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Analyse Vidéo : John Wall méritait-il vraiment un contrat maximum ?

US PRESSWIRE Sports

Premier choix de la draft 2010, John Wall n’a pourtant pas toujours su répondre aux attentes placées en lui durant ses premières années chez les pros. Mais ça c’était avant. Dès son retour de blessure en Janvier dernier, le garçon a démontré un niveau de jeu des plus intéressants et a enfin fait engranger quelques belles victoires à Washington. Au terme de ces quelques mois en régime All Star il s’est même vu offrir le maximum possible pour un joueur toujours dans son contrat rookie : 80 millions de dollars sur 5 ans. Alors, peut-il faire franchir un nouveau palier aux Wizards ou Washington ne s’est-il pas un peu trop précipité en lui offrant tout de suite autant d’argent ?

Jetons un coup d’œil à son profil.

Guillaume (@GuillaumeBInfos)

(Retrouvez les profils vidéo de Brandon Jennings et DeMarcus Cousins)

Le plus remarquable chez John Wall demeure sans doute ses mensurations et qualités physiques bien au-dessus de la moyenne pour le poste de meneur de jeu. Tous les meneurs NBA n’ont pas le luxe de faire 1m93 de haut (6’4) pour un très solide 88 kg (195 lbs), et encore moins nombreux sont ceux qui peuvent se vanter de posséder une impressionnante envergure de bras longue de 2m06 (6’9), rien que ça. Athlète très fluide et explosif, John Wall apporte à ce poste de meneur de jeu une dimension physique assez unique.

Des qualités athlétiques impressionnantes parfaitement complétées par un superbe maniement du ballon, lui permettant d’être redoutable pour attaquer le cercle. Hesitation, spin move, crossover, Wall possède de très bons atouts pour effacer son défenseur sur un contre un et se créer un chemin vers le panier. Plus impressionnant encore, sa capacité à changer de vitesses et de directions, son contrôle du corps et son premier pas dévastateur dont il use sans modération pour laisser son adversaire sur ses rotules pendant que lui s’est déjà échappé pour le lay-up. Si la défense fait l’erreur de lui laisser ne serait-ce qu’une petite ouverture, il s’infiltre alors jusqu’au cercle avec une vivacité déconcertante. C’est en toute légitimité qu’il peut être considéré comme un des joueur les plus rapides de la ligue avec ou sans la gonfle dans ses mains, filant d’un bout à l’autre du terrain en une fraction de seconde sur contre-attaque.

Rapide certes, mais solide aussi. Distribution de posters de temps à autres, mais aussi de très belles capacités à pouvoir conclure malgré les contacts. Wall n’a peut-être pas le coffre d’un Chris Paul ou la densité physique d’un Russell Westbrook mais en joignant à sa dimension athlétique toute sa vivacité il devient un spécimen bien difficile à contenir pour la majorité des meneurs NBA. Il n’a d’ailleurs pas non plus peur d’aller se frotter aux intérieurs sous le cercle. Contrairement à un Brandon Jennings dont nous avions également détaillé le profil il y a quelques temps, Wall aime beaucoup rechercher les contacts et les encaisse suffisamment bien pour qu’il n’en soit pas trop gêné. On ne retient pas son souffle à chaque fois qu’un intérieur vient le secouer, comme c’est parfois le trop le cas pour de trop frêles arrières.

Il n’est d’ailleurs pas étonnant de voir Wall provoquer autant de fautes et obtenir très régulièrement un bon quota de lancers francs. La saison passée il en tentait 6.2 par rencontre (8e en NBA), terminant 7 rencontres à plus de 13 tentatives et même une pointe à 24 (contre Memphis lorsqu’il établissait son record de 47 points en carrière). Pour un joueur supposé l’option première de son équipe c’est toujours très appréciable de le voir aller chercher ses points sur la ligne des lancers francs (des points plus faciles), et c’est quelques chose que John Wall fait de mieux en mieux. D’autant que le bougre convertit toutes ces occasions avec une très bonne réussite de 80%.

Pour être tout à fait complet sur la question, il est également important de relever que Wall possède une bonne finition près de cercle mais sans être exceptionnelle non plus. Sur lay-up, le contrôle et l’assurance dont il fait preuve sont remarquables. C’est une autre histoire pour son floater : capable en effet d’en rentrer régulièrement (notamment pour des paniers + faute lorsqu’il absorbe un contact) son toucher de balle peut être assez frustre par moment, mais plus important encore il devrait surveiller sa sélection de tir dans l’exercice. On peut le voir par moment déclencher son floater en total déséquilibre, les épaules non orientées vers le cercle ou tout simplement collé de trop près par son défenseur.

C’est d’ailleurs ce qui pourrait être un petit motif d’inquiétude : s’il demeure un excellent slasher il force tout de même quelques tirs à l’occasion, tout particulièrement s’il ne parvient pas à mettre son défenseur dans le vent à et à le distancer pour se rendre au cercle. Même si le défenseur parvient bien à rester en face de lui, Wall tente tout de même certains tirs un peu trop difficiles ou carrément très mauvais. Il lui faudra à l’avenir reconnaitre ce genre de situations et ne pas forcer, tout en apprenant également à ne plus se reposer entièrement sur sa vitesse ou son superbe premier pas.

En revanche, un domaine où Wall a fait récemment d’excellents progrès c’est son jump-shot, et plus précisément le tir à mi-distance en sortie de dribble, devenu une arme primordiale de son répertoire offensif. C’est l’acquisition de ce tir encore imparfait mais très prometteur qui à l’avenir pourra le rendre inarrêtable. Un tir devenu très correct qu’il utilise en sortie du pick & roll, en transition ou sur isolation. A la base de ces progrès, l’acquisition d’un meilleur équilibre durant son tir, bien trop irrégulier par le passé. La faute à une excellente élévation, peut-être trop bonne par moment justement du fait qu’il déclenche son tir assez tard durant le jump-shot alors qu’il a est déjà en train de retomber au sol.

On remarquera enfin qu’il rencontre une réussite bien plus grande en tirant depuis la moitié droite du terrain (49%) plutôt qu’à gauche (26%) au au centre (22%) sur ce genre de long tir à deux points. C’est justement sur ces shoots là côté gauche du terrain qu’il peine particulièrement à monter bien verticalement pendant le tir, quand à droite il peut utiliser un elbow-jumper ou fadeway.

Plus encore, il doit améliorer sa sélection de tir. Malgré tous les progrès qu’il a pu faire récemment et le fait qu’il réussisse certaines nuits à enchaîner les paniers, il y a encore beaucoup de déchets dans le lot. Pour preuve, sa petite réussite de 37% sur ce genre de tir en sortie de dribble à mi-distance, un chiffre qui résulte plus de la qualité moyenne de ses décisions que de son capacité à les rentrer. Clairement, il en prend trop, que ce soit sur jeu placé ou en transition. Certes il en rentre, mais le nombre total de ce genre de tirs demeure tout de même un peu trop élevé. Surtout que dans le lot une grande partie se retrouve être des tirs très bien défendus par l’adversaire et/ou avec trop peu de chance de faire mouche.

Sans doute que Wall était également encouragé à prendre autant de tirs étant la première option offensive de l’équipe, et sa réussite générale la saison passée fut la meilleure de sa jeune carrière (44% sur 15 tirs par match). Mais sur ce tir là en particulier, en sortie de dribble à mi-distance, il y a encore moyen de faire mieux.

Par ailleurs, c’est un peu regrettable que John Wall n’ait pas de tir à trois points fiable. Même sur du tir en réception de passe, situation supposée la plus aisée, il s’avère des plus inefficaces. Concrètement et étrangement, il change complètement sa façon de tirer une fois la ligne primée passée. Il garde ses appuis cloués au sol alors que même pour de très longs tirs à deux points il s’élève avant de déclencher son tir pour un jump-shot tout ce qu’il y a de plus classique. Intriguant quand on sait que c’est seulement quelques centimètres plus loin du cercle ou même carrément plus proche parfois (la distance des trois points dans le corner est plus petite que pour un long deux points dans l’axe du panier). Tournant à 24% à trois points (34/115 en tant que rookie, puis 3/42 il y a deux ans et 12/45 l’an passé) c’est clairement un des chantiers prioritaire de son jeu pour l’avenir.

John Wall, c’est aussi un excellent playmaker capable de superbement distribuer le jeu des Wizards. Son volume de jeu est tout simplement impressionnant : très créatif, il peut distiller les ballons de très nombreuses manières et délivrer une passe à n’importe quel endroit du terrain. En plus de posséder une main dominante (la droite) très sûre, il distribue également d’excellentes passes à deux mains, lesquelles lui permettent de couvrir avec une grande précision une très large variété d’angles sur le terrain (courtes et longues distances). La clé de ces passes à deux mains demeurant sa taille et son excellente détente qui lui permettent de pouvoir s’élever dans les airs avant de délivrer son ballon. Un gros plus par rapport à d’autres meneurs de jeu pouvant être limités justement par leur taille, tant dans leur vision du terrain que dans la capacité pour délivrer le ballon sans embûches.

Wall ne rencontre pas de tels problèmes et parvient par exemple à parfaitement servir un coéquipier ouvert à l’autre bout du terrain avec une grande précision. Très créatif il l’est également sur pick & roll, exercice où il joue une très grande majorité de ses possessions, et s’illustre également sur tout ce qui est drive & kick ou drive & dish, ou encore sur du jeu en transition. Wall est aussi un joueur tout ce qu’il y a de plus altruiste qui, malgré le nombre de tir qui lui sont dédiés en attaque, essaye constamment de créer pour les autres.

Le bémol que l’on pourrait apporter c’est le fait que Washington lui demande sans doute un peu trop de créer par lui-même, que ce soit sur du pick & roll, ou lorsqu’il doit entamer sa pénétration pour créer des ouvertures pour les autres. Premièrement parce que si la défense effectue de bonne rotation défensive il se retrouve à forcer une passe et perd la balle, ou bien décide d’y aller tout seul et de forcer lui-même un tir. C’est le lot de tous les meneurs de jeu faisant face à une défense qui réalise une bonne séquence défensive, et il n’est pas plus maladroit qu’un autre au contraire. Mais forcément le fait de devoir jouer de cette manière une majorité du temps va faire que son nombre de balles perdues sera au-dessus de la moyenne (3.2 par match). C’est mathématique.

Deuxièmement parce que ça l’empêche de pouvoir jouer sur des situations de jeu posé plus construites. Le genre de séquence où il a l’occasion de démontrer des qualités de timing, de lecture du jeu ou de patience pour trouver ses coéquipiers. Ce serait indéniablement un énorme plus pour Washington que d’arriver à produire plus de système dans lequel tout l’action se déroule sans lui jusqu’à l’instant où il doit délivrer le ballon. Et puis cela lui permettrai à lui aussi de mieux apprendre à gérer le jeu et à savoir le ralentir quand il faut, chose qu’il ne maîtrise pas encore étant sur la quasi-totalité des possessions le fer de lance qui doit percer la défense pour servir le jeu. Tout en préservant un peu d’énergie à investir en défense.

Parmi les autres petites faiblesses de son jeu offensif on retrouve quelques soucis de turnovers comme dit précédemment, même si Wall a fait de bon progrès l’an passé en n’en commettant « que » 3.2 par rencontre en moyenne après avoir flirter avec la barre des 4 durant ses deux premières saisons. Il perd rarement la gonfle sur pénétration ou en se la faisant prendre des mains par son défenseur, du fait d’un handle très sûr et d’une bonne protection de balle. Mais encore un certain nombre de ses tentatives de passe échouent entre les mains de l’adversaire et une encore une fois, lui demander de poser le jeu et dicter un tempo plus lent pourrait s’avérer bénéfique de ce point de vue là également.

Dernière chose, son jeu sans ballon inexistant. On ne le voit jamais couper vers le cercle ou essayer des mouvements loin du ballon ou tout simplement rechercher des tirs ouverts dans le périmètre (qui s’explique ici principalement par le fait qu’il ne possède pas de tir extérieur décent). A sa décharge il est important de souligner que lorsqu’il n’est pas à la baguette de l’attaque il est souvent assigné à un rôle inexistant. C’est par exemple tout ce qu’il y a de plus normal de le voir rester dans le corner à ne rien faire sur du Pinch Post, lorsque Okafor ou Nene jouent une possession poste bas, ou tout autre combinaison du genre qui ne sont pas censées impliqué le meneur de jeu.

Mais tout de même. Des efforts devraient être fait des deux côtés, joueur et staff, pour tenter de lui faire obtenir quelques points sur du jeu sans ballon car pour le moment, il a absolument besoin de la gonfle dans ses mains pour exister et se montrer productif. Pour Wall ce sera une question d’activité (savoir reconnaître quand sortir du rôle assigné lorsqu’une ouverture se présente) et d’amélioration de son tir à longue distance. Pour le staff il faudra veiller à jouer quelques systèmes où il n’aura pas à rester coté faible avec pour consigne de laisser faire. L’arrivée d’Eric Maynor pourrait d’ailleurs aider à cela. A l’image d’une association Jack-Curry ou même Maynor-Lillard l’an passé, on pourrait voir à D.C. Maynor en meneur et Wall repositionné en deux sur certaines séquences. Mais pour que cela fonctionne il faudra impérativement voir Wall développer ne serait-ce qu’un semblant de jeu sans ballon. Dans le cas contraire, Washington perdrait toute la plus-value de ce qu’un Eric Maynor peut apporter.

Sur le plan défensif, on est tout de même en droit de demander beaucoup plus de John Wall. A l’heure actuelle il est encore loin d’être un bon défenseur alors qu’au contraire ses superbes qualités athlétiques suggèrent qu’il pourrait exceller de ce côté du terrain.

Il ne met pas de pression sur le meneur adverse et l’autorise à passer le ballon sans chercher à contester les trajectoires de passe. Il ne reste pas toujours en face de son vis-à-vis sur des situations en un contre un et autorise son attaquant à filer jusqu’au cercle. Plus encore, Wall ne se bat pas toujours très bien face aux écrans ou tente carrément de les contourner même face à de bons shooteur lui offrant ainsi bien trop de tirs ouverts. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le staff de Wizards lui demande très souvent de défendre sur l’arrière adverse et non sur le meneur de jeu. Cela varie selon les matchs et les adversaires mais il n’est pas rare certains soirs de le voir passer la quasi-totalité des possessions défensives sur le second arrière.

Loin du ballon, le bilan n’est d’ailleurs pas plus reluisant. Bien trop souvent il ne maintient pas le contact visuel avec à la fois son vis-à-vis et le ballon, ne pouvant pas aider efficacement sur quelqu’un d’autres ou au contraire laissant trop de liberté à son attaquant. Le nombre de tirs à longue distance ouverts qu’il concède est d’ailleurs inquiétant. Quant à ses rotations défensives elles sont généralement mal faites (il commet d’ailleurs régulièrement des fautes en voulant aider).

Concrètement le problème de Wall en défense est plus de l’ordre de l’attention, de l’implication et du niveau d’énergie investi qu’autre chose. Avec les qualités athlétiques qui sont les siennes il possède définitivement une grosse marge de progression de ce côté-là du terrain. Par rapport à la moyenne des meneurs de jeu NBA, il est en effet tout simplement plus imposant physiquement (poids et taille) avec une incroyable envergure de bras, tout en étant à la fois très solide et mobile. Ce sont là tous les ingrédients que l’on retrouve chez l’élite des meilleurs défenseurs extérieurs de la ligue. De même il démontré un très bon sens de l’anticipation pour couper les trajectoires de passes par moment, ainsi que des mains très vives pour dérober le ballon à son adversaire. Plus impressionnant encore, la capacité qu’il a de pouvoir surgir depuis le côté faible pour réaliser des contres spectaculaires (là encore, posséder une superbe détente et des bras interminables aide sans doute beaucoup). C’est la seule partie de ses rotations défensives qui est on ne peut plus satisfaisante, mais on ne le voit pas non plus un grand nombre de fois par match protéger le cercle de cette façon. Avec plus d’attention et d’implication il pourrait certainement augmenter sa production défensive, aux contres peut être et aux interceptions certainement (1.3 int/m et 0.8 blk/m l’an passé).

Cependant, c’est tout à fait compréhensible que Wall ne se soit pas encore autant investit en défense qu’il le devrait. Il demeure l’option numéro un des Wizards en attaque et clairement son élément le plus important (sans Wall, Washington avait d’ailleurs commencé la saison sur des bases absolument catastrophiques). Avec tout le travail qu’il doit fournir en attaque c’est en un sens assez logique de le voir se préserver de l’autre côté du terrain. Et c’est d’ailleurs sans doute une des raisons qui pousse le staff à le placer sur le second arrière en défense malgré le potentiel qu’il a de pouvoir devenir un étouffant défenseur sur l’homme.

Mais pour que Washington continue de progresser il lui faudra arriver à s’impliquer plus que cela. Le meilleur moyen pour le pousser dans cette direction serait pour les Wizards de développer un jeu plus structuré et/ou d’ajouter plus de talents offensifs. De cette manière il n’aurait plus à porter entièrement l’équipe sur ces épaules et pourrait dépenser plus d’énergie en défense. Les recrutements de Nene, Emana Okafor ou Bradley Beal l’an passé vont d’ailleurs dans ce sens et il faudra de toute évidence poursuivre là-dessus. Et puis, on n’a encore jamais vu Wall disputer un seul match de playoffs. Sans doute que dans ce genre de matchs où chaque détails conte le verra-t-on de lui-même s’appliquer bien plus de ce côté du terrain.

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En prenant tous les éléments en considération, la décision de Washington d’offrir à John Wall un contrat maximum est finalement tout ce qu’il y a de plus logique. Offensivement, Wall est un scoreur électrisant et efficace malgré ses quelques petits défauts, qui sait également très bien distribuer le jeu et a démontré récemment de net progrès concernant son tir. Si tout n’est pas encore parfait en défense, il n’en reste pas moins qu’il possède tous les ingrédients pour y exceller dès lors qu’il sera prêt à plus s’y impliquer. Wall est de toute évidence la pièce centrale de l’échiquier des Wizards.

On pourrait cependant argumenter qu’il n’a finalement affiché un tel niveau sur quelques mois seulement. La théorie d’un John Wall en surrégime depuis Janvier qui pourrait décevoir à l’avenir est donc d’actualité. D’autant que même si sa signature apparaissait comme inévitable dans le projet de construction de la franchise, Washington avait tout de même la possibilité d’attendre une année supplémentaire avant de le faire. Histoire de voir si ces quelques mois étaient de l’ordre du feu de paille ou non. Mais d’un autre coté Wall aurait également pu se vexer que Washington lui refuse une prolongation de contrat dès cet été, quelque chose que les dirigeants des Wizards souhaitaient de toute évidence éviter.

Toujours est-il que John Wall n’a plus le choix à présent. Après le niveau de jeu affiché la saison passée, après cette énorme extension de contrat et désormais que les Wizards ont bati un effectif tout ce qu’il y a de plus cohérent, l’erreur ne sera plus tolérée. Objectif playoffs grand minimum, pour la saison prochaine en tout cas.

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4 réflexions sur “Analyse Vidéo : John Wall méritait-il vraiment un contrat maximum ?

  • Theloger

    Merci pour cette rubrique d'analyses toujours sympa à retrouver :)
    Pour moi Wall mérite son contrat, il a une telle marge de progression que le laisser filer aurait été une très mauvaise affaire. Un peu plus playmaker que certains meneurs ahlétiques qui arrivent, l'équipe de Washington est très cohérente et bien construite. Je les vois en playoffs cette année

  • JoachimCelts

    Excellent mais bon, comme d'habitude ^^ mais le même problème à chaque fois : ma méconnaissance termes techniques:
    -elbow-jumper
    -fadeway
    -slasher
    -drive & kick
    -drive & dish

    Faire un jour une fiche avec tous les termes techniques et leur explications (qui pourrait être actualisé à tout moment) serait sympa ^^

  • Guillaume (BInfos)

    C'est vrai que ce sont des termes techniques très courant mais tout le monde ne les connait pas :)

    Drive & kick : pénétrer avec le ballon puis ressortir la balle pour un shooteur. Drive & dish c'est la même chose mais au lieu de ressortir la balle dans le périmètre tu la donne a un intérieur ouvert sous le panier.
    Slasher c'est un terme qui désigne un joueur qui pénètre, qui attaque le panier.
    Fadeway c'est prendre le tir en allant vers l'arrière, comme Kobe Bryant ou Michael Jordan par exemple.

  • JoachimCelts

    Merci et continu comme ça^^ Quand j'ai vu la taille de ton article je me suis dit waouh c'est énorme et en le lisant c'est d'une précision, franchement c'est bluffant d'arriver à analiser à ce point le jeu d'un joueur!!!

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