Jeff Teague : « Karl-Anthony Towns sait que c’est son équipe »
Depuis le transfert de Jimmy Butler, le boss des Minnesota Timberwolves s’appelle Karl-Anthony Towns. Et le pivot, en plus de poser de grosses statistiques, sait prendre le match à son compte dans les moments importants.
« Je prends ce qu’on me donne, mais je mentirais si je disais que je ne veux pas de ces shoots. » Karl-Anthony Towns.
Mercredi par contre face aux Hornets, le pivot a été tellement fort qu’il n’y a pas eu de fin de match serrée. Avec ses 35 points, 12 rebonds et 6 blocks, il a martyrisé la raquette adverse. Mais surtout, il a marqué sept points d’affilée dans le dernier quart-temps, à 8 minutes de la fin du match, pour prendre une avance définitive et tuer le match (Score final : 121 à 104).
« Dans le quatrième quart, mes coéquipiers attendent de moi que je sois plus agressif. À ce moment du match, il n’est plus question de jouer selon son ressenti, il faut aller sur le terrain et prendre des tirs. Je suis content de les avoir mis, mais je vais devoir être agressif chaque soir, que ça rentre ou non. Mes coéquipiers ont besoin que je sois comme ça. » Karl-Anthony Towns.
« La clé, c’était juste d’avoir un gros KAT dans la peinture. Il mettait beaucoup de pression près du panier et c’est ce qu’on avait besoin de sa part. Il est en train de progresser. » Taj Gibson.
« On va lui donner le ballon. On sait à quel point il est bon, c’est pour ça qu’il a reçu son gros contrat. Donc on va lui donner des ballons. » Derrick Rose.
Quand Butler était là, Towns s’effaçait au profit de son aîné. Maintenant qu’il est parti, il est libre de prendre le rôle de leader.
« Je pense qu’il a toujours voulu avoir ce rôle. Ils étaient deux joueurs talentueux, mais maintenant il veut être le leader et on s’attend à ce qu’il le soit. Il sait que c’est son équipe et on le suit. Il demande la balle en attaque et ce soir il était aussi notre point d’ancrage en défense. Il communique sur les écrans, joue dur, conteste les tirs… C’est ce que font les meilleurs joueurs NBA. » Jeff Teague.
« Je vais pas dire que personne ne l’empêchait d’être un leader et d’avoir la balle dans les moments chauds. Parfois, il s’agit juste de le vouloir plus que son coéquipier. » Taj Gibson.
Towns tourne cette saison à 21,3 points (49% aux tirs et 41% à trois points), 12 rebonds et 2,3 passes décisives par match.
Via Star Tribune et Twin Cities.