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Joel Embiid explique comment le trash talk est devenu une véritable stratégie

Il n’a pas fallu attendre très longtemps cette saison pour que Joel Embiid recommence à trash talker quelques pivots adverses et à le faire sur et en dehors des terrains. Andre Drummond en a fait les frais, une façon d’asseoir encore plus sa domination sur le Piston. Forcément il se fait des ennemis dans la ligue, mais comme il l’explique il n’est pas là pour se faire des amis.

« Je veux dominer. C’est fun. Lorsque j’ai commencé à jouer dans cette ligue, j’ai vu beaucoup de gars qui étaient amicaux. C’est ok d’être amical, surtout en dehors du terrain, mais sur le parquet, je veux dominer. Je me fiche des amitiés sur le parquet. J’ai mes amis. J’ai ma famille, dont je suis proche. J’ai quelques amis qui sont toujours là. Je n’ai pas besoin de trainer avec beaucoup de personnes. Donc je suis toujours en train de faire du trash talk…La ligue est soft de nos jours. J’essaye de dominer et si vous dominez vous êtes détesté parce que vous parlez beaucoup. » Embiid

Alors que beaucoup dénoncent une NBA trop soft, trop aseptisée, Joel Embiid se démarque clairement, mais il commence aussi à déplaire à certains fans.

« Les gens se plaignent sans cesse du fait que les joueurs sont trop amicaux et puis il y a un gars qui débarque, qui fait du trash talk, qui joue physique et qui dit ce qu’il a envie de dire et tout le monde veut s’en plaindre. » Embiid

Draymond Green expliquait la saison dernière qu’il adorait ça, car en plus le pivot peut se permettre tout ce trash talk car derrière il assure aussi dans ses performances. Et ilne fait pas du trash talk pour faire du trash talk et se faire remarquer, c’est une véritable stratégie comme il l’a expliqué à The Athletic, et ça fonctionne face à certains pivots, comme Andre Drummond.

« En règle générale quand je fais ça, ce n’est pas parce que j’aime me friter avec quelqu’un, c’est pour l’énerver. Je suis un compétiteur. Je veux gagner. Et j’ai quelques raisons de faire ça. Parce que je sais que lorsque j’affronte ces joueurs, ils vont être très agressifs. J’ai le sentiment que c’est comme ça que je rentre dans leur tête et c’est ça qui les pousse à faire beaucoup de fautes sur moi. C’est une manœuvre psychologique et ils tombent dans le panneau. Je ne sais pas quoi faire pour eux. Si quelqu’un prend ça au sérieux, alors ça devient un problème pour lui. La plupart du temps, même quand il y a du trash talk, j’essaye de me concentrer sur mon jeu, mais ce n’est pas moi qui lance les hostilités. J’entretiens juste le trash talk. Je les laisse commencer, je les laisse faire ce qu’ils veulent, et ensuite je finis. » Embiid

Ca a tendance à fonctionner puisqu’il provoque en effet beaucoup de fautes et tente pas moins de 9.6 lancers francs par rencontre. Personne n’en shoote autant que lui cette saison. Il est excellent pour provoquer des fautes, tash talk ou non. La saison passée il avait fait dégoupiller Dwight Howard en lui faisait faire 3 fautes de suite. Il avait remarqué que l’ancien Hornet avait tendance à mettre sa main droite en avant en position défensive. Embiid avait alors cherché le contact avec cette main en déclenchant son shoot au contact de cette dernière

« Je lui ai fait trois fois de suite. Il n’a pas retenu la leçon. Puis je l’ai refait au match suivant et je me suis dit ‘Mais t’es stupide ou quoi ?’ Comme je l’ai déjà dit : Je suis le James Harden des intérieurs. Je sais comment provoquer des fautes. » Embiid

Embiid a même étudié le jeu du barbu afin de pouvoir attirer les fautes comme lui. Il s’appuie aussi sur sa combinaison unique de puissance et de rapidité. Il peut ainsi se placer sur les meilleurs spots et force les défenseurs à faire faute.

« C’est comme ça que vous dominez. » Embiid

Et il est parti pour dominer pendant des années et en agacer plus d’un.

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