George Karl découpe Carmelo Anthony et Jr Smith dans son livre
En janvier George Karl va sortir un livre intitulé “Furious George’’ où il raconte sa carrière et notamment ses 6 années à Denver avec Carmelo Anthony. Il n’en a pas que des bons souvenirs.
« Carmelo a vraiment été une énigme pour moi durant les années où je l’ai eu. Il était le meilleur joueur offensif que j’ai jamais coaché. Mais il utilisait les gens, il était accro aux feux des projecteurs et il était mécontent lorsqu’il fallait les partager. Il m’a vraiment fait péter un plomb avec ses piètres exigences en défense. Il n’avait aucune volonté de jouer dur, de faire le sale boulot ou de stopper le joueur adverse. Mon idéal, et c’est probablement l’idéal de tous les coachs, c’est quand votre meilleur joueur est aussi un leader. Mais comme Carmelo jouait seulement dur d’un côté du terrain, ça annonçait clairement qu’il ne pouvait pas être le leader des Nuggets, même s’il disait vouloir l’être. Le coacher c’était le faire travailler sur sa défense et compenser son attitude. » Karl
Il a finalement craqué
« Le nombre d’interrogations sur Carmelo a finalement eu raison de moi. Quelques fois j’en avais marre de parler de lui que j’abandonnais en disant ‘Je ne sais pas ce qu’il est et je m’en fous.’ […] Je voulais que les gars fournissent des efforts en défense, peut-être plus qu’en attaque. Et avec Melo ça n’allait jamais arriver. Sa capacité incroyable à scorer a fait de lui une star mais pas un winner. Ce que je lui ai dit et il n’a pas aimé. » Karl
Et pourtant selon lui « Il était tellement talentueux qu’il aurait pu devenir le meilleur défenseur à son poste en NBA ». Finalement Melo a été envoyé aux Knicks en compagnie de Chauncey Billups contre Danilo Gallinari, Wilson Chandler, Raymond Felton, Timofey Mozgov et des choix de draft.
« Nous avons été les gagnants dans ce trade, sans aucun doute. » Karl
A noter que pour ne rien arranger, à l’époque dans l’équipe il y avait aussi Jr Smith et Kenyon Martin. Karl appelait ce trio les « AAU Babies », des « enfants pourris gâtés. » Il n’est pas tendre avec Jr Smith, qui pensait que « tout lui était dû, dont l’entourage était une distraction et qui avait toujours les yeux sur le prochain contrat et une sélection de shoots incroyable. »
« Quand nous avons transféré JR en 2011, j’étais déçu de ne pas avoir aidé un joueur clairement talentueux à progresser plus. » Karl
Via NY Post