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Les Oscars NBA de l’été ! [PARTIE 1]

22 septembre, l’été est officiellement terminé. Place donc à l’automne et, ENFIN, à la reprise de la NBA ! Pour vous aider à patienter un peu avant le 17 octobre prochain, on décerne donc les Oscars de cet été particulièrement mouvementé ! Alors comme dirait Ricky Rubio, enjoy !

[highlight] L’Oscar « Labor Day » du mec qui va tenter un déménagement discret alors qu’il est recherché par Interpol : LeBron James [/highlight]

Partira, partira pas ? On a beau discuter, personne n’en saura rien avant au minimum le 1er juillet 2018. Mais LeBron James restera-t-il le modèle qu’il s’est promis d’être pour les jeunes de l’Ohio s’il quitte une nouvelle fois Cleveland, même avec un titre en poche ? Va-t-il dans ce cas faire usage de l’amendement Kevin Durant/Kyrie Irving « Je place mon bonheur et celui de ma famille avant tout et mon choix ne regarde que moi » ? À 32 ans, le triple champion NBA n’a peut-être même pas encore atteint son meilleur niveau (c’est un ex-coéquipier qui le disait après les Finales), il ne s’agit donc pas encore de « terminer » sa carrière au soleil et les pieds dans le sable. Son envie de réussir en tant que businessman à Hollywood et en général, le manque d’action (en tout cas si Irving n’avait pas exigé un transfert ?) des Cavaliers pour prétendre -oh douce illusion- rivaliser avec les Warriors, ses étés passés à L.A…. toutes les rumeurs l’envoient à Los Angeles. Il pourrait même y retrouver Paul George (qui a à peine caché sa volonté de rentrer en Californie) si Magic Johnson réussit à faire d’une pierre deux coups. Blake Griffin aura-t-il eu le nez creux dans cette affaire ? À suivre…

 

[highlight] L’Oscar « Super Size Me » du mec qui prend du poids pour vous montrer ce qu’il ne faut pas faire : Kobe Bryant [/highlight]


Début août, une photo signée d’un paparazzi nous dévoilait un Kobe Bryant avec quelques kilos superflus, un peu plus d’un an après son départ en retraite. Ni une ni deux, l’homme aux 60 points sur son dernier match en carrière malgré un corps en papier mâché car abîmé par 20 ans de basket a réagi sur Twitter : « À la caméra les objets peuvent apparaître plus larges qu’ils ne le sont dans le miroir. Haha… ok… ok… ok. Donnez-moi 30 jours. » Hey Kobe, c’est l’heure là non ?

 

[highlight] L’Oscar « Bane » du gars à qui il faudra mettre une sacrée muselière à son retour sur les parquets NBA : Goran Dragic [/highlight]

Pour la définition du mot « détermination », fermez votre Larousse et regardez la première mi-temps de Goran Dragic en finale de l’Euro contre la Serbie (après une victoire de 20 points contre l’Espagne, favorite). Le meneur de Miami s’est tellement éclaté les jambes à force de courir dans tous les sens qu’il n’a pas pu finir le match, victimes de grosses crampes. Et on ne vous parle même pas de l’ensemble de son tournoi, qui a fait de lui le MVP indiscutable de la compétition et la fierté de Pat Riley.

 

[highlight] L’Oscar « Full Metal Jacket » du mec qui s’en prend plein la gueule par son supérieur devant tout le monde mais qui encaisse sans broncher : Carmelo Anthony [/highlight]


Carmelo Anthony n’a pour le moment fait que deux équipes en NBA. Mais quel bordel il nous fait pour quitter la ville à chaque fois ! On espérait ne jamais revivre un Melo Drama et paf, rebelote 6 ans plus tard. Parce qu’entre nous, les Knicks allaient presque mieux quand Amar’e Stoudemire, Raymond Felton, Wilson Chandler et Danilo Gallinari étaient encore là hein. Mais bon ça vendait moins de maillot, et on a tous kiffé devant I’m Coming Home au Madison Square Garden le 23 février 2011. À l’époque, Landry Fields était le meilleur arrière rebondeur de la ligue, c’est vous dire si c’est vieux. Aujourd’hui Môôssieur Melo possède une clause de non transfert alors môôssieur Melo choisit lui-même son équipe. Enfin, tout cela n’excuse pas les propos du jusque-là très respecté Phil Jackson à l’égard de sa star. Annoncé comme le messie à son arrivée en tant que président en 2014, le Zen Master a malheureusement oublié de caler, en plus de son triangle fétiche, Michael Jordan et/ou Kobe Bryant dans sa valise pour Big Apple. Respect en revanche à Melo pour avoir fait le dos rond (et enfilé sa capuche) en retour. Jackson et Anthony auraient pourtant pu se trouver au moins un point commun avant de se quitter fâchés : tous deux se sont fait larguer cette année. Allez, en attendant la Woj Bomb qui nous annoncera que Melo rejoint James Harden et Chris Paul à Houston, on a hâte de voir le sourire très sincère du décuple All-Star sur les photos du Media Day la semaine prochaine…

 

[highlight] L’Oscar « 13 Reasons Why » du gars qui t’explique après son départ pourquoi et comment ce n’était plus possible : Kyrie Irving [/highlight]

LeBron, welcome to your tape. Spécialiste des phrases alambiquées (même l’homme semblant h24 sous coke Stephen A. Smith a eu du mal à suivre dernièrement), Kyrie Irving a tout de même réussi à faire comprendre que personne d’autre que lui ne pouvait juger sa décision de quitter le meilleur joueur du monde et Cleveland pour devenir un vrai meneur à Boston. Et quand on lui dit qu’il aurait tout de même été de bon ton de prévenir son brave ex-collègue LeBron James, sa réponse tient en 3 lettres : RAF.

 

[highlight] L’Oscar « Dumb & Dumber » du gars qui débite un nombre de conneries incommensurable mais qui réussit toujours par s’en sortir : LaVar Ball [/highlight]

Il a l’air con comme ça, mais LaVar Ball maîtrise à merveille les ficelles de la communication 2.0. Monsieur Ball jacasse beaucoup et s’est spécialisé dans la provocation à grande échelle depuis que son fils a commencé à faire le buzz à UCLA. Sa déclaration selon laquelle son fils était meilleur que Stephen Curry en février avait amorcé le début d’un raz-de-marée d’inepties estampillées « Big Baller Brand ». Son plus beau coup ?Annoncer qu’il aurait à son meilleur niveau battu Michael Jordan en 1 contre 1. His Airness lui a même répondu quelques mois plus tard. La consécration. Marque de prêt-à-porter hors de prix et voitures de luxe (aux dernières nouvelles une Porsche Panamera pour lui, une Rolls Royce pour Lonzo, une Ferrari pour LiAngelo et une Lamborghini pour LaMelo), l’ancien « sparring partner »  des Jets et des Panthers (NFL) ne se refuse rien. Pas même un show de téléréalité. Dans « Ball in the Family » on découvre contre toute attente une autre facette de sa personnalité. On y voit ainsi un homme prévenant et très investi dans la rééducation de sa femme Tina (victime d’un AVC en début d’année), qui prépare le petit-déjeuner de ses trois fils tous les matins, qui corrige le plus jeune quand ce dernier parle de « big booty » ou qui conseille calmement son aîné lorsque ce dernier sort de 2 défaites en Summer League avec les Lakers. N’oublions donc pas qu’au-delà du personnage médiatique ridicule qu’il a créé, Lavar Ball a tout de même réussi à faire de son fils un meneur des Lakers 2ème choix de draft, semble-t-il imperméable aux critiques, et que ses deux autres progénitures pourraient elles aussi un jour rejoindre la NBA.

 

[highlight] L’Oscar « Master of None » du gars qui plaque tout pour aller apprendre à faire des pâtes en Italie: Damien Inglis, Sasha Vujacic et Blake Griffin. [/highlight]


Un petit séjour en Italie n’a jamais fait de mal à personne (demandez à Kobe). Cet été Damien Inglis et Sasha Vujacic ont respectivement signé en Sicile (Capo d’Orlando) et à Turin. Personne à Modène donc, et surtout pas Blake Griffin, qui pourra en revanche travailler son italien aux côtés de son nouveau coéquipier Danilo Gallinari, de retour en forme après quelques embûches.

 

[highlight] L’Oscar « American Beauty » du mec qui fait semblant d’aller bien trop longtemps et qui finit par péter un câble : Kevin Durant [/highlight]

Qu’il cartonne les followers qui se permettent de l’insulter ou de remettre en question ses choix passe encore. C’est de bonne guerre. Mais KD, 9 ans et demi, a largement dépassé les bornes ce trimestre. Persuadé d’avoir activé le mode Fantomas, le petit Kevin ne s’est ainsi pas gêné pour tacler ses anciens petits camarades via un faux compte Twitter tout l’été. Ce après avoir déclaré à qui voulait l’entendre qu’il n’avait jamais eu de soucis avec quiconque à OKC. Si nous n’en sommes pas encore au niveau du feu D’Angelo Russell, la prudence reste de mise et chez les Warriors, certains resteraient perplexes devant ce spectacle inutile. Ses titres de champion et de MVP des Finales auraient en effet dû l’aider à comprendre qu’il pouvait désormais réellement assumer, sans faux-semblant. En attendant des progrès, la décision a donc été prise de lui confisquer son smartphone jusqu’à nouvel ordre (il sera néanmoins autorisé à appeler sa mère Wanda, aka Da’ Real MVP). Il lui sera également conseillé de trouver une nouvelle activité à la rentrée (la Xbox pourquoi pas, sinon Jimmy Butler propose un atelier dominos très en vogue), le basket ne représentant apparemment plus pour lui un défouloir suffisant.

 

[highlight] L’Oscar « Straight Outta Compton » du gars qui a tué le game : Michael Jordan [/highlight]

[highlight] L’Oscar « Dope » du gars qui s’est trompé d’époque : Damian Lillard, John Wall [/highlight]

 


Vous pouvez chercher, un gars de 27 ans de niveau All-Star prêt à faire une croix sur un titre s’il n’est pas sacré avec son équipe, c’est quasi introuvable sur le marché actuel. Les exceptions qui confirment la règle ? Damian Lillard et John Wall. Le premier a une nouvelle fois affirmé ces derniers jours qu’il ne quitterait pas les Blazers pour une superteam. Le second est le seul joueur de la draft 2010 toujours dans son équipe d’origine et n’a pas fait de vagues pour prolonger à Washington, où il veut finir sa carrière.

 

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