Michael Jordan: je n’aurais jamais cru que les choses allaient se passer ainsi

En 1985 un certain Michael Jordan, âgé à l’époque de 22 ans, rookie des Bulls, était de passage à Paris dans un certain anonymat. Hier trente ans plus tard il était de retour pour célébrer les trente ans de la marque qu’il a rendu célèbre et il ne s’imaginait pas vraiment avoir un tel parcours comme il l’a confié à L’Equipe

Je n’ai pas à me plaindre. J’aime passer du temps à Paris. Je suis en effet venu ici pour la première fois en 1985 comme athlète représentant la marque Nike, je n’avais pas encore ma propre marque. A cette époque, je n’aurais jamais cru que les choses allaient se passer ainsi. Dans la vie, on ne sait jamais à quoi s’attendre. Vous travaillez, vous développez votre carnet d’adresses. Et puis trente ans plus tard me voilà ici, à Paris, pour célébrer ma marque qui est devenue si populaire dans le monde.

Désormais son objectif basket c’est de remporter un 7ème titre avec son équipe, les Charlotte Hornets

Oui et c’est une des raisons pour lesquelles je suis resté impliqué dans le basket. Je veux gagner un nouveau titre NBA comme propriétaire. Je sais que c’est beaucoup plus difficile que quand j’étais joueur. Aujourd’hui j’ai très peu d’influence sur le jeu parce que je ne joue plus. Je dois vivre par procuration les matches, à travers mes joueurs et mon staff. Quand on y arrivera, ça sera tout aussi bon que quand je le vivais moi-même. J’ai hâte d’y être. Je travaille tous les jours pour atteindre ce but.

Et c’est plus compliqué qu’en tant que joueur

Être propriétaire, c’est beaucoup plus difficile! Quand je jouais, je contrôlais la situation. Comme patron, je subis ce qui se passe sur le terrain.

Il a toujours la même confiance, persuadé qu’il pourrait donner la leçon à ses joueurs en 1-contre-1

C’est sûr, mais je ne veux pas détruire leur confiance donc je reste à l’écart, je les laisse penser qu’ils sont bons. (Il sourit) Je suis trop vieux pour faire ça de toute façon.

Enfin cocnernant les comparaisons avec les joueurs des générations suivantes

C’est par exemple normal que LeBron James soit souvent comparé à moi. En même temps, personne ne nous a jamais vus jouer l’un contre l’autre. Donc fatalement, on nous étalonne.

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