peut-être parce qu’il a traversé beaucoup de blessures et de moments difficiles, et il s’est trouvé. C’est super de le côtoyer.

– Et sur le terrain ?

– Je ne pensais pas qu’il était encore si rapide. Il est encore très, très rapide.

– Tu te souviens du jeune Derrick Rose ?

– Quand je suis arrivé en NBA, c’était l’année de son retour, et après trois matchs il s’est explosé le genou. Andre Miller me disait que personne ne pouvait défendre sur lui, mais genre personne. »

Le début de saison est bien compliqué (11-12, 11e place de la conférence Est à l’heure actuelle) pour les Knicks et le Français, qui tourne à 13.3 points à 41.6%, 2.8 rebonds et 1.7 passe par match dans sa nouvelle équipe. Mais l’ancien poitevin en a vu d’autres.

« Je pense qu’il y a eu deux moments dans ma vie où ça a été vraiment dur pour moi. Quand je suis passé pro d’abord, car on ne va pas à l’université en France, on passe pro. Et je suis passé pro très tôt, j’avais 17 ans. J’ai décidé de vivre seul et je devais tout faire tout seul, avec deux entraînements par jour, faire à manger, le ménage, la lessive, tout ça. J’étais un gamin qui jouait contre des hommes. Ça a été extrêmement dur au début. Et la deuxième fois je dirais que c’est quand je suis arrivé aux États-Unis pour la première fois, donc quand j’étais rookie à Denver. Je ne connaissais pas bien la langue, je ne connaissais pas grand chose du tout en fait… j’étais un gamin maigrichon venu de France, qui ne jouait pas beaucoup au début, donc j’ai vraiment dû me débrouiller pour jouer, gagner des minutes, me renforcer physiquement, apprendre une nouvelle langue et une nouvelle culture… C’était difficile. » Evan Fournier

via New York Post

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