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La quinzaine tricolore : Boris Diaw président !

Toutes les deux semaines basket-infos vous parlera des onze Français qui évoluent à ce jour dans la grande ligue : Tony Parker, Boris Diaw, Rudy Gobert, Ian Mahinmi, Evan Fournier, Alexis Ajinça, Kevin Séraphin, Nicolas Batum, Joakim Noah, Joffrey Lauvergne et Damien Inglis. Ainsi, dans cette nouvelle rubrique, vous pourrez régulièrement lire ce que deviennent nos tricolores de l’autre côté de l’Atlantique. L’idée est de revenir sur leur dernière quinzaine, de dégager un MVP sur cette période de deux semaines, tout en évaluant les autres dans une certaine tendance. Bonne lecture !

 

Le MVP

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Boris Diaw (SAS) – 7 victoires et 0 défaite – 11.4 pts à 60.8%, 3.9 reb, 2.9 ast, 0.7 stl, 0.0 blk, 1.4 to en 20.4 min de moyenne sur la quinzaine.

C’est vrai, quand l’on regarde les statistiques de Tony Parker, elles semblent meilleures que celles de Boris Diaw, surtout après la perf qu’a sortie TP hier soir. Cependant, celui qui est désormais surnommé Tea Time ou Borista par ses coéquipiers, est en super forme. Contrairement à son partenaire tricolore, il a de plus joué tous les matchs de la quinzaine, en nous montrant des choses assez impressionnantes en un temps de jeu à peine supérieur à vingt minutes par match. Scorant en ce moment plus qu’à son habitude Diaw, malgré la présence de LaMarcus Aldridge et David West à son poste, fait toujours partie des chouchous de Gregg Popovich. Et il le lui rend bien ! Au cours des deux dernières semaines, il a en effet passé la barre des dix points cinq fois en sept rencontres, tout en se permettant d’effectuer une jolie pointe à 20 unités face aux Rockets. Sa régularité, sa belle adresse à 3-points (42.9% sur la période) et son apport primordial dans le collectif texan lui offrent donc pour la première fois le trophée de MVP de la quinzaine tricolore.

[Pensez à lire notre interview de Boris]

 

 

En forme

Tony Parker (SAS) – 5 victoires et 0 défaite – 13.4 pts à 48.2%, 3.4 reb, 6.4 ast , 1.2 stl, 0.0 blk, 1.8 to en 27.8 min de moyenne sur la quinzaine.

Si Boris Diaw a remporté le trophée de MVP de la quinzaine, Tony Parker n’était vraiment pas loin. Blessé à la hanche, il a pourtant manqué deux rencontres au début du mois. Il ne semble cependant aujourd’hui, plus du tout handicapé par ce souci. Si vous en doutez, jetez un oeil au boxscore d’hier soir : 31 points dans la victoire face aux Pistons. Il paie surtout sa contre-performance du 30 décembre face aux Rockets, match durant lequel, avec 2 points à 0 sur 6, le meneur de jeu est passé à côté. Difficile néanmoins de lui reprocher de quelconques problèmes d’irrégularité, tant il semble s’épanouir dans son nouveau rôle de vétéran, dans cette équipe qui n’en finit plus de gagner. Sa montée en puissance se fait sentir et après le All-Star Break il n’y a que peu de doutes sur le fait que Gregg Popovich pourra de plus en plus aisément compter sur Tony Parker en cas de situation très mal engagée.

 

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Ian Mahinmi (IND) – 4 victoires et 3 défaites – 9.9 pts à 62.5%, 7.7 reb, 1.1 ast, 0.7 stl, 1.1 blk, 0.9 to en 25.1 min de moyenne sur la quinzaine.

On se répète, mais on ne peut que se réjouir du niveau qu’affiche Ian Mahinmi sous le maillot des Pacers cette année, en tant que titulaire. Après sept saisons passées dans la ligue, des expériences à San Antonio, puis à Dallas, et un titre NBA remporté en 2012 sous le maillot des Mavs, le pivot est aujourd’hui un joueur mature, intelligent et efficace. Son adresse au tir près du cercle et son efficacité défensive parlent pour lui. Ses choix sont toujours bons et personne ne semble regretter un Roy Hibbert qui était beaucoup trop irrégulier à Indianapolis. Auteur de deux double-doubles sur la quinzaine, sa performance à 17 points, 10 rebonds et 4 contres vendredi à la Nouvelle-Orléans, restera le point d’orgue notable des deux dernières semaines d’un Ian Mahinmi qui, avec ce dunk sur Clint Capela, a également su faire le spectacle.

 

 

Satisfaisants

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Nicolas Batum (CHA) – 0 victoire et 3 défaites – 14.0 pts à 46.4%, 6.0 reb, 6.7 ast, 0.3 stl, 0.3 blk, 3.0 to en 40.6 min de moyenne sur la quinzaine.

Rien ne va plus pour des Hornets qui restent sur sept défaites consécutives et qui dégringolent au classement après s’être brièvement affichés à la deuxième place de la conférence Est début décembre. Ils ont de plus dû faire avec la blessure de Nicolas Batum qui, en raison d’un souci à l’orteil a manqué quatre confrontations. Revenu dimanche soir à la compétition, l’ailier a un peu peiné au scoring (9 points à 3 sur 8 au tir), mais a, comme à son habitude, pesé dans d’autres secteurs de jeu (6 rebonds et 7 passes décisives). Rien d’inquiétant donc concernant l’ancien Manceau surtout que la dernière performance qu’il avait réalisée face aux Clippers avant son absence imposée était d’un niveau très correct. A lui de profiter désormais de son retour de blessure pour peser encore plus dans l’attaque de l’équipe de Charlotte qui, avec Batum dans les rangs, devrait tout tenter pour stopper sa série de défaites au plus vite.

[Pensez à lire notre interview de Nicolas Batum]

 

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Rudy Gobert (UTA)2 victoires et 1 défaite – 8.4 pts à 58.3%, 4.3 reb, 1.7 ast, 0.7 stl, 2.3 blk, 1.0 to en 24.4 min de moyenne sur la quinzaine.

Après dix-huit rencontre loupées en raison d’une blessure au genou, Rudy Gobert a enfin fait son retour dans l’équipe du Jazz jeudi. Difficile d’en attendre beaucoup du pivot, suite à cette longue absence. Pourtant, même s’il na pas été aussi efficace qu’à son habitude dans la lutte au rebond, le niveau qu’il a affiché (notamment en défense), fut très satisfaisant au cours des trois rencontres où il a pris part depuis jeudi. De plus, avec deux victoires consécutives, le Jazz va mieux depuis le retour du pivot français dans la raquette. Les quatre contres qu’il a posés face au Miami d’Hassan Whiteside samedi, ont ainsi montré que Gobert était toujours l’intimidateur défensif que l’on connaissait. A lui maintenant de redevenir GobZilla et de doubler le nombre de rebonds qu’il prend depuis quelques jours. Au vu de ce qu’il a déjà affiché depuis son arrivée en NBA, le pivot en est tout à fait capable. Il pourrait ainsi très vite refaire partie de la liste des hommes en forme de ce bilan.

[Pensez à lire notre interview de Rudy Gobert]

 

 

Discrets

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Joakim Noah (CHI) – 0 victoire et 2 défaites – 1.5 pts à 10.0%, 8.3 reb, 3.0 ast, 0.5 stl, 0.0 blk, 1.0 to en 16.9 min de moyenne sur la quinzaine.

Blessé à l’épaule depuis le 19 décembre dernier, Joakim Noah a fait son retour seulement lundi avec les Bulls. Malheureusement pour lui ils ne se sont depuis jamais imposés. Il faut dire aussi que l’adresse du Français au tir est catastrophique et que son match de retour face à Washington (0 sur 7 au shoot) est à oublier dans ce secteur. Mais pourtant faut-il accabler Jooks pour cela ? Compliqué tant le scoring n’a jamais été l’une des grandes qualités de l’ancien de Florida, qui pour le moment joue peu dans ce secteur intérieur complètement embouteillé à Chicago. Au final malgré cette discrétion offensive, il n’y a pas grand chose à redire sur Noah, et peu de joueurs sont capable de cumuler 8 rebonds et 3 passes décisives en moins de 17 minutes. L’avenir serait-il plus rose ailleurs pour le pivot ? Si l’effectif reste tel quel et qu’il doit toujours faire avec la concurrence créée par l’utilisation de Gasol, Gibson, Portis et Mirotic, ce serait bien possible…

 

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Alexis Ajinça (NOP) – 0 victoire et 5 défaites – 5.4 pts à 47.8%, 5.6 reb, 1.2 ast, 0.6 stl, 1.0 blk, 0.4 to en 13.6 min de moyenne sur la quinzaine.

Complètement bloqué au bout du banc pendant une belle partie du mois de décembre, Alexis Ajinça profite depuis, de la blessure d’Anthony Davis pour glaner du temps de jeu. Malheureusement pour lui, il n’a pas passé une seule minute sur le parquet lors de la seule victoire des Pelicans de la quinzaine, le 2 janvier dernier face aux Mavs. Depuis, l’équipe de Louisiane enchaîne effectivement les contre-performances sans son go-to-guy. De ce que l’on voit sur le parquet, le pivot français a pourtant des qualités. C’est même indéniable (son double-double hier soir face aux Lakers est là pour le prouver) et ce n’est pas un hasard si les Pelicans l’ont resigné cet été. Pourtant, comme c’était le cas sous les ordres de Monty Williams l’an passé, il peine à convaincre Alvin Gentry qui refuse totalement de l’associer avec Anthony Davis. Et vu que quand ce dernier est en forme, il joue en moyenne 36 minutes, il ne reste plus beaucoup de temps à se partager entre Ajinça mais aussi Omer Asik, Ryan Anderson, Dante Cunningham et Kendrick Perkins. A lui de briller avant le retour du Brow pour remonter dans le depth chart. Dans le cas contraire, ses minutes pourraient à nouveau malheureusement vite fondre comme neige au soleil du côté de la Nouvelle-Orléans…

[Pensez à lire notre interview d’Alexis Ajinça]

 

Dans le dur

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Evan Fournier (ORL) – 2 victoires et 5 défaites – 10.6 pts à 28.6%, 1.9 reb, 3.3 ast, 1.3 stl, 0.0 blk, 2.0 to en 32.4 min de moyenne sur la quinzaine.

2016 semble pour le moment très compliquée pour le Magic qui, à part contre Brooklyn (deux fois), ne s’est pas imposé depuis le 28 décembre dernier. Peinant à être régulier sur la durée, Evan Fournier marque une nouvelle fois le coup. Alors que beaucoup de temps de jeu et de responsabilités lui sont donnés, l’adresse n’est malheureusement pas tous les soirs au rendez-vous. Depuis le début de l’année 2016, l’ancien Poitevin n’a plus dépassé une fois la barre des 13 points, affichant même un désastreux zéro pointé face aux Pistons il y a dix jours. Lors du dernier bilan, Fournier avait été choisi MVP de la quinzaine. Aujourd’hui, il est dans le dur. Ceci est très révélateur de la saison du Français qui sur certaines périodes, peut briller mais qui manque de consistance pour le faire régulièrement et sur la durée. Le repos du All-Star Break lui fera donc peut-être du bien.

[Pensez à lire notre interview d’Evan Fournier]

 

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Joffrey Lauvergne (DEN) – 1 victoire et 3 défaites – 4.5 pts à 31.8%, 3.8 reb, 1.0 ast, 1.0 stl, 0.5 blk, 0.0 to en 13.9 min de moyenne sur la quinzaine.

Aie ! La concurrence est rude chez les Nuggets, et avec le retour de Jusuf Nurkic à la compétition, il ne reste pas de temps de jeu pour tout le monde. Avec en plus, Nikola Jokic, Darell Arthur et JJ Hickson, pas facile de faire sa place tous les soirs pour Joffrey Lauvergne, qui doit faire avec le temps de jeu complètement irrégulier que lui offre Mike Malone. Deux fois sur la quinzaine, l’ancien du Partizan n’a pas été utilisé une seule seconde par son coach, affichant un zéro au scoring dans deux autres rencontres. Pourtant d’autres fois, comme ce fut le cas à Memphis vendredi, l’intérieur peut passer près de 20 minutes sur le parquet. Difficile de trouver constance et consistance dans ce genre de conditions. Sa maladresse au tir en est le symptôme. N’oublions pas néanmoins que Lauvergne est un guerrier, un battant. Il ne serait donc pas étonnant de le voir se donner pour saisir chaque opportunité qui lui sera offerte pour gagner du temps de jeu. A lui d’y arriver s’il veut percer dans le Colorado et les éclairs qu’il a pu montrer comme ce fut le cas à Portland le 30 décembre dernier sont là pour prouver qu’il peut le faire.

 

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Kevin Séraphin (NYK) – 1 victoire et 1 défaite – 2.0 pts à 25.0%, 2.5 reb, 0.5 ast, 0.5 stl, 0.5 blk, 0.0 to en 7.2 min de moyenne sur la quinzaine.

Même constat que pour la dernière quinzaine, Kevin Séraphin squatte toujours le bout du banc à New York et son arrivée estivale aux Knicks est pour le moment, clairement un échec. Jouant quelques minutes par ci-par là, notamment dans le garbage time, il est très compliqué de se faire une idée de sa forme actuelle au vu de la faible quantité à laquelle l’utilise Derek Fisher. On ne voit pas trop comment à ce jour, le pivot pourrait se sortir de cette situation. De grosses prestations à l’entraînement ou une blessure pourraient lui donner un coup de pouce même si évidemment, nous ne souhaitons pas de telle mésaventure pour les New Yorkais qui, pour une fois semblent être capables de participer à la course aux playoffs pendant la majeure partie de la saison.

 

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Damien Inglis (MIL)0 victoire et 1 défaite – 0.0 pts à 0.0%, 1.0 reb, 0.0 ast, 0.0 stl, 0.0 blk, 1.0 to en 2.8 min de moyenne sur la quinzaine.

2 minutes 40 et un rebond seulement pour évaluer le niveau de Damian Inglis lors de cette quinzaine. C’est peu. Et pourtant, le Français semble en forme. A ce jour, il ne semble absolument pas faire partie des plans des Bucks à court terme. Alors que son contrat n’est pas entièrement garanti pour la saison prochaine, l’avenir de l’ailier en NBA pourrait s’annoncer terne, au vu du peu d’occasions qu’il a pour se montrer. Faire de bonnes performances en Summer League l’été prochain pourrait pour le moment être le meilleur tremplin possible pour Inglis et son futur dans la grande ligue.

 

 

 A l’infirmerie

Aucun tricolore n’est blessé en ce moment.

 

 

A dans deux semaines !

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