Joel Embiid : « Peu importe qui est en face de moi »; Doc Rivers : « Il s’est tourné vers moi et m’a dit : ‘Je suis de retour' »
Une victoire de plus pour les Sixers, qui ont dominé les Celtics 106-96 au TD Garden pour sweeper la série face à eux, pour la toute première fois depuis la saison 2000-01 et seulement la 4ème de l’histoire.
« Je ne savais pas. C’est une des meilleures équipes de l’Est ces 3 dernières années, donc c’est génial d’avoir réussi ça. Cela nous donne une grosse confiance. Cela dit, nous n’en avons pas encore terminé. Nous avons encore du pain sur la planche. » Doc Rivers
Philly s’est appuyé sur un énorme Joel Embiid, qui disputait seulement son second match depuis son retour de blessure. S’il n’est sans doute pas encore à 100%, le niveau affiché était déjà impressionnant et les Celtics n’avaient personne pour le ralentir. Il signe 35 points à 9/16, 16/20 sur la ligne des lancers et 6 rebonds. Après le buzzer final, il avait un message pour Doc Rivers :
« En sortant du terrain, il s’est tourné vers moi et m’a dit : ‘Je suis de retour.’ Je lui ai répondu : ‘Oui, j’ai remarqué.' » Doc Rivers
Robert Williams, Luke Kornett, Tacko Fall, Mo Wagner ou encore Semi Ojeleye n’ont strictement rien pu faire pour le ralentir, dominés par la technique et la puissance du Camerounais.
« Peu importe qui est en face de moi. Comme nous l’avons vu depuis le début de la saison, peu importe quel joueur est en face de moi : j’attaque, tout simplement. À chaque match je veux être agressif et je vais faire en sorte que les intérieurs adverses aient des soucis de fautes. » Joel Embiid
« Il était dans un super rythme aujourd’hui. Je l’ai trouvé très patient également. J’ai trouvé son passing fantastique lorsqu’ils faisaient prises à deux. Ils se sont retrouvés dans une situation où ils devaient choisir entre la peste et le choléra. Joel veut qu’il en soit ainsi. » Doc Rivers
Mais l’intérieur n’était pas tout à fait satisfait de sa performance, notamment en raison de ses 4 lancers-francs ratés.
« C’est trop. Je suis très déçu. Cela fait deux rencontres que j’en rate beaucoup. Je ne sais pas pourquoi, mais je dois me concentrer. Ce n’est pas pour rien qu’ils appellent ça des lancers-francs. Tu es seul sur la ligne, et j’adore y aller. » Joel Embiid
Il adore notamment y aller, car il s’économise en scorant comme ça. Puis cela lui permet de souffler un peu.
« Je devrais prendre encore plus mon temps pour les mettre. À un moment de ma carrière, je veux être à 90% aux lancers. »
Cette saison Embiid est tout de même à un superbe 85.2%, impressionnant pour un pivot et un tel volume puisqu’il en shoote 11.6 par match, un record en carrière, lui qui affiche 80.3% sur la ligne depuis son arrivée en NBA.
Via The Inquirer