Elie Okobo marque des points en l’absence de Ricky Rubio : « L’année dernière, j’hésitais beaucoup »
Ricky Rubio absent depuis 5 matchs (ou presque, il a joué 16 minutes à Sacramento avant de manquer les 3 matchs suivants), Elie Okobo a vu son temps de jeu multiplié rencontre après rencontre.
« J’apprends la manière dont il voit le jeu. C’est un playmaker, et j’aime beaucoup ça. Je le vois tous les jours à l’entraînement et pendant les matchs. Ça m’aide beaucoup. J’apprends en observant, c’est ce que je fais de mieux. Il me dit d’être patient et de bien tout regarder tout le temps, de bien mettre en place mes joueurs dans les systèmes. » Elie Okobo
Rentré 8 minutes contre Boston, son temps de jeu est ensuite monté à 18 minutes (4 points à 0/3, 5 passes) dans la capitale californienne, 20 minutes contre les Pelicans (11 points à 4/8 et 7 passes), 21 minutes à Minneapolis (4 points à 1/7 et 6 rebonds) et enfin 28 minutes à Denver (16 points à 6/11, 2 rebonds, 4 passes) le 24 novembre. Vendredi après l’entraînement des Suns au Target Center, il a enregistré – du premier coup, sans bafouiller – un court message vidéo pour les réseaux sociaux de l’équipe, avant de lâcher un grand sourire.
« Je me sens confiant dans tout. » Elie Okobo
Le Français en veut, comme le prouve le fait que son coach Monty Williams l’ait croisé aux alentours de 17h mercredi dernier à la Talking Stick Resort Arena, alors qu’il n’y avait rien au programme de l’équipe, qui sortait d’un back-to-back.
« L’année dernière, j’hésitais beaucoup dans presque tous les aspects du jeu. Maintenant je sens que je peux être un playmaker pour mes coéquipiers. Gérer l’attaque, être agressif, attaquer le cercle, trouver des shoots ouverts, être vocal sur le terrain, parler à mes coéquipiers et m’assurer que nous ayons tous l’énergie qu’il faut pendant tout le match. J’ai le sentiment de pouvoir parler aux gars comme j’ai envie de le faire. Je peux les aider à progresser et m’assurer qu’ils soient concentrés. » Elie Okobo
Plus sûr de lui, l’ancien palois l’est en partie grâce à un été studieux, passé entre l’Arizona et la France. Il a étudié des vidéos de Rubio (avant même qu’il signe à Phoenix), Rajon Rondo et James Harden, puis a participé à la Summer League. Dernier coupé du groupe France avant la Coupe du monde, il a pris ça comme un encouragement à faire mieux, et a continué à bénéficier des conseils de son mentor Boris Diaw, qui lui a d’ailleurs récemment rendu visite dans le vestiaire. Lorsqu’il est revenu à Phoenix en août pour disputer des pick-up games avec ses coéquipiers, son coach a remarqué chez lui un « swag » différent. Le 31ème choix de la draft 2018 était plus agressif balle en main, plus adroit sur ses tirs, et toujours aussi engagé en défense.
« Il est comme ça tout le temps depuis qu’il est revenu. » Monty Williams
« J’étais excité cette année pour moi, parce que c’est une année importante. Je sais que je peux faire quelque chose dans cette ligue. » Elie Okobo
Mais derrière Rubio, Tyler Johnson et Jevon Carter (Ty Jerome, 24ème choix de la draft, s’apprête seulement à revenir de blessure et faire ses débuts NBA), il y avait jusque-là embouteillage dans le backourt.
via The Athletic
https://www.facebook.com/183564055042993/photos/a.217698348296230/2596411207091587/?type=3&theater