Bogdan Bogdanovic : « Harry Giles est une une version améliorée de Draymond Green, plus fort et athlétique »
Véritable phénomène au lycée, Harry Giles a vu sa hype prendre un coup à cause de ses soucis aux genoux (une rupture des ligaments croisés de chaque côté). Finalement drafté en 20ème position par les Sacramento Kings, le rookie de 19 ans n’a toujours pas joué un seul match avec son équipe, et on ne devrait d’ailleurs pas le voir sur un terrain cette saison. La raison ? Et bien ses genoux justement. Le joueur serait guéri et en forme mais pour éviter de futurs enchaînements de blessures à la Derrick Rose, la franchise californienne a décidé de le laisser une année au frais pour renforcer ses genoux. Mais le joueur s’entraîne malgré tout, à l’abri des regards certes, ses coéquipiers font partie des rares à avoir vu évoluer l’intérieur. Et ils sont tous conquis.
« C’est une bête. Je l’adore. Il fait de très bonnes passes et a un super QI basket. Il a un éventail de moves unique dans notre équipe. Honnêtement, je pense que c’est notre meilleur intérieur passeur. Il a de super mains et sait comment les utiliser avec des pump fakes. Il peut aussi aller au panier en très peu de dribbles. C’est un intérieur très bon et on peut voir pourquoi il était attendu aussi haut. Il pose aussi de très bons écrans, prend des rebonds… » Garrett Temple.
« C’est un joueur incroyable, je suis pressé de le voir dans un vrai match. Il joue dur et ça me plait. Il va nous apporter quelque chose de différent, pas juste des passes mais de tout. Il est polyvalent. Il peut shooter, driver, passer la balle, défendre, jouer off the ball… Il est polyvalent est très impressionnant. Il me rappelle les meilleures années de Chris Webber. Je n’ai jamais joué avec lui mais je l’ai vu à la télé. Ou sinon une version améliorée de Draymond Green, plus fort et athlétique. » Bogdan Bogdanovic.
Vince Carter est lui aussi conquis par le jeune joueur mais il prend son rôle de mentor très à cœur et n’oublie pas de le préparer à son premier match en NBA.
« Je lui répète : « Hé, c’est génial mais ce n’est pas du tout comme en vrai. Je m’en fiche que tu sois en forme, tu vas galérer sur le terrain à cause de l’adrénaline et l’excitation. » On essaie de le préparer pour différentes situations sur lesquelles on a bossé tout au long de l’année pour quand il entrera en match. » Vince Carter.
Alors, futur Chris Webber ou Greg Oden ?