ABCdaire Basket Infos : « L » comme…

Deuxième édition de notre ABCdaire. Pour rappel nous avons traité la semaine dernière la lettre #A, je vous avais alors proposé les termes : « All star game », « Alley oop » et « Air ball ». Un petit big up à Joachim Celts, Warriorblackkid et Jey26 pour leur proposition.

Cette semaine, nous nous attaquons à la lettre #L. Pour être totalement honnête avec vous les amis, j’ai longtemps hésité à modifier la lettre de cette semaine pour pouvoir utiliser les termes « Poster dunk », « In your face », en référence au gros tomar de Xavier Henry sur Jeff  W.. enfin le mec qui s’est fait posteriser ! Mais vous allez devoir patienter !

#L comme… LAKERS

Comme l’a si bien dit Jey26, on ne peut passer à côté de cette franchise mythique! La franchise aux seize titres, deuxième franchise la plus titrée de la grande ligue, le show time dans les années 80, quelques années de vaches maigres entre 92 et 97, la période Shaq & (vs) Kobe, l’ère KOBE24 et l’àprès Phil Jackson. Bref, nul besoin de vous présenter les « pourpre et or ».

Meilleure équipe de tous les temps?

Où se situe cette franchise des Lakers dans la hiérarchie des « best of all time » ? Difficile de répondre car le game a beaucoup évolué entre la création de la franchise en 1960 et le basket que nous connaissons aujourd’hui. Partons du principe que le jeu des années 80 et celui qui est le plus proche de celui qui est pratiqué aujourd’hui, et dressons un état des lieux de ces 30 dernières années entre 1980 et 2013.  Les Lakers comptabilisent 10 titres pour 16 apparitions en finales en 33 saisons disputées. Il est vrai que le fait que L.A soit un gros marché favorise l’arrivée de gros poissons et participe au succès de la franchise. Il est aussi intéressant de noter que les Lakers n’ont pas gagné de titre dans les années 90, période outrageusement dominée par les Bulls de Jordan, et période pendant laquelle la franchise était en reconstruction entre la fin du cycle Magic Johnson et l’arrivée du Big Cactus.

 Et si ça avait marché…

  Un des 1-2 punch les plus destructeurs que la ligue n’ait jamais connu! La domination du Shaq dans la peinture associée à la fougue et au talent du jeune  Kobe Bryant. Pour faire simple, pour leur three-peat entre 2000 et 2002, ces Lakers là n’ont perdu que 3 matchs sur 15 disputés en finales. Il n’y a pas si longtemps j’en discutais avec des amis et on était tous d’accord sur un point: si ces deux joueurs étaient restés ensemble ce n’est pas 3 titres mais 7 ou 8 qu’ils auraient gagné…

Au lieu d’assister à la naissance d’une dynastie, nous avons assisté à un fratricide et O’neal s’est envolé pour Miami rejoindre D-Wade, tandis que Kobe a eu les clé de l’équipe et chacun a poursuivi son chemin avec les fortunes que nous connaissons.

#L comme LOCKOUT

Depuis la création de la NBA, nous avons pu assister à deux lockouts: un lors de l’inter-saison 98-99 et un autre plus récent lors de l’inter-saison 2010-2011. Pour faire simple, il s’agit d’une grève patronale qui oppose joueurs et propriétaires de franchises quant aux revenus générés par la NBA. Les propriétaires dénonçaient lors du dernier lockout,  une répartition inégale (57% et 43 %) des revenus et voulaient une part plus importante du gâteau. Ils souhaitaient également réduire la durée des contrats des joueurs, imposer un plafonnement des salaires et réduire la concurrence déloyale vis-à-vis des gros marchés. On peut dire que ça a marché: regardez Brooklyn…

Profiteurs de guerre

Comme dans toutes les guerres, il y a des profiteurs de guerre! Tandis que certains joueurs ont choisi de rester au cœur du conflit et de supporter leurs représentants, d’autres ont décidé de prendre du bon temps et d’aller mettre des cartons dans des ligues d’été et autres matchs de charités. Et une petite partie de joueurs a décidé de signer des piges dans des ligues nationales ou même d’aller prêter main forte au club dont ils sont dirigeants comme ce fut le cas pour Boris Diaw à Bordeaux ou TP à l’ASVEL.

Ces profiteurs sont donc les clubs Européens qui ont vu arriver ces joueurs estampillés « NBA » et ont donc profité de ce coup de projecteur. Et puis ne faisons pas la fine bouche, avoir la possibilité de voir jouer TP, Batum, Turiaf et Diaw sans avoir à traverser l’océan reste un pur bonheur, donc quelque part nous sommes nous aussi des profiteurs.

Victimes de guerre

Comme dans toutes les guerres, nous avons des victimes ! Shawn Kemp est la principale victime du Lockout 98-99. Avant le lockout, Kemp était un ailier bondissant, habitué des top 10 et même finaliste malheureux face aux Bulls de Jordan en 1996. La longue période d’inactivité entre la fin de la saison 97-98 et le début de la saison 98-99 en Février 99 aura eu raison de lui. En effet il est revenu totalement hors de forme au training camp et n’a jamais réussi à retrouver le niveau qu’était le sien.

#L comme… LAY UP RENVERSE

Move difficile à réaliser car vous devez avoir un minimum de jump et une bonne coordination pieds/mains. Des joueur comme Kevin, D-Wade ou Kobe le maîtrisent parfaitement. On peut également parler de Ray Allen qui lui n’ a certes plus le jump des arrières cités ci-dessus mais en revanche, il maîtrise parfaitement l’aspect technique de geste spectaculaire.

A mes yeux, une seul joueur effectue ce mouvement à la perfection, on peut même alors parler de « signature move ». Je parle bien entendu de Michael Jordan qui a écœuré je ne sais combien de joueurs qui pensaient le plancher et qui au final se sont retrouvés à faire la remise en jeu en secouant la tête. Je vous laisse savourer !

Vous savez maintenant ce que m’inspire la lettre #L. La liste est non exhaustive et je vous invite à me faire part de ce que vous inspire cette lettre dans les commentaires.

Je vous donne donc rendez-vous la semaine prochaine avec la lettre…#C, vous pouvez ainsi commencer à réfléchir et faire vos propositions.

Peace !