Mais le meneur continue en affirmant que ce n’est pas un problème pour autant, tant que l’on se donne à fond et qu’on écoute ses consignes.

« Si vous galérez avec Thibs, c’est que vous ne voulez pas écouter ce qu’il vous dit et suivre ses instructions. Je suis une sorte de feu-follet, et pourtant je me suis intégré. Si je peux le faire, tout le monde peut le faire. Si ce n’est pas le cas, vous n’aimez pas le basket et vous ne savez pas comment vous ajuster. Et il faut alors vous regarder dans le miroir et faire le point. Parce que lui, il va êtr e prêt. Et il va s’assurer que son équipe et ses joueurs rencontrent du succès. Si vous ne le suivez pas et que vous ne faites pas ce que vous devez faire, c’est de votre faute. Il faut se demander : « Qu’est-ce que je fais de mal ? » Parce que Thibs va tout faire pour que ses gars puissent aller sur le terrain et être performant. » Nate Robinson.

Ce qui pourrait refroidir les dirigeants des Knicks, c’est que Thibs a été très bon avec une équipe assez âgée et mature aux Bulls, avant de se foirer complètement en ayant pour mission de développer un groupe jeune à Minnesota. Mais là encore, Robinson défend son ancien coach et l’affirme capable de faire grandir les jeunes Knicks.

« Je pense qu’il peut développer des jeunes et s’occuper d’un groupe de vétérans. À Chicago, on avait des gamins. Il y avait Marquis Teague par exemple, qui n’a pas été mauvais sous Thibs. Mais aussi de bons vétérans comme Carlos Boozer, Rip Hamilton, Luol Deng. Parmi les jeunes, Jimmy Butler qui n’était pas un rookie mais encore très jeune, et qui s’est épanoui sous Thibs, en s’affirmant en défense. Parmi les plus vieux, Kirk Hinrich qui était un super vétéran et un super leader pour notre équipe. Joakim Noah aussi, qui apportait beaucoup d’énergie et était aussi un leader. C’était un groupe plein de leaders et tout le monde parlait, disait ce qu’ils avaient besoin de dire. On allait sur le terrain et on exécutait, et ça marchait. Si vous avez un groupe de gars capables de faire ça, tout ira bien pour eux sous Thibs. Et les Knicks ont un super groupe de jeunes. Il y a Mitchell Robinson, un intérieur qui pèse près du panier, et aussi de bons jeunes. Ils vont peut-être aussi décrocher le premier choix de la draft et se retrouver avec un gars comme Anthony Edwards, LaMelo Ball ou Cole Anthony. Il y a beaucoup de meneurs qu’ils peuvent prendre qui peuvent les aider de plein de manières différentes. Ils doivent juste avoir le bon pick, et il ne leur restera plus qu’à changer l’atmosphère qu’il y a dans New York vis-à-vis des Knicks. En 2005/2006, quand ils m’ont drafté moi, David Lee et Channing Frye, ils avaient de super choix de draft. Ils avaient l’opportunité de créer un noyau de jeunes, mais ils ont choisi de faire jouer les vieux au lieu de miser sur la jeunesse et de nous donner une opportunité de montrer qu’on pouvait être le visage des Knicks et changer les choses. Il ne fallait pas avoir peur, mais lancer les dés et accepter les conséquences, y aller à fond. C’est comme si vous alliez à la piscine et que vous saviez que l’eau est froide. Il ne faut pas juste tremper son pied, mais se lancer et faire une bombe. Les Knicks doivent apprendre ça. » Nate Robinson.

Parmi les prétendants à ce poste, on retrouve aussi, Kenny Atkinson, Jason Kidd ou encore l’actuel coach intérimaire Mike Miller.

Via SNY.