Anthony Edwards tente de prendre les choses en main; Karl-Anthony Towns : « J’aurais aimé plus toucher la balle, mais il était chaud »
En l’absence de D’Angelo Russell, blessé au genou, les Minnesota Timberwolves doivent se trouver un nouveau créateur sur les lignes arrières. Pour l’instant, c’est le rookie Anthony Edwards qui remplit ce rôle, et il le fait plutôt bien. Cette nuit, il a fait trembler les Lakers en marquant 28 points, dont 10 dans le dernier quart pour revenir dans la rencontre. Ce n’était pas suffisant pour s’imposer (défaite 112 à 104), mais c’est très encourageant pour le futur : le gamin apprend vite et bien.
« La dernière fois que j’ai joué contre les Lakers, j’ai été très mauvais. En tant qu’équipe, on avait mal joué. On avait peur, on était intimidé. J’ai pris ça personnellement, et j’ai pris sur moi pour montrer que peu importe contre qui je joue, je vais jouer de la même manière. » Anthony Edwards.
Encourageant donc, mais pas encore parfait. Dans le dernier quart, Edwards a complètement oublié son franchise player, Karl-Anthony Towns qui réussissait pourtant un bon match jusque-là. Le pivot a marqué 15 points à 7/10 aux tirs, mais il n’a pas pu prendre le moindre shoot dans les douze dernières minutes. Heureusement qu’il est de bonne constitution, parce qu’avec d’autres joueurs, ça ne serait peut-être pas passé…
« Évidemment dans le dernier quart, j’aurais aimé plus toucher la balle et aider notre équipe en attaque, mais les systèmes n’étaient pas appelés pour moi. Edwards était chaud, donc j’ai fait de mon mieux pour apporter du spacing et donner de l’espace à mes gars. » Karl-Anthony Towns.
Le truc, c’est que vu les discours des Wolves, ça ne devrait plus trop se reproduire. C’est peut-être pour ça qu’il n’est pas en colère.
« On ne veut pas jouer un dernier quart sans que KAT tire. Mais les gars s’apprécient, se soutiennent. Anthony Edwards était un peu chaud, donc on a joué pour lui. » Ryan Saunders, le coach des Wolves.
« Certains gars sont supers à côtoyer, et ils méritent d’avoir leur moment pour briller. Edwards est un numéro un de draft, et il est sorti du banc sans dire un mot. Maintenant que son moment est arrivé, il montre à quel point il est fort. Quand ça arrive, il faut être heureux de la manière dont il a été patient. Je ne veux rien lui enlever de ce qu’il a fait dans le dernier quart, mais c’est un sport d’équipe et KAT doit avoir la balle, c’est notre meilleur joueur. Ce qui n’empêche pas que Edwards a fait de grosses actions dans le money time. » Ricky Rubio.
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