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Rudy Gobert : « Si ça avait été quelqu’un d’autre, j’aurais réagi de la même façon »

Après les critiques des Wolves à l’encontre du Jazz et notamment de Rudy Gobert il y a quelques semaines alors qu’ils avaient pris une leçon, on attendait ce match entre les deux franchises cette nuit. Cela a été moins simple pour le Jazz, privé de Mike Conley et Joe Ingles, puisqu’à 10’47 du terme les Wolves étaient aux commandes.

Le Jazz a alors haussé le ton des deux côtés du terrain pour passer un terrible 22-0 !

« Notre défense en dernier quart a vraiment haussé le ton et c’était en grande partie du à notre capacité à prendre des rebonds,  » déclare Quin Snyder. » J’ai trouvé que nous avions bien exécuté en attaque avec ce groupe qui n’a pas beaucoup joué ensemble. Et nous avons fait des stops, ce qui nous a permis de courir et de réussir des choses en transition. »

Ce 22-0 a notamment été marqué par un gros contre de Rudy Gobert sur Patrick Beverley, qui avait un des Wolves à vivement critiquer le Français.

Le triple défenseur de l’année a réfuté toutefois l’idée d’une motivation particulière face à Beverley

« Je joue toujours avec émotion, » confie Rudy, auteur de 14 points à 3/7, 16 rebonds et 4 contres. « C’était un bon. C’était un moment clé de la rencontre. Nous jouions très bien. Nous étions sur un run. C’est un contre qui était cool. Si ça avait été quelqu’un d’autre, j’aurais réagi de la même façon. »

Mais l’homme du match c’est clairement Donovan Mitchell. De retour après deux matchs de repos en raison de douleurs au dos, il était visiblement bien remis. Il a fait passer une très mauvaise soirée à la défense du Minnesota avec 39 points à 12/21 dont 6/11 à 3-pts, 6 rebonds et 5 passes.

« Quand vous regardez la saison dernière la façon dont ils défendaient sur nous, en jouant physique, ça nous donnait des difficultés, » explique Donovan Mitchell. « Cette saison nous arrivons à combattre ça, à aller sur la ligne des lancers et à continuer de jouer avec force et en accélérant le jeu. Nous avons vraiment fait du bon boulot collectivement pour leur mettre la pression. »

Mitchell était toutefois mécontent de lui et de son unique lancer-franc raté, qui aurait pu lui permettre d’atteindre les 40 points pour la première fois de la saison.

« Je voulais arriver à 40. Ce n’est pas un secret que je voulais y arriver. Mais ce n’est pas arrivé. Si je mets ce lancer-franc c’est bon. Donc c’est vraiment ma faute. » Donovan Mitchell

Via Jazz.com

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