Duncan Robinson commence à se faire à l’idée : « C’est un challenge »

Titulaire 67 matchs la saison dernière, Duncan Robinson s’est fait piquer sa place dans le cinq du Heat par Max Strus fin mars, deux semaines avant la fin de la saison régulière. Totalement sorti de la rotation à partir du second tour des playoffs, il avait ensuite eu quelques minutes ici et là pendant les finales de conférence Est. Sur les 32 premiers matchs de la saison 2022-23, il sort désormais du banc dans un rôle qui fluctue selon les match, les besoins de Miami à 3-points et les blessés. Et à quatre reprises, il n’a pas été appelé par Erik Spoelstra malgré sa disponibilité.

« C’est un challenge. Rien que je ne puisse pas surmonter je pense. Il faut simplement continuer à se faire à l’idée que les choses vont être différentes selon les jours, et je commence à y arriver. C’est OK. Tu participes à quelque chose de plus grand que toi, ça fait partie de ça. »

Strus en difficulté de loin depuis 10 matchs (17/70 : 24.3%) et 3 titulaires à l’infirmerie, Robinson a joué 36 minutes en sortie de banc – son record en saison – mardi dans la défaite contre les Bulls. Cela fait même 4 matchs d’affilée qu’il joue au moins 20 minutes, l’équipe ayant un gros besoin sur le shoot extérieur avec son 34.3% (23e équipe NBA) en saison. Sur ces 4 rencontres, Robinson a shooté à 13/37 de loin, soit 35.1% de réussite.

« Duncan continue à se tenir prêt. Parfois quand tes minutes ne sont pas régulières, ce n’est pas facile. Mais il est costaud mentalement. On sait ce qu’il va nous apporter, et c’est important de savoir qu’on peut compter sur lui. » Erik Spoelstra

Encore 8 tirs à 3-points réussis et l’ancien de Michigan deviendra le joueur ayant rentré le plus de 3-points dans l’histoire de la franchise, devant Tim Hardaway (806).

« Chaque fois que tu as l’opportunité d’établir un record, tu veux la saisir, surtout dans une organisation comme celle-ci, avec de grands joueurs, de grands shooteurs. Donc j’ai un œil dessus, c’est certain. »

Samedi à Mexico City, Robinson, dans la 2e année d’un contrat de 90 millions de dollars sur 5 ans,  avait rentré deux 3-points et délivré 3 passes décisives en jouant l’intégralité du 4e quart-temps.

« Je sais que les coachs sont prêts à s’ajuster et s’adapter si j’en rentre quelques-uns et que je suis dans le rythme, en m’incluant davantage dans les systèmes ou en me donnant plus le ballon. »

via Miami Herald