Damien Inglis optimiste sur son futur à Milwaukee
Premier choix du second tour par Milwaukee, Damien Inglis (2,01m) aurait pu espérer mieux s’il ne s’était pas cassé le pied lors d’un workout à Oklahoma City avant la draft. Peu importe, le jeune Français qui évoluait encore à l’INSEP à la fin de la saison 2013 compte mettre toutes les chances de son côté pour réussir dans le Wisconsin.
Le Milwaukee Journal Sentinel s’est intéressé de plus près à l’ancien Roannais avant son rapide retour en France. Avant de commencer le basket à 9 ans, il était d’ailleurs plutôt fan de foot.
Je suis un grand fan de foot. Mon cousin jouait au basket et il m’a emmené dans une compétition street ball. J’ai commencé à jouer et à aimer ça.
Inglis a connu sa première année en PRO A la saison dernière (27 matchs, 15 minutes par match, 4,6 points et 3,6 rebonds de moyenne). Arrivé en France métropolitaine de sa Guyane natale à l’âge de 14 ans, il a dû rapidement s’adapter.
C’est difficile. Mais après un moment, quand vous réalisez que vous pouvez y arriver, c’est là que je me suis vraiment concentré sur le basket. Ma première année au sein d’une équipe professionnelle était très bien. Même si mon équipe a été reléguée, j’ai passé une bonne année. J’ai joué contre de bons joueurs. C’était une excellente expérience pour moi.
Bientôt débarrassé de sa botte de protection (qu’il porte depuis 6 semaines), il est revenu sur la draft :
J’étais surpris mais tellement content d’être choisi par Milwaukee. On était devant la télé en attendant d’entendre mon nom. Quand c’est arrivé, tout le monde a bondi. Enfin, travailler dur paye. Les Bucks ont une jeune équipe et je suis tellement heureux de faire partie de ce projet. Ça me va. Je prends. Trente et un c’est parfait. Surtout avec les Bucks qui essaient de construire un futur, en faire partie c’est super. J’ai participé au Hoop Summit et tout le staff de l’équipe était là. Je n’ai pas eu un super match avec des stats dingues mais j’ai montré de bonnes choses à l’entraînement. C’est pour ça qu’ils m’ont choisi.
Mon jeu tourne autour de la polyvalence. J’essaie d’être un all-around player. Ma force première est peut-être le rebond. La défense, passer le ballon. C’est ce que je peux apporter à l’équipe aujourd’hui. Je dois travailler sur ma prise de décisions, mes shoots. Je suis entre de bonnes mains. J’ai coach Kidd et l’organisation des Bucks.
L’ailier espère désormais signer rapidement son contrat avant de rentrer en France et de revenir fin août ou début septembre aux États-Unis.
Ensuite je reprendrai le basket, enfin, après un été sans jouer. Le basket me manque.