Boston Celtics - NBAInfos NBA

Ray Allen : « Milwaukee, c’est comme si je n’étais pas en NBA, il n’y avait pas de pression »

Après une draft assez compliquée à gérer, le légendaire tireur à trois points Ray Allen commence sa carrière du côté de Milwaukee. Pas la ville la plus sexy des Etats-Unis, loin de là, mais, avec le recul, Allen estime que cette situation lui a permis de devenir le joueur qu’il était.

Partez à New York pour assister à plusieurs matchs NBA

« J’ai toujours cru que peu importe où j’étais, c’était ici que j’étais supposé être et qu’il y avait quelque chose que j’étais supposé apprendre. On regarde autour de nous et on est en colère parce qu’on est sous tension, que quelque chose s’est passé et que notre famille doit déménager… mais des fois il y a un sous-texte qu’il faut regarder pour comprendre ce qu’on est supposé faire dans cette situation. Je suis puni, je vais lire un livre, apprendre quelque chose. Quand j’étais à Milwaukee j’ai réalisé que c’était une opportunité pour moi pour vraiment grandir, comprendre qui je suis et progresser au basket. Et j’ai fait tout ça parce que je n’avais aucune distraction. Après chaque match j’étais chez moi et c’était comme si je n’étais pas en NBA, il n’y avait pas de pression. Après en jouant à Miami j’ai réalisé que j’étais content de ne pas avoir été drafté là-bas parce qu’il y a trop de distractions justement. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises situations, juste des opportunités d’apprendre ce que vous avez besoin d’apprendre. » Ray Allen.

Après six saisons à Milwaukee, Allen est envoyé à Seattle où il passe les quatre saisons suivantes. Puis, en 2007, le jour de la draft, il fait partie d’un trade qui le renvoie chez lui, du côté de Boston. Quelques semaines plus tard, Seattle perdait sa franchise et les Supersonics devenaient le Oklahoma City Thunder.

« Seattle traversait des changements et on disait que l’équipe allait peut-être déménager, que les habitants ne supportaient plus l’équipe (à cause des mauvais résultats ndlr),que les propriétaires penser à vendre la franchise. Peu importe à qui ils vendaient, l’équipe pouvait se retrouver à Seattle, à Oklahoma City ou à Saint Louis. On n’avait aucune idée de ce qui allait se passer. Donc quand on a eu le deuxième pick, on se disait que ça allait nous permettre de rester à Seattle. On savait que Kevin Durant allait être disponible en deuxième position et ça voulait dire qu’on allait potentiellement se retrouver avec KD dans l’équipe. Le jour de la draft, je suis assis dans ma chambre, la draft arrive, on choisit Durant et je me fais trader au même moment. J’étais excité mais je me suis dit : « Attends, je vais à Boston ! » J’étais en colère de me faire trader, on aime où l’on vit, mais dans le même temps j’étais excité parce que je savais que j’allais revenir à la maison. Quand on est échangé, il faut tirer un trait sur quelque chose, parce que le chapitre de l’endroit où nous sommes, où nous étions, se referme. Il y a une part de déception et de colère, mais en même temps, il y a de l’enthousiasme, de la surprise et de l’excitation par rapport à notre destination. » Ray Allen.

Grâce à quelques moves bien sentis, le General Manager des Celtics Danny Ainge (déjà…) a réussi à faire passer en un an les Celtics de cancres de la NBA à champions en titre.

« Je ne savais pas trop ce qui allait se passer sur le long terme avant une ou deux semaines. Une des bonnes choses chez Danny, et je continue à voir ça chez lui parce qu’il continue à construire des équipes, c’est qu’il continue à bosser, peu importe ce qu’il est en train de faire et ce qu’il a déjà fait. Quand on est arrivé à Boston, il m’a dit qu’il était en train de travailler sur plusieurs dossiers. Il savait que pour gagner un titre, il fallait continuer à construire son équipe toute l’année. Et c’est ce qu’il a fait. Il a rapporté Sam Cassell, PJ Brown et d’autres gars qui nous ont permis de remporter le titre. » Ray Allen.

Via Celtics Life.

Envie de vivre la NBA au plus près, partez vivre une expérience inoubliable avec notre agence de voyages Trip Double. C'est par ici !

Laisser un commentaire