Les Hornets mettent enfin un terme à leur folle série face aux 76ers; Gordon Hayward se régale, « Ce n’est pas comme si nous n’avions pas vu ça à la vidéo »
16, comme le nombre de victoires consécutives des Sixers face aux Charlotte Hornets, une série commencée il y a plus de 5 ans. Et alors que Philly restait sur 7 succès de rang, les Hornets ont poursuivi eux aussi sur leur bonne lancée en mettant fin au Wells Fargo Center à cette terrible série.
« Nous en avons parlé avant la rencontre. Nous avons parlé du fait de mettre fin à la série, » explique Gordon Hayward. » C’était une grosse victoire pour nous. Mais c’est juste une victoire. »
« Nous avons bataillé avec ces gars depuis des années et on aurait dit qu’à chaque fois les shoots à la fin des matchs allaient en leur faveur. » James Borrego
Le grand artisan de ce succès c’est Gordon Hayward. L’ailier a sorti une masterclass avec 30 points à 13/16 dont 4/4 à 3-pts, 4 rebonds, 7 passes et 3 interceptions. Il a donné le ton avec 22 points à 9/9 dont 4/4 de loin en première mi-temps ! Résultat les Hornets menaient de 14 points à la pause et Hayward est devenu seulement le 4ème Hornet depuis 1996-97 à scorer au moins 20 points en première mi-temps.
« J’ai eu quelques positions faciles et j’ai pu les mettre. » Hayward
Les défenseurs des Sixers n’ont pas réussi à le contenir, et Doc Rivers était mécontent qu’ils se soient fait systématiquement piéger.
« Les feintes. Je ne sais pas sur combien de feintes nous avons sautés, 8 peut-être », déclare Doc Rivers. « Ce n’est pas comme si nous n’avions pas vu ça à la vidéo, mais il n’a cessé de faire et nous avons continué de sauter. Souvent c’était sur des close-outs, mais quand même, vous devez rester sur vos appuis et le coller. Là nous sortions en sautant. »
« Sur certains close-outs nous avons sauté, » déclare Tyrese Maxey. « Coach Dan Burke n’arrêtait pas de nous répéter de ne pas sauter. Il faut rester sur ses appuis et les pousser à shooter par-dessus nous. Là nous avons laissé trop de shoots qui étaient en rythme, et n’importe quel bon pro lorsqu’il a des shoots en rythme se met dans le rythme et commence à bien se sentir et ensuite met des shoots difficiles.
Via NBA.com