Jeux Olympiques

Rudy Gobert : « On a montré que l’on n’avait peur de rien, et que tout était possible tout simplement »

Avec l’équipe de France, Rudy Gobert n’a pas caché ses ambitions lors des deux précédentes compétitions, il visait le titre à la coupe du monde 2019, mais aussi aux Jeux Olympiques de Tokyo. Et la déception était grande pour l’intérieur du Jazz après la défaite en finale face à Team USA. On l’a même vu en larmes.

« C’est vrai que je suis assez protecteur de mes émotions, » confie Rudy Gobert à Sport 365. « Les gens ont même tendance à penser que je n’ai pas d’émotions parce que je ne les montre jamais (rires), donc quand je décide de les montrer, ils sont surpris. Je suis quelqu’un qui ressent beaucoup de choses. Surtout, je n’aime pas perdre, j’aime gagner. Forcément, il y a de grands moments de joie, mais aussi des déceptions. Au final, c’est ce qui rend l’histoire aussi belle. C’est le sport. Quand tu es dans la compétition, quand tu te rends compte que tu es à ça d’une médaille olympique, c’est de la déception. Mais avec le recul, quand je regarde à quel point on a pu faire kiffer les gens et les jeunes, et comment on a pu les inspirer, au final, je suis vraiment content de l’expérience et du parcours. Encore une fois, le résultat est important, bien sûr, mais la manière et ce que l’on a vécu en tant qu’équipe l’est aussi, avec cette image de solidarité et de détermination. On a montré que l’on n’avait peur de rien, et que tout était possible tout simplement. J’espère que c’est ça que les gens retiendront au final. »

Après la victoire face aux États-Unis en ouverture de la compétition, les bleus y croyaient plus que jamais à cette médaille d’or.

« Comme je le disais depuis le début, notre objectif, c’était la médaille d’or. Il n’y a pas lieu d’aller dans une compétition sans viser la médaille d’or. On a trop pris l’habitude de faire ça en France. C’est vraiment un état d’esprit que je veux véhiculer et que je veux que l’on ait en tant qu’équipe. Même si on n’a pas eu la médaille d’or, j’espère que les gens y ont cru comme on y a cru, et que l’on a pu véhiculer bien sûr encore une fois cette mentalité que tout est possible, tout simplement. On avait un groupe qui savait où on voulait aller. On avait un groupe soudé. Quoi qu’il arrive, on n’a jamais lâché. Pourtant, on a eu des moments difficiles, des moments où on aurait pu se relâcher. Il y a eu des matchs où certains ont plus joué que d’autres, des matchs où il n’y en a qui n’ont pas eu le ballon. Mais au final, il n’y a jamais eu de réaction négative, je peux vous le dire, et ça c’est rare dans une compétition internationale et même dans le sport professionnel, tout simplement. Et quand on voit qu’au final, ça se joue à une action en demi-finale (contre la Slovénie de Luka Doncic) et que même contre l’Italie en quarts de finale, ça se joue à quelques actions… C’est ce qui fait notre force et c’est sur ça que l’on veut continuer construire sur les années qui arrivent. »

Rendez-vous à Paris en 2024, mais avant ça il y aura l’Eurobasket et la coupe du monde avec des revanches à prendre dans ces deux compétitions.

Via Sport365

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