La mère de Tony Snell est une personne autoritaire

Reprenons les faits. L’an dernier, Tony Snell terminait sa troisième saison NCAA à New Mexico. Prêt à passer pro, son coach de l’époque, Steve Alford, ne l’était pas. C’est pourquoi, selon le ChicagoSide, il a organisé une réunion avec le joueur et sa mère pour parler d’avenir. Voila ce qu’en a retenu cette dernière :

« Alford est un control freak, il était complètement furieux que je puisse soutenir Tony envers ses projets de NBA. Nous nous sommes lancés dans le concours de celui qui crierait le plus fort, m’ordonnant carrément de lui interdire son inscription à la draft, me répétant en boucle « et s’il n’est pas pris ?? ». Tout d’abord j’ai l’habitude d’être une femme positive. Je suis très croyante. Je crois en la prière. Je connais Tony depuis sa naissance, et peu importe s’il était pris au premier, au deuxième tour ou s’il devait aller en Europe. Il fallait qu’il tente sa chance. . Je lui ait même dit mother f*****. Je sais que ma décision était un pari, un gros pari. Mais ça nous allait aussi le deuxième tour ou l’Europe. »

Tony Snell ne sait pas aujourd’hui si la position de son ancien coach était réellement pour protéger son joueur, ou si ce jour-là, il ne voulait simplement pas se séparer du meilleur joueur de son équipe.

« Je n’en ai aucune idée. C’est une question dont on n’aura jamais la réponse, mais il a fait ce qu’il a fait et je lui souhaite quand même le meilleur. »

Drafté au 20e choix de la dernière draft, Snell s’éclate à Chicago, surtout depuis le départ de Deng. L’arrière tourne effectivement à 7,3 points en 23 minutes de temps de jeu moyen sur les quinze derniers jours. Pas si mal pour un rookie !