Cam Reddish : « Je pense que je suis un shooteur incroyable, et je vais le montrer. C’est dans ma tête »
Annoncé comme un futur crack, Cam Reddish a beaucoup de mal depuis son arrivée en NBA. L’ancien de Duke tourne à 8 points et 3,9 rebonds par match, avec des pourcentages horribles : 32% dont 26% de loin. Pas top donc.
« Il m’a dit que ça avait l’air plus facile à la télé. » Travis Schlenk, le General Manager des Hawks.
« C’est compliqué de gagner. Il faut jouer jusqu’à la toute toute fin des matchs. Les équipes sont très fortes, pareil pour les joueurs. C’est une expérience qui va me permettre d’apprendre. C’est plus dur de gagner en NBA que n’importe où ailleurs. Et les gars sont tellement bons qu’ils donnent l’impression que c’est facile. » Cam Reddish.
Pourtant, le dixième choix de la dernière draft ne perd pas confiance.
« Je pense que je suis un shooteur incroyable, et je vais le montrer. C’est dans ma tête. J’ai toujours été capable de mettre des tirs, aussi loin que je m’en souvienne. Ça n’a jamais été un problème pour moi. J’essaie juste que ça rentre. Ça ira bien. Je peux le faire, c’est juste que je dois le faire maintenant. » Cam Reddish.
« Il tire toujours à des pourcentages très bas. On a vu des moments excitants sur ce qu’il pourra faire en attaque. Mais les pourcentages n’ont pas changé. C’est toujours en montagnes russes. Je sais qu’il va réussir de gros matchs, il faut juste le garder sur le terrain, qu’il continue d’attaquer et qu’il continue de prendre ses tirs. » Lloyd Pierce, le coach des Hawks.
Effectivement, tout est loin d’être perdu pour le joueur de 20 ans. D’autres excellents joueurs ont eu du mal au début comme le rappelle Travis Schlenk.
« Paul George tirait à 29% à trois points quand il était rookie. Ça prend du temps, tous les rookies ne sont pas comme Trae Young, où dès la fin de la première saison on pouvait voir qu’il était déjà au niveau. Ce n’est pas pareil pour tout le monde. Il n’a joué qu’un au collège, ce n’est pas comme l’autre rookie De’Andre Hunter, qui lui a passé trois ans à Virginia. » Travis Schlenk.
Mais si l’ailier a du mal en attaque, il est par contre étonnamment bon de l’autre côté du terrain.
« Il peut changer des matchs en défense, faire des actions avec sa taille, défendre sur des gars plus petits, contester des tirs… Il progresse en défense. Il devient plus fort, plus physique il n’hésite pas à se mettre sur le chemin des adversaires, à se battre sur les écrans, il est sur lignes de passe… Il fait de belles actions. » Lloyd Pierce.
« Je tire beaucoup de fierté de ma défense. C’est une autre manière d’avoir de l’impact quand l’attaque ne va pas. Et c’est amusant quand on est bon . » Cam Reddish.