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Flair et sang-froid pour l’élève de Chris Paul Shai Gilgeous-Alexander, qui a fait parler la défense contre les Warriors

ClemFiz

À San Francisco lundi, on a eu à la fois le côté pile et le côté face d’un joueur en pleine ascension mais qui reste encore très jeune : en 32 minutes de jeu, Shai Gilgeous-Alexander a terminé à 12 points à 5/12, 5 rebonds, 3 passes, 2 interceptions et 1 contre. À 4/10 aux tirs en première mi-temps, il n’a pas tenté un seul tir à 3-points sur la rencontre, alors qu’il shoote à 40.3% derrière la ligne cette saison.

« Je cherche encore un peu quand prendre position des deux côtés du terrain. » Shai Gilgeous-Alexander

« C’est vraiment difficile de dire à un gars ‘hey, prends ce tir’, parce qu’en match cela dépend beaucoup du rythme dans lequel tu es. Très souvent il n’est pas à l’aise pour prendre les tirs. Mais il a laissé passer quelques positions derrière la ligne. Il va falloir qu’il revoit ça à la vidéo et qu’il voit pourquoi il ne les a pas pris, ou quelles autres options se présentaient à lui. L’évolution de son jeu doit se faire dans ces moments où il ne score pas, ou que quelqu’un d’autre a la main chaude. Il peut faire tellement d’autres choses pour impacter et influencer le jeu. C’est un peu ce qu’il a fait à la fin du match. » Billy Donovan

Mais s’il n’avait pas intercepté un ballon sur une passe d’Alec Burks à 1’22 de la fin alors que Golden State menait encore 97-94 puis marqué 2 points de l’autre côté, son équipe ne l’aurait peut-être pas emporté 100-97. Tout comme s’il n’avait pas assuré 2 lancers-francs à 22.4 secondes pour le +3. Et contré la dernière tentative de Jordan Poole derrière.

« Plusieurs fois au début du match, ils ont été non pas paresseux sur leurs passes sur remises en jeu, mais passifs. Je me suis dit que je pourrais en voler une, sur celle-là j’ai attendu jusqu’à la fin. » Shai Gilgeous-Alexander

Ses minutes moyennes par match passées de 26.5 durant sa saison rookie aux Clippers (le Canadien a été retenu en 11ème position de la draft 2018 et a été transféré cet été dans le cadre du départ de Paul George pour Los Angeles) à 35 cette année, son taux d’usage (le pourcentage de possessions qui se terminent par un tir tenté, un lancer-franc tenté ou un ballon perdu par un joueur spécifique dans une équipe) est passé de 18.3 à 25.1.

« C’est marrant, très souvent les gens ne parlent que d’attaque, d’attaque et encore d’attaque. Mais ce dont je lui parle le plus c’est la défense. Parfois les gens oublient que ça fait aussi partie du jeu. Toutes les questions à propos de lui concernant son offensive efficiency, mais quand tu es vraiment compétitif dans cette ligue, tu défends aussi. Donc c’est une des choses dont j’essaie le plus de lui parler. » Chris Paul le 14 novembre dernier

via The Athletic

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