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Draymond Green part en thread sur les inégalités salariales NBA/WNBA, Sue Bird lui répond

Dans une longue tirade postée sur Twitter, Draymond Green a interpellé 6 stars du basket féminin outre-Atlantique (Diana Taurasi, Candace Parker, Brittney Griner, Sue Bird, Nneka Ogwumike et Skylar Diggins-Smith) au sujet des inégalités salariales entre hommes et femmes entre la NBA et la WNBA, et du développement de cette dernière, en soumettant ses idées.

« J’entends beaucoup parler de l’écart de paie entre les femmes et les hommes. Tout particulièrement dans le sport. Ce n’est même pas comparable. Mais cessons de laisser vos plaintes tomber dans l’oreille d’un sourd à cause des chiffres. Tant que vous ferez valoir votre argumentation sur la rémunération tandis que les revenus restent les mêmes… Ils continueront de pointer du doigt le fait que les revenus ne sont pas suffisamment élevés pour couvrir les plus gros salaires. Bien que ce soit vrai dans presque tous les business, comment leur retire-t-on cette carte des poches ? C’est la clé pour changer les salaires. Il n’y a pas d’argument pour le manque de revenus à moins que ceux qui soutiennent les femmes ne se manifestent réellement. La NBA n’a pas toujours été globale comme elle l’est aujourd’hui. Elle n’a pas toujours généré autant d’argent qu’aujourd’hui. Mais il y avait des gens derrière, qui construisaient la plateforme, et encore plus important encore, qui racontait des histoires, des histoires individuelles, qui ont fait grandir l’intérêt du public pour les joueurs. C’est comme ça que le basket NBA a décollé. Qui participe à la construction de votre plateforme ? Qui raconte ces histoires et combien vous êtes de grandes joueuses ? Qui fait en sorte de susciter l’intérêt et de faire du basket féminin quelque chose de global ? Certains pensent que ça l’est déjà parce que toutes les joueuses vont jouer à l’étranger pendant l’année, mais la réponse globale n’est pas suffisante. On ne devrait pas avoir à aller à l’étranger mais parce que ces histoires ne sont pas racontées, surtout ici aux États-Unis, vous vous retrouvez obligées de le faire.

[…] Toutes ces entreprises qui crient au ‘women empowerment’ peuvent très bien faire la promotion pour compenser les salaires trop bas, elles peuvent très bien raconter ces histoires. Mais elles n’ont pas à le faire parce que les demandes qui sont faites tombent dans l’oreille de sourds car vous continuez à demander à ce qu’on vous paye plus, sans moyen de générer plus de revenus. Forcez-leur la main ! Paige (Bueckers, dont Diana Taurasi a fait l’éloge récemment) number#1 pick 2021 ! Brisez le moule et changez le basket, changez le business ! Demandez du soutien à ces entreprises, après tout elles vous utilisent pour parler de l’émancipation des femmes, mais elles ne vous aident pas, elles sauvent la face, c’est tout. » Draymond Green

Sue Bird, dans sa 18e saison WNBA, a répondu au Warrior :

« J’ai lu ton thread, et ce que tu dis c’est EXACTEMENT ce pour quoi on se bat. On ne demande pas à être payées comme les joueurs NBA, on pointe du doigt l’écart pour souligner le manque d’investissement et de couverture. Tu as bien compris le problème, mais tu as taggé les mauvaises personnes. » Sue Bird

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