Les Warriors ont lâché leur chien de garde : « Quand nous sommes dans un match comme ça, c’est le gars que tu mets sur le terrain »
Face à des Sixers toujours décimés, les Golden State Warriors avaient un match piège et pendant une mi-temps ils sont clairement tombés dedans. Les hommes de Doc Rivers ont conclu le premier quart avec un plus 11 au tableau d’affichage et ont compté jusqu’à 19 points d’avance. Mais l’équipe a fini par se réveiller au retour des vestiaires et doit remercier un homme pour ça, pas vraiment celui qu’on attendait le plus : Juan Toscano-Anderson, dont le temps de jeu est en baisse en ce début de saison.
« Quand nous sommes dans un match comme ça, qui est en quelque sorte un combat de chiens, c’est le gars que tu mets sur le terrain. » Explique Steve Kerr
L’effet a été immédiat et impressionnant. Intenable, l’ailier originaire d’Oakland, a crevé l’écran après la pause, auteur de 13 points à 6/6, 6 rebonds, 6 passes, 2 contres et 1 interception pour un plus/minus de +21 en 25 minutes.
« Vous ressentez un état d’esprit différent en raison de ce que cela représente pour lui et du fait qu’il sait qu’il peut avoir un impact sur les matchs et qu’il est toujours prêt à le faire », déclare Stephen Curry. « N’importe qui peut utiliser ses skills et faire des trucs flashys, ce genre de trucs, mais lui il a juste ce chien en lui qui ressort et qui est contagieux. On se nourrit de ça. »
Résultat ? Les Warriors ont remporté la seconde mi-temps 64-35 dans le sillage d’un JTA parfait, qui a en plus enflammé le public avec ces deux gros dunks.
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Il y a eu un passage de 6 minutes lors duquel il a scoré ou assisté tous les points des siens pour faire passer l’écart à 16 unités en dernier quart.
« Il était partout, à faire des passes, à prendre des rebonds, son énergie est contagieuse, » explique Andrew Wiggins. « Il a mis le public dans le match, l’équipe dans le match, nous a donné ce coup de boost pour passer au niveau supérieur. »
« C’est génial pour un coach de savoir que tu peux toujours compter sur un joueur, comme Juan, qui pourrait être titulaire, qui pourrait être le 8ème homme, le 10ème homme, » confie Steve Kerr. « Mais tu sais toujours ce que tu vas obtenir de lui. Les joueurs aiment jouer avec lui, les coachs aiment l’avoir sur le terrain en raison de son énergie et de son QI.
C’est son rôle dans l’équipe, d’apporter cette énergie, cette envie, et il l’a adopté.
« Ce qu’ils vont avoir c’est un chien de garde, » déclare JTA. « Je n’ai pas peur de faire le sale boulot, quel qu’il soit. Je vais juste jouer dur tout le temps. J’aime ce sport et je suis reconnaissant d’avoir cette opportunité. »