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ABCdaire Basket Infos: #C comme…

Troisième édition de notre ABCdaire, nous nous attaquons à la lettre #C. Je vous rappelle que la semaine dernière nous avion traité la lettre #L, je vous avais alors proposé les termes: « L.A », « Lockout » et « Lay up renversé ». Encore une fois un big up à ceux qui ont participé et qui ont fait des propositions.

#C comme… CROSS-OVER

Les pionniers

Bien avant les Chris Paul, Kyrie Irving et autres… Une méchante équipe de « casseurs de cheville » sévissait en NBA dans les années 90. Citons en quelques uns parmi les plus dangereux : Kevin Johnson, Kenny Anderson, Mookie Blaylock, Terrell Brandon, Jason Kidd… Tous ces joueurs avaient une capacité impressionnante à se débarrasser de leurs adversaires directs en un dribble pour aller finir de gros lay up sur les Big Men.

Mais il y en a un, qui a fait du cross-over une arme fatale, une arme psychologique au point que le défenseur qui se trouvait en face de lui savait qu’il finirait dans les highligts. Tim Hardaway était capable de placer son fameux cross-over en pleine vitesse, il formait avec Chris Mullin et Mitch Richmond, le run TMC, un big 3 avant l’heure. Il reste selon moi, le maître Yoda du cross-over: « Impossible de défendre il est, face au Cross de Tim Hardaway »!

La relève

Puis est arrivée une toute autre génération de crosseurs, des postes 2 coincés dans des corps de meneur de jeu. La même capacité que leurs prédécesseurs à éliminer leur adversaire direct avec un dribble meurtrier, voire plus si affinité, mais avec ceux-là l’action se termine souvent par un dunk en haute altitude et encore plus meurtrier. Allen Iverson est l’emblème de cette génération composée entre autres des Steve Francis, Stephon Marbury, Kobe Bryant, Tracy Mc Grady, Jason Williams…

Il aurait été assez simple de vous balancer une vidéo de AI, mais en ce qui me concerne il y a un joueur qui m’a fait me lever plusieurs fois de ma chaise à cause de ces dribbles dévastateurs en me disant:  « mais noooooooon ! ». Ce joueur c’est Jason Williams AKA « White Chocolate », pendant son époque Sacramento ! Un génie et une rapidité balle en main rarement vu mais surtout un incroyable sens du spectacle. Je vous laisse profiter de cette vidéo.

Les héritiers

De nos jours, le profil des crosseurs a totalement évolué, certes nous avons toujours les « petits » qui dominent la discipline, avec des joueurs comme Chris Paul et Russell Westbrook mais nous ne sommes pas étonnés de voir des joueurs de plus de 2 mètres dribbler comme des arrières d’1m95. En effet des joueurs comme Kevin Durant par exemple peuvent briser les chevilles de leurs défenseurs avant de prendre ou shoot ou de déposer un gros dunk.

Parmi les héritiers, un joueur possède un cross terrifiant, même insolent tant il est facile. Il s’agit de Jamal Crawford qui manie la gonfle avec une facilité qu’il est très difficile à lire pour la plus grande majorité des défenseurs. Je pense que la vidéo qui suit résume mes propos.

 

#C comme CELTICS

Swoosh8 a totalement raison , quand je pense à la lettre #C, les Celtics de Boston me viennent immédiatement à l’esprit. Nul besoin de présenter la franchise au trèfle: 17 titres de champions, 30 titres de divisions, des duels de légende, des joueurs légendaires bref une franchise mythique !

Green Blood

Ce phénomène est propre aux Celtics de Boston, ce sentiment d’appartenance et de faire partie de la maison verte. Des joueurs comme Bill Russel, Larry Bird ou encore Kevin Garnett symbolisent ce sentiment très fort, ce « green blood ». Sous l’ère du big 3, beaucoup de joueurs comme Nate Robinson, Mike Pietrus ou encore Jermaine O’Neal ont tout fait pour rester au sein de la franchise et finir leur a carrière en tant que Celtic. Au delà du basket, les joueurs se sentent investis d’une mission, un devoir de mémoire, c’est un sentiment assez étrange à décrire mais bien réel. Avec la direction qu’a pris la franchise aujourd’hui, je doute que cette génération de Celtics, excepté Rondo peut-être, partage cette vision…

Franchise Mythique oui mais…

J’entends déjà crier à l’hérétique… Une chose est sûre, il s ‘agit d’une franchise de légende, une franchise qui a eu une domination sans partage de la NBA dans les années…60. A l’époque, il se pratiquait alors un basket totalement différent de celui que nous connaissons. Rappelez-vous, pour les Lakers j’étais parti du principe que le game des années 80 était celui qui se rapprochait le plus de celui qui est pratiqué aujourd’hui, or en 33 ans les C’s n’ont disputé que 7 finales pour 4 titres remportés! Et avant la formation du big 3 en 2007 la dernière finale disputée par les « verts » datait de 1987, soit 20 ans de sécheresse.  Comparons les C’s lors de cette période aux Pistons de Detroit, qui totalisent en 33 ans 5 apparitions en finales pour 3 titres, sans compter les 6 finales de conf’ consécutives disputées entre 2003 et 2008 et celles perdues lors des décennies précédentes contre les Celtics de Bird et les Bulls de Jojo. Selon moi les amis, il y a débat !

 

#C comme… CLUTCH

Bien que la notion de clutch attitude soit assez difficile à définir, une seule chose est sûre : tu l’as ou tu ne l’as pas. Hmkd35, tu as raison, la clutch attitude est la capacité des plus grands à se surpasser dans le money time et c’est à ce moment que se construisent les légendes ou se détruisent des carrières ( Nick « the brick »Anderson). Lorsque nous parlons de « clutchness« , certains noms nous viennent immédiatement à l’esprit comme ceux de Jordan, évidemment, mais aussi Larry Bird, Reggie Miller, Robert Horry et Chauncey Billups pour les plus anciens; mais aussi Kobe Bryant, Carmelo Anthony, Kevin Durant, Dirk Nowitzki, Paul Pierce et Chris Paul pour les plus jeunes.

Mais que signifie réellement être « clutch« , est-ce uniquement le joueur qui mettra le panier au buzzer ? Si un joueur vole le ballon dans les mains de son adversaire direct alors que celui si s’apprêtait à prendre un shoot décisif, n’est-il pas clutch ? Quel est le joueur qui a le plus de glace dans les veines, celui qui est le plus prolifique lors des 12 dernières minutes, lors des 5 dernières minutes, lors de la dernière minute, des 30 dernières secondes ? Toutes ces situations, bien entendu lorsque le score est de plus ou moins 5 points d’écart….

Des statisticiens (enquête réalisée entre 2006 et Mai 2012 pour les rencontres où la décision s’est jouée sur un écart de +/- 5 points) se sont posés ces mêmes questions et les résultats sont plutôt intéressants et parfois contraires aux idées reçues. Lebron James est le joueur le plus prolifique lors des 5 dernières minutes avec 333 tirs réussis à 46.6 % de réussite, il totalise le plus grand nombre de tirs réussis mais également le meilleur pourcentage. Rudy Gay est le joueur le plus décisif dans la dernière minute car il a rentré 25 tirs à 44.6 % de réussite. Ray Allen est le joueur le plus prolifique lors de dernières 24 secondes avec 17 à 40.1 % de réussite dont 48.1 % à 3 points (demandez aux Spurs).  Des joueurs comme Kobe, Melo ou KD sont certes bien placés, ils ont même rentré plus de shoots  mais avec des pourcentages de réussite douteux.

Et je pense qu’il y a un dernier paramètre à prendre en compte, c’est la réussite collective de l’équipe. Prenons les Spurs de San Antonio qui, saison après saison se baladent, cette équipe n’ a pas besoin de clutch player étant donné qu’elle construit ses victoires tout au long des 48 minutes du match.

 

#C comme CONTRE

Pour la genèse, Bill Russel est le premier joueur a avoir utilisé le contre comme une arme défensive dans les années 60. Depuis les big men de la NBA en ont fait une arme d’intimidation, accompagnant leur geste défensive de petites phrases du type: « Get Back baby! », « Not tonight Baby ! » et puis le célèbre « Not in my house » de Dikembe Mutombo précédé de son « finger wag ».

Oui c’est vrai, les pivots qui tentent  de contrer à tout va finissent souvent sur les poster dunk les plus impressionnants mais ils ont mis beaucoup plus de bâches qu’ils n’ont pris de faced. A noter que le joueur qui détient le record du plus grand nombre de blocks sur un game est Elmore Smith face aux blazers en 1973 avec 17 contres.

 

S.W.A.T

Vous avez sûrement déjà entendu ce terme pour définir une grosse bâche, quand le ballon finit dans le deuxième ou troisième rang des tribunes, je tenais absolument à vous montrer pourquoi… Ok c’est un peu vintage mais ça a quand même son charme.

Vous savez maintenant ce que m’évoque la lettre #C, j’attends vos commentaires et vos propositions.

La semaine prochaine nous nous amuserons avec la lettre #F.

Peace.

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8 réflexions sur “ABCdaire Basket Infos: #C comme…

  • hmkd35

    Flop: c'est devenu très à la mode est malheureusement c'est entrain de pourir notre sport.

  • WARRIORBLACKKID

    Fisher : mister 0.4 secondes

  • Theloger

    F :
    Fadeaway !!!!!!!!!!!!!

    Finales NBA

    french players :)

  • yd07

    face

  • Swoosh8

    Super article !
    Pour F, j'ai pas trop d'idée … franchise player peut-être ? Ce joueur dont on attend qu'il porte son équipe, à bout de bras parfois :)

  • Sim2mars

    OMG Jason Williams ! Oo Merci pour cet article, vivement le prochain :)

  • jey26

    Moi je propose "Faute", "Free Throw" et "Forward" pour le "F"! ;-)

  • Sim2mars

    Floater ?

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