Goran Dragic : « je ne peux pas prendre 18 ou 20 tirs par match »
12 points et 5 passes décisives de moyenne depuis le début de la saison. Décevant pour un meneur de jeu qui vient de signer un contrat à 17 millions de dollars par an. Régulièrement critiqué à ce propos, Goran Dragic ne semble pourtant pas touché, persuadé que s’il défend bien, qu’il est adroit et qu’il permet au Heat de garder son rythme, l’équipe n’a pas forcément besoin de beaucoup de chiffres de sa part.
Je ne fais même plus attention à ce que les gens disent. Bien sûr à l’époque je marquais 20 points par match, mais les gens ne savent pas grand chose à propos du basket. C’est un sport d’équipe. Nous avons deux All-Stars avec Chris Bosh et Dwyane Wade, nous avons Hassan Whiteside, nous avons plein de gars qui peuvent scorer et moi, je suis un meneur de jeu. Je ne peux pas prendre 18 ou 20 tirs par match. Je dois impliquer tout le monde. Des fois je mettrai 20 points et des fois j’en mettrai moins. C’est quelque chose qui me convient très bien. » Goran Dragic au Palm Beach Post
Il faut aussi prendre en compte le fait que le jeu du Heat est bien plus lent que celui des Suns avec lesquels il évoluait à l’époque. Plutôt que de faire des contre-attaques à tout va, Dragic doit maintenant poser le jeu et jouer autrement, notamment sur demi-terrain. Ce qui est important aussi c’est que le meneur de jeu ne semblait pas dans sa meilleure forme physique en début de saison, et s’il a promis que cela ne se reproduirait plus, il joue maintenant bien mieux depuis le début de l’année 2016 et son regain de condition physique (si l’on excepte la blessure à la cuisse qui l’a éloigné des terrains pendant 8 matchs récemment). Sa capacité à s’adapter à ses adversaire convient ainsi totalement au jeu du Heat.
Ouais, j’adore ça ! Chaque match est différent. Une fois par exemple, ils faisaient prise à deux sur Dwyane Wade sur toutes les situations de pick and roll et il m’a passé beaucoup plus la balle en me demandant d’être bien plus agressif au scoring. Chaque match apporte de nouvelles situations et il faut trouver comment s’y adapter au mieux. » Goran Dragic
En tout cas, après une très mauvaise passe ponctuée par pas mal de passages à l’infirmerie, le Heat va un peu mieux. S’affichant à ce jouer à la sixième place de la conférence Est, Miami aura ainsi besoin d’un grand Goran Dragic pour terminer la saison sur les chapeaux de roue.
Je savais que le mec tournerait a 12-15 points grand max, le heat s'est fait banane sévère !!