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Derrick Rose : « Si je n’avais pas eu ce ballon, je ne serais pas en NBA aujourd’hui »

« Je dis toujours en plaisantant qu’il est un peu comme mon Wilson dans Seul au Monde (Cast Away). Si je n’avais pas eu ce ballon, je ne serais pas en NBA aujourd’hui. » Derrick Rose

Pas un échauffement ne se déroule sans lui pour le meneur des Pistons. De loin, ce fameux ballon n’a rien en commun avec un Spalding habituel mise à part sa forme ronde. De couleur… olive (?), il ressemble d’ailleurs plutôt à une boule de bowling. Et pèse 2 kilos, contre moins de 625g pour un ballon normal. Le modèle est « unique au monde ». Des répliques – qui ressemblent eux bien à des ballons de basket standards –  existent aujourd’hui, mais l’entreprise ayant produit celui de Rose n’existe plus à l’heure actuelle.

« Je l’ai perdu trois, quatre fois, mais j’ai eu de la chance de le récupérer à chaque fois. Je l’ai perdu dans des hôtels, des salles pendant les shootarounds. J’essaie de l’avoir toujours près de moi. » Derrick Rose

Pour bien comprendre l’histoire de Rose et de son « Wilson », il faut remonter 9 ans en arrière, en 2010. À l’époque pas encore MVP (mais déjà All-Star) et toujours aux Bulls, Rose shoote à… 26.7% à 3-points pour… même pas une tentative par match. Ron Adams, alors assistant à Chicago (de 2003 à 2008 puis à nouveau de 2010 à 2013 avant de rejoindre Boston puis Golden State), lui présente le fameux ballon et lui explique qu’il l’utilisait avec Kirk Hinrich ou encore Luol Deng pour les aider à progresser au shoot.

« J’ai toujours aimé travailler avec un ballon plus lourd pour les fondamentaux du shoot. C’est le meilleur ballon, il est mieux que ceux qui se font aujourd’hui. Il y a deux creux dessus, et il est agréable au toucher. » Ron Adams

Sur le ballon, aucune ligne de tracée.

« Quand tu shootes, la façon dont tu attrapes le ballon ne devrait pas avoir d’importance. En match, tu ne vas pas toujours avoir le temps de bien aligner tes doigts avec les lignes. » Derrick Rose

Forcé à se concentrer sur l’intégralité de son geste (des jambes aux bras), le shooteur est de plus en plus à l’aise avec la distance, et a l’impression de lancer une plume lorsqu’il reprend un ballon standard en main. Rose a intégré le ballon à sa routine d’avant et d’après-entraînement, d’avant-match, et même depuis quelques années à son échauffement de la mi-temps.

« Il avait du boulot, il s’est montré extrêmement attentif aux détails et très concentré sur ses progrès quotidiens. Ça a été l’un de mes meilleurs ‘élèves’ avec ce ballon. » Ron Adams

Dès la saison suivant le début de son apprentissage, soit celle de son titre de MVP, Rose est passé à 33.2% à 3-points en 4.8 tentatives par match. Aujourd’hui avec Detroit, il signe pour le moment la saison la plus adroite de sa carrière de loin, avec 38.2% de réussite au-delà des 7,23 m.

« Ça m’a aidé à shooter en un seul mouvement fluide. Je l’utilise quand je dribble aussi, ça m’aide au niveau de la force et sur la forme. Les gens étaient genre : ‘Man, à son meilleur niveau, il ne shootait pas aussi souvent que ça’. Vous pensiez que j’allais faire tout ce travail et ne pas m’adapter à la NBA ? J’essayais de m’adapter à chaque partie du jeu à ce moment-là. » Derrick Rose

via The Athletic

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