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Kyle Lowry : « Je sais que je vais être un peu ému et que je vais pleurer ce jour-là »

Avec 12 points, 7,6 rebonds et 4,9 rebonds, Lowry participe pour l’instant grandement à la bonne saison du Heat, deuxième à l’Est avec 12 victoires pour 6 défaites. Une saison qui comportera une date bien particulière, celle de son retour à Toronto pour la première fois depuis le 28 février 2020 et l’interruption de la saison NBA par la Covid. Le 3 février prochain, il foulera donc le parquet de la Scotiabank Arena pour la première depuis près de 2 ans. Un événement qui fera forcément ressortir certaines émotions pour le meneur qui a passé 9 saisons au Canada et qui aussi évoqué son envie de se retirer en tant que Raptor.

« Je suis un homme à part entière, mais je sais que je vais être un peu ému et que je vais pleurer ce jour-là. Je ne sais pas. Je me contiendrai peut-être. J’ai parlé avec DeMar (DeRozan) à ce propos. Mais c’est l’un de ces jours où je sais qu’il va y avoir beaucoup d’émotions et beaucoup d’amour pour moi et que je vais rendre cet amour. Ça va être intéressant de voir comment cela se passe parce que je ne sais pas à quoi m’attendre. C’est différent d’être transféré de Memphis et d’y retourner. Je reçois toujours de l’amour à Memphis, ce qui est incroyable. Je reçois toujours de l’amour à Houston. C’est différent, parce que j’ai continué à grandir en tant que personne à Toronto. Donc 8 années dans la ville, une année à Tampa, mais 9 ans en tout avec une seule franchise c’est une longue période. »

9 ans qui se sont arrêté cet été qui en réalité ont vu l’aventure avec la ville se terminer un an plus tôt bien plus brutalement (les Raptors ont joué toute la saison dernière à Tampa à cause des restrictions Covid). S’il n’a jamais pu dire adieu aux fans des Raptors, il n’oubliera jamais cette ville qui a tant compté pour lui, et qui représentait sa vie au moment du Covid.

« C’était ridicule. J’avais une maison à Toronto. J’ai toujours des choses dans un garage qui était dans ma maison là-bas, des affaires de mes enfants, des peintures et des devoirs d’école. Ça craint juste que je n’aie pas pu jouer là-bas depuis février 2020. Nous partions pour un road trip à l’Ouest et nous avions joué Utah lorsque la pandémie a frappé. Mes enfants étaient déjà en vacances et ils ne sont pas revenus. Je suis directement rentré chez moi à Philadelphie et c’était vraiment dur. Toronto était ma maison. Ma maison légitime. Quand vous y restez de septembre à juin parce que vos enfants sont à l’école à Toronto et de ne pas pouvoir y retourner, j’étais en mode « Merde, quand est-ce que je vais retourner profiter de la ville ? » J’y suis retourné lors de la dernière intersaison. J’ai pu y dîner et c’était bon d’avoir cette chance d’y aller et de me poser là-bas. Cette saison, je crois que l’on a trois jours sur place. Je n’ai pas hâte de toutes ces émotions. »

Lorsqu’on lui demande s’il souhaite travailler aux Raptors un jour, Kyle Lowry n’a pas de réponse franche à donner. Toutefois, il sait simplement qu’il veut créer quelque chose avant de partir. Un peu comme à Toronto, où avec ses 17,5 points, 7,1 passes et 4,9 rebonds par match, il a été le mentor de ceux qui font aujourd’hui les Raptors. Ce qui est peut-être l’une de ses plus grandes fiertés.

« Je ne sais pas si je veux travailler dans la ligue. Tout le monde dit que ce serait bien. Je respecte notre ligue. Mais je vois plus grand que simplement la ligue. Mon but est de créer assez de richesse pour faire partie de quelque chose. Mais le bon côté de mon départ, c’est que maintenant, Freddy (VanVleet) a toute l’attention, OG (Anunoby) a toute l’attention. Pascal (Siakam) a encore plus d’attention. J’ai laissé la franchise dans un super état pour mes petits frères. Ils le sont vraiment. Non, ils sont ma famille. Ils sont égaux à moi. Ils sont juste plus jeunes que moi. Et j’ai laissé la franchise avec un Pascal All-Star, n’est-ce pas ? Il va revenir et faire une super saison. Freddy continue de s’améliorer. Il va émerger en tant qu’un leader encore meilleur. Ce sont encore de jeunes gars. Vous voyez l’émergence d’OG offensivement. Ils vont avoir plus d’attention maintenant. Je prenais tous les reproches parce que je le voulais. Je ne voulais jamais qu’ils aient à gérer avec ce genre de choses parce que je ressentais simplement que je pouvais assumer tout cela sur mes épaules. Et ils peuvent le faire aussi, mais maintenant, c’est leurs responsabilités. J’ai laissé la franchise dans un super état. Ils m’ont dit qu’ils allaient prendre la suite. Et je suis fier de ça. Je regarde toujours leurs matchs. J’ai parlé à Freddy, j’ai parlé à OG, j’ai envoyé des messages à Pascal avant son premier match (il est récemment revenu de blessure). Je parle toujours à Norm (Norman Powell ancien Raptor). Nous avons créé des liens qui dureront pour la vie. Et ce sont des gens, ce sont des gamins et des gars que je supporterai et soutiendrai, peu importe la situation. »

Des coéquipiers qui sont aujourd’hui simplement heureux de sa réussite et qui réalisent à quel point Lowry était essentiel à Toronto, dans son ensemble.

« C’était beaucoup d’argent. J’étais très heureux pour lui. Nous savions que ça allait se passer comme cela. Ce qu’il représentait pour tout ça, pour l’équipe, la franchise, le Canada en tant que pays, c’est dur de mettre des mots dessus. » Fred VanVleet

La date du 3 février doit en tout cas être en tête pour Kyle Lowry depuis la publication du calendrier. Et si lui n’a pas hâte d’être ému, on peut légitimement s’attendre à une sacrée cérémonie en son honneur.

Via The Undefeated

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