La faiblesse de Ricky Rubio au shoot n’est pas un problème pour le Jazz
Depuis son arrivée dans la ligue 6 ans auparavant, tout le monde a pu se rendre compte quel genre de joueur était Ricky Rubio : fantastique passeur avec ses 8,5 assists par match en carrière, bon défenseur mais très très (très) mauvais shooteur (38% en carrière dont 32% à trois points). Il vient encore de le prouver en signant un joli 0 sur 4 lors de sa première sortie avec le Jazz. Le problème c’est qu’avoir de telles carences aux tirs est un lourd handicap dans la NBA moderne.C’est d’ailleurs ce défaut qui lui a principalement valu d’être échangé cet été.
Mais il semblerait que l’Espagnol soit tombé au bon endroit, puisque personne à Utah n’a l’air de le lui reprocher.
« Il a bien tiré à l’entraînement, rapporte son coach Quin Snyder. Il a très bien défendu pour son premier match, il a donné le ton. Je veux qu’il progresse sur le long terme, tout au long de la saison. Je ne vais pas me focaliser sur un ou deux mauvais match. »
Son coéquipier Joe Johnson préfère lui mettre en valeur ses talents de passeur.
« C’est un super passeur, il force les adversaires à courir car ils savent qu’il va pousser la balle en attaque. Sur son côté passeur, il me faire penser à Steve Nash. Il sait toujours où mettre le ballon. C’est comme s’il savait à l’avance ce qui allait se passer. »
Si Rubio est encore loin du niveau du double MVP sa vista n’a pas laissé son coéquipier Dante Exum indifférent.
« Les passes juste pour faire le show ne m’intéressent pas vraiment, mais il trouve toujours le moyen de donner la balle aux intérieurs. Il a réussi beaucoup de passes derrière le dos, entre les jambes… Au final, peu importe, la balle arrive toujours à l’endroit où il veut. »
L’association entre Rubio et le Français Rudy Gobert risque de faire des ravages dans les raquettes NBA. Mais on est obligé d’y revenir, le manque de shoot du meneur risque d’être problématique pour l’attaque du Jazz qui manque cruellement d’une menace extérieure fiable.