Kawhi Leonard : « Je regardais toujours le dernier gars au bout du banc et je me disais que je pouvais être meilleur que lui »
Été 2010. Kawhi Leonard a terminé sa première année universitaire et bosse son jeu à San Diego State quand il entend que Trevor Ariza, champion avec les Lakers l’année précédente, a prévu de venir lui aussi travailler sur le campus avec son coach perso Tony Bland, ancien arrière des Aztecs. Après avoir cherché et trouvé son numéro, il lui demande s’il peut prendre part à ses workouts. Réponse positive du NBAer, tout de suite impressionné par Leonard.
« Ma première impression de lui c’était : ‘Ce gamin est là pour bosser, point barre (rire). Quoi qu’il arrive. » Trevor Ariza via ESPN
Un workout tôt le matin et un autre en soirée tous les jours, tel était le programme.
« Je voulais montrer que j’étais toujours la première personne à arriver. Et quand je suis arrivé, il était déjà là. Il avait fait tout ce qu’il avait à faire, et il était prêt à continuer à bosser. Quand j’ai vu l’éthique de travail qu’il avait, je savais qu’il allait être spécial. » Trevor Ariza
« Trevor a a été très important pour moi à l’université. Je trouvais que j’arrivais à me défendre contre lui à certains moments. J’ai dû gagner un match, je ne me souviens plus… mais j’étais chanceux qu’il me laisse travailler avec lui. » Kawhi Leonard
Un match hein ?
« Il gagnait les 1 contre 1 qu’on faisait. Pas tous, mais il en avait envie. Il jouait aussi dur qu’il pouvait à chaque fois. » Trevor Ariza
Avant d’arriver en NBA et d’être drafté en 15ème position par les Pacers puis immédiatement envoyé à San Antonio en compagnie des droits de Erazem Lorbek et Davis Bertans en échange de George Hill en 2011, Leonard s’imaginait déjà dans la grande ligue.
« Je regardais toujours le dernier gars au bout du banc et je me disais que je pouvais être meilleur que lui. J’ai toujours pensé que j’avais une chance. » Kawhi Leonard
« C’était un joueur NBA quand il était freshman à l’université. » Trevor Ariza
Arrivé dans le Texas, il s’est vite mis au travail avec le spécialiste du shoot des Spurs Chip Engelland. Après 161 jours de lockout, lui et Leonard avaient complètement redéfini sa mécanique de tir. De 29% à 3-points avec San Diego State lors de sa saison sophomore, il est passé à 37.6% dès sa saison rookie en NBA avec San Antonio (5ème meilleur pourcentage parmi les rookies ayant tenté au moins 100 tirs à 3-points en 2011-12). L’éthique de travail, encore et toujours.