Désormais repéré, Omer Yurtseven encaisse les coups sans broncher
Après ses 27 points et 19 rebonds contre les Lakers puis 25 points et 8 rebonds le lendemain face aux Warriors (2 victoires) en Summer League (California Classic, 2 jours de compétition), Omer Yurtseven (23 ans, 2,13 m) s’est vu prolonger de 2 ans pour 3.5 millions de dollars par le Heat de Miami. Le Turc a ensuite pris la direction de Las Vegas, où l’étau s’est un peu resserré.
« Les autres équipes l’ont vraiment scouté maintenant, il ne prend plus personne par surprise. Mais il a répondu au défi et c’est super pour lui. Il se prend des coups. Il doit jouer malgré les contacts. » Malik Allen, assistant d’Erik Spoelstra et coach du Heat en SL
Ses stats restent néanmoins très bonnes avec 23 points et 11 rebonds contre les Grizzlies, 16 points et 11 rebonds contre le Jazz et 21 points et 7 rebonds face à Atlanta. Différence majeure néanmoins ; tous ces matchs ont été perdus par Miami, et l’ancien de Fenerbahçe garde aussi les stigmates d’un jeu plus dur où les coups font plus mal après chaque rencontre.
« J’ai vu toutes sortes de ‘body types’. Des gars pas très grands mais hyper costauds, mais aussi des gars plus longs. Il y a le match-up régulier big man vs big man mais quand les équipes en face jouent petit, je dois aussi être capable de m’ajuster. C’est très bénéfique pour moi d’acquérir cette expérience. Le fait que je puisse faire sortir les grands (avec ses tirs à 3-points) et donc ouvrir des brèches vers le panier pour les arrières, c’est quelque chose qui peut aider n’importe quelle équipe au niveau NBA je pense. » Omer Yurtseven
Mais ce n’est pas un manque de condition physique – on connaît de toute façon l’intransigeance de Pat Riley là-dessus- pour le jeune pivot de 119 kg né en Ouzbékistan le 19 juin 1998.
« Physiquement, il est là où il doit être. Tu peux toujours te renforcer, mais il doit simplement s’habituer au défi physique des pivots NBA. C’est ce qu’il y a de bien en Summer League, il y a des pivots, alors qu’il n’y en a plus tant que ça dans la ligue, une fois que la saison régulière démarre. Donc il acquiert cette expérience, il se fait rentrer dedans, pousser pendant tout un match. Et c’est ce dont il a besoin. Ça fait partie du processus, c’est ce dont il a besoin. Surtout maintenant alors que la Summer League a commencé depuis quelque temps déjà, c’est l’aspect mental qui entre en ligne de compte aussi. Ces expériences n’ont pas de prix pour lui. » Malik Allen, assistant d’Erik Spoelstra et coach du Heat en SL
Non drafté à sa sortie de Georgetown (il est aussi passé par North Carolina State) l’an passé, il avait été dans la bulle G-League avec le Blue d’Oklahoma City. En 14 rencontres il avait tourné à 15.2 points à 62.6% dont 38.1% de loin, 9.3 rebonds, 1.5 passe et 1.4 contre en 21.1 minutes, dont un match à 34 points et 13 rebonds.
« Tous les coachs me conseillent, Udonis Haslem aussi, qui est là avec nous depuis 2 ou 3 matchs, j’apprends beaucoup. De la répétition et encore de la répétition, pour que cela se transpose en saison régulière. » Omer Yurtseven
via Sun Sentinel