Pablo Prigioni sur les naturalisés : « Je préfère perdre avec nos joueurs, que d’essayer de gagner avec un joueur qui n’est pas Argentin »

C’est devenu un sujet récurrent ces dernières années dans le basket FIBA : les naturalisations. Lors de l’Eurobasket ils étaient encore une fois très nombreux, et le cas de Lorenzo Brown a beaucoup fait parler puisque l’Espagne est allée le chercher alors qu’elle avait besoin d’un meneur de jeu et que l’ancien NBAer n’a jamais vécu en Espagne.

Le choix a été vivement critiqué en Espagne, mais il a été d’une aide très précieuse pour la roja puisqu’il a eu un rôle majeur dans son titre.

Pablo Prigioni, qui a longtemps joué en Espagne, et qui est le coach de l’Argentine, qui vient de remporter l’AmeriCup, a lui un avis clair sur le sujet

 » J’ai toujours été contre. Tant que je serai dans l’équipe nationale, cela n’arrivera pas. Il n’y aura même pas un membre du staff d’un autre pays », a déclaré Pablo Prigioni à Basquet Plus « Quand je ne serai plus là, qu’ils [la Fédération] prennent la décision qu’ils veulent. Pour moi, l’équipe nationale est la chose la plus pure. Nous avons déjà des compétitions de clubs pour affronter des joueurs du monde entier. Et je trouve cela fantastique. Je ne suis pas contre les équipes nationales qui le font, mais je suis contre la règle. Je préfère perdre avec nos joueurs, que d’essayer de gagner avec un joueur qui n’est pas Argentin. Je ne pense pas que Lorenzo Brown ressent la même chose lorsqu’il a le maillot espagnol que Sergio Llull ou Rudy Fernandez. C’est là que la discussion s’arrête pour moi.

Surtout, c’est devenu un vrai marché. L’Espagne avait un déficit à la mène, et a donc décidé d’aller chercher un meneur de jeu naturalisé.

« C’est devenu comme ça. Cela n’a aucun sens pour moi. Si nous ne gagnons pas avec nos joueurs, nous devons bosser plus dur. » Prigioni