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Preview NBA 2014-15 : Cleveland Cavaliers

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Bilan de la saison dernière :

(33v-49d) – Autour d’un Kyrie Irving qui se devait de prendre les responsabilités d’un franchise player, les Cavaliers n’ont pas réussi à faire mieux que de décrocher la 10e place de la conférence Est. Pas de playoffs donc, pour cette équipe qui a du faire avec les soucis dans le vestiaire, dont Dion Waiters semblait en grande partie responsable. Mike Brown a montré qu’il avait eu beaucoup de difficultés à gérer les égos, et le court passage d’Andrew Bynum dans l’Ohio a encore accentué ces complications, au sein d’une attaque qui donnait souvent l’impression de s’enliser face aux fortes défenses adverses. Malgré une base de jeunes prometteuse et des arrivées en cours de saison qui auraient pu se montrer intéressantes (Luol Deng, Spencer Hawes), l’exercice 2013-14, fut donc clairement un échec du côté de Cleveland.

 

Bilan de l’offseason :

Les fans des Cavaliers, ne s’en sont sûrement pas encore remis. Non, on ne parle pas des départs de Luol Deng, Spencer Hawes, Anthony Bennett, C.J. Miles, Tyler Zeller, ou même Andrew Wiggins, récupéré avec le premier choix de la dernière draft, qui auraient pu faire du mal. Ces pertes seront en effet vite oubliées au vu des noms qui sont venus grossir l’effectif. Et oui, plus que le meilleur joueur du monde à l’heure actuelle, en la personne de LeBron James qui a décidé de revenir dans l’Ohio, Kevin Love, Shawn Marion, Mike Miller etJames Jones ont décidé également de rejoindre le navire du King. L’arrivée de David Blatt au coaching, pourrait elle aussi s’avérer être un changement intéressant. Vous l’aurez compris, l’été a été très chargé dans l’Ohio !

 

Go-to-guy : LeBron James, Kevin Love, Kyrie Irving, David Blatt

player photo Le recruteur : Avec le retour de l’enfant prodige, LeBron James, dans l’Ohio, c’est tout Cleveland qui renaît. Après sept ans passés avec les Cavs sans rien gagner, le King est parti s’exiler en Floride pendant quatre ans, durant lesquels il a appris à être un vainqueur (quatre finales et deux titres de champion). C’est donc avec une aura décuplée qu’il remettra le maillot de la franchise qui l’avait drafté avec le premier choix en 2003. Capable de cumuler 27,1 points, 6,9 rebonds et 6,4 passes décisives de moyenne la saison passée, James n’a désormais plus à prouver qu’il est le meilleur joueur du monde à l’heure actuelle. C’est donc un tout nouveau défi qui l’attend. Les responsabilités seront lourdes, mais l’ailier a désormais franchi un nouveau cap, et le bonheur qu’obtiendrait LeBron en ramenant un titre à la maison serait sans doute sans égal ! Au vu de tous les recrutements que sa signature a engendré, il aura de plus, les moyens pour remplir cet objectif !
player photo L’intello : Recrue numéro un de LeBron James, Kevin Love pourrait bien faire partie de la tête de classe, tellement ses compétences sont variées, et son QI basket élevé. Arrivant directement en provenance de Minnesota, l’ailier-fort a montré au fil des dernières années qu’il pouvait clairement faire partie du gratin de la NBA. Capable de cumuler 26,1 points et 12,5 rebonds la saison passée avec les Wolves, tout en scorant 2,5 paniers primés par rencontre, le joueur a quand même réussi à briller, malgré la lassitude de la défaite qui semblait l’envahir à Minny. Entouré de manière hyper-cohérente aujourd’hui, Love pourra lui aussi envisager un nouveau défi à Cleveland. Et vu qu’il ne sera pas le chef, il n’aura qu’à bûcher un minimum ses leçons, tout en usant de ses compétences certaines. Tout semble ainsi en place pour que son adaptation se réalise du mieux possible, et l’ancien d’UCLA n’a plus qu’a montrer qu’il peut être à la hauteur du rôle qui lui est promis dans une équipe dont le titre sera le seul et unique objectif pour la saison à venir.
player photo L’élève dissipé : Du talent, Kyrie Irving en a plein les pognes. Roi du dribble croisé, et des slaloms dans la raquette, le meneur de jeu présente également une vitesse certaine, une adresse intéressante, et des capacités d’organisation très correctes. Tout pour être un intello donc, mais son caractère parfois capricieux, parfois râleur, parfois paresseux ne lui a pas permis d’être l’élève leader que Mike Brown espérait driver. L’été qu’il a passé avec Team USA (meilleur joueur de la coupe du monde avec 12,1 points par match), la présence d’un nouveau prof en la personne de David Blatt, et les camarades plein de compétences et d’expérience qui débarqueront dans sa classe devraient cependant l’aider à s’assagir. Le moindre manque de courage ne lui sera donc pas pardonné, mais dans l’autre sens, on ne lui demandera plus forcément d’être le premier de sa promo. Irving pourrait donc mieux se retrouver dans ce tout nouveau dispositif.
Le prof principal : David Blatt, après avoir montré tout son talent pédagogique dans diverses grosses écuries européennes comme, le Dinamo C Moscou, le Maccabi Tel-Aviv, ou encore la sélection nationale russe, arrive aux Etats-Unis pour enseigner désormais dans le plus prestigieux établissement de la planète, représenté par la NBA. Fort de ses succès dans la ligue Adriatique en 2003, à l’EuroBasket en 2007 ou durant l’Euroligue 2014, il tentera lui aussi d’apporter une culture de la gagne à Cleveland. La présence d’élèves comme LeBron James, Kevin Love ou Shawn Marion dans sa classe devrait bien l’aider, mais l’américano-israëlien aura un gros rôle à jouer auprès des jeunes comme Kyrie Irving et Dion Waiters. Ses capacités à élaborer des systèmes offensifs devraient en tout cas être utiles pour permettre à ses joueurs d’envisager le succès, et le contraste avec Mike Brown (coach plutôt défensif), pourrait être surprenant !

Rotation envisagée :

PG

K.Irving

M.Dellavedova

A.Price

SG

D.Waiters

J.Jones

J.Harris

SF

L.James

S.Marion

M.Miller

PF

K.Love

T.Thompson

L.Amundson

C

A.Varejao

B.Haywood

A.Kirk

 

Avis de la rédaction :

Guillaume G (A ; élimination en finale NBA) :

Sur le papier, l’équipe a tout pour gagner : le meilleur joueur de la ligue, un lieutenant parfait, un meneur de jeu plein de qualités et un coach habitué au succès en Europe. Que demander de plus ? Pas grand chose ! Avec en plus l’arrivée de joueurs d’expérience comme Shawn Marion, James Jones, Mike Miller (et peut-être Ray Allen), ainsi que la présence de jeunes pousses intéressantes comme Tristan Thompson ou Dion Waiters, David Blatt semble avoir une quinte flush royale en main. Cela dit, on sait très bien que Rome ne s’est pas faite en un jour, et au vu de tous les changements opérés dans l’effectif, difficile de savoir avec certitude si l’alchimie prendra si vite. J’imagine donc qu’une équipe au collectif plus huilé et plus expérimenté pourrait finalement stopper le chemin de LeBron James & Co vers le titre, même si le QI basket et les facultés d’adaptation que présentent les principaux joueurs des Cavs pourraient me faire mentir. Et puis les Doc Rivers et ses Celtics en 2008 avaient bien réussi à gagner dès la première année, mais parier toutes ses économies sur le fait que Blatt réalise le même exploit que les verts, cette année, me semble risqué. »

Christophe B (A+ ; élimination en finale NBA) :

Sur le papier difficile de faire mieux. La décision de LeBron James de revenir dans l’Ohio a instantanément fait des Cavaliers une franchise attirante et l’effectif qui a été mis en place est sans doute le plus impressionnant de la ligue avec trois des All-stars, des jeunes prometteurs et des vétérans qui ont déjà gagné. La seul point faible à première vue c’est l’absence d’un véritable pivot, d’un joueur capable de jouer le rôle de protecteur de cercle.

Toutefois on sait toujours qu’entre le papier et la réalité il y a un fossé et il faut ajouter à ces nombreux changements dans l’effectif l’arrivée d’un nouveau coach, qui a déjà fait ses preuves en Europe, et qui arrive donc avec de nouveaux systèmes. La saison des Cavs sera très étroitement liée à la capacité de David Blatt à créer un collectif et une alchimie mais tout est réuni. S’il y arrive Cleveland risque d’être une machine très très difficile à stopper. Je pense que cela va fonctionner et je les vois bien démarrer la saison et faire une grosse saison régulière pour aller luter pour la 1ère de la ligue. Seule une équipe de l’Ouest et notamment les Spurs pourront je pense les stopper.

Clémentine F (A+ ; champion NBA) :

Meilleur GM de l’intersaison, LeBron James a rameuté trois vieux loups de mer à la maison (Shawn Marion, James Jones et Mike Miller) mais surtout un joueur au talent hors-norme en quête de reconnaissance et donc logiquement prêt à faire des sacrifices (Kevin Love). Si Anderson Varejao ne se blesse pas et que Kyrie Irving et Kevin Love sont décidés à défendre, cela pourrait combler le déficit de backups défensifs dans la peinture. Finale de Conférence obligatoire. Rendez-vous pour Coming Home le 30 octobre.

Raphaël L (A+ ; élimination en finale de conférence) :

Les Cavs ont déjà au moins gagné quelque chose: l’award du processus de reconstruction le plus absurde de l’histoire de la Ligue. Quatre années misérables, trois first picks, dont deux qui ont déjà dégagé, et paf, d’un coup, le Big Three le plus impressionnant de la NBA! LeBron James avait renversé l’opinion avec son retour à la maison, mais son insistance pour ajouter Kevin Love à l’effectif brouille largement l’image du King voulant former des jeunes. Ne nous y trompons pas, Cleveland va remplacer Miami comme équipe la plus détestée de la Ligue, et la pression n’en sera que plus grande sur David Blatt et ses hommes. A l’heure actuelle, le 5 majeur semble inarrêtable offensivement, mais bien plus léger défensivement, notamment à l’intérieur, d’autant que parier sur une saison complète de Varejao est aussi risqué que de voir les Sixers champions NBA. Le banc ne fait pas franchement rêver non plus, à part Thompson et Marion. En attendant que l’alchimie prenne, on parie sur une année de découverte pour ces Cavs, et donc un peu d’attente pour le titre.

 

 

* Barème des notes :

A+, A, A- = équipes imaginées à plus de 55 victoires en saison.

B+, B, B- = équipes imaginées entre 45 et 55 victoires en saison.

C+, C, C- = équipes imaginées entre 30 et 45 victoires en saison.

D+, D, D- = équipes imaginées à moins de 30 victoires en saison.

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5 réflexions sur “Preview NBA 2014-15 : Cleveland Cavaliers

  • TRC_Melo

    Plutôt d'accord surtout avec Raphaël ;)
    Je pense pas quils seront champions et je parierai sur une absence en finale de conf, je l'avoue je la déteste déjà cette equipe Raphaël ^^ je pense que c'est surtout a cause de Love . Mais LeBron d'un coté il est content de revenir mais de l'autre il est revenu pcq il savait qu'il allait avoir bcp plus de chances de gagner le titre aux Cavs

  • donosvan

    Haywood et Amundson s'est pas bon en défense!?

  • Rapha

    Ahaha je crois que tu ne vas pas être le seul à les détester! Et imagine avec laugmentation du salary cap, ils pourraient presque se payer une 4e star…

  • Rapha

    Amundson, c'est pas bon tout court :)

  • TRC_Melo

    Ouais mais ça serait des stars que j'apprecie ça me derangerait pas trop ;) mais aucune équipe aura 4 stars pcq les joueurs ils vont pas garder leur salaire donc comme des cons ils vont penser qu'a la thune alors qu'ils gagner deja 15/27millions par an… alors qu'il pourrait faire une équipe de folie avec 4 stars mais je pense que ça arrivera jamais ;)

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